dimanche 25 mai 2025

Le trésor et le marchand de perles

 Lectures bibliques : Ps 63, 2-9 ; Ep 4, 23-24.32 ; Lc 17, 20-21 ; Mt 13, 44-46 ; Jn 15, 5-17 = voir textes en fin de document  

Thématique : le royaume : le trésor et le marchand de perles
Prédication de Pascal LEFEBVRE - le 25/05/25 - temple du Hâ (Bordeaux) 
(Largement inspirée d’une méditation de Dominique Collin) 


* « Le Royaume des cieux est comparable à un trésor qui était caché dans un champ et qu'un homme a découvert » (v.44) 
Qui n’a jamais rêvé de découvrir un jour un trésor, peut-être par hasard, dans son jardin ? Ou à l’occasion de gros travaux, derrière une cloison, dans une vieille maison ? 

On imagine la joie d’une telle découverte… pas seulement à cause de la valeur potentielle du bien trouvé… mais du fait de l’émotion qu’elle susciterait. 

Eh bien, la parabole du trésor nous montre qu’une joie semblable gagne celui ou celle qui découvre le Royaumes des cieux… quand bien même cette trouvaille serait purement fortuite. 

Celui ou celle qui ferait une telle découverte… prendrait immédiatement conscience da sa valeur extraordinaire… au point d’élaborer une stratégie… pour l’acquérir de façon définitive. 

La petite histoire précise, en effet, que le mystérieux trésor était caché dans un champ… et c’est là que l’homme le remettra, en vue d’y revenir et de l’obtenir - plus tard - de manière durable. 

Cette image du « champ » peut évidement être interprétée comme ce qui représente « le coeur humain ». 
Secrète et profonde, comme un champ, l’intériorité est le lieu où repose un trésor, qui peut être identifié à notre véritable Soi. 
Derrière les apparences, derrière le masque de l’égo, se cache notre Être profond… qui est lié à Dieu…  connecté au divin… et qu’il nous appartient de découvrir… 

Précisément, s’il s’agit de le découvrir… c’est qu’il nous manque a priori… c’est que quelqu’un ou quelque chose nous appelle à désirer ce trésor enfoui en nous. 

C’est ainsi que l’être humain s’éprouve comme un être de désir… et de manque…  

Au-delà de toute nos quêtes ou nos soifs de « toujours plus », d’avoir, de pouvoir, de reconnaissance, de confort, de réussite… ne serait-ce pas - en réalité - une quête de vie, d’accomplissement, de plénitude, d’éternité, d’infini… qui nous anime et nous pousse en avant ? 

Sans cesse, nous désirons plus que ce que nous avons… nous ne voulons pas seulement « l’avoir »… nous voulons « l’être » : nous cherchons sans cesse à nous créer, à évoluer, à nous accomplir, à réaliser nos potentialités, afin d’atteindre notre véritable Soi. 

Le Royaume de cieux renvoie peut-être à cette quête d’individuation, à cette soif essentielle d’unification de tout notre être… pour faire advenir en nous « l’Homme nouveau », caché dans les sillons du coeur. 

Malheureusement, la plupart du temps, à cause des préoccupations quotidiennes, nous délaissons le lieu de notre unification… pour courir en tous sens, à la surface de nous-mêmes. 

Nous ne restons qu’à la surface de notre champ d’être… en cherchant mille manières ou occasions d’échapper au manque d’être… par des activités matérielles, des distractions, ou simplement des avoirs de toutes sortes : biens matériels, occupations divers, expériences multiples, relations mondaines permettant d’échapper à la solitude, etc. 

Au lieu de retourner au coeur de notre être, nous nous dispersons, nous nous éparpillons… et nous nous trouvons divisés et morcelés. 

Mais, Jésus nous rappelle que, malgré notre superficialité, le trésor qu’est notre Soi véritable uni à Dieu, nous attend : il est bien là quelque part enfoui… il demeure tout proche de nous. 

Le fait que ce Royaume soit « des cieux » ne signifient pas qu’il soit lointain ou inaccessible… mais  qu’il représente un ailleurs, une altérité : la part spirituelle de nous-mêmes. Et que cette réalité est déjà là… « à portée de coeur ». 

Lorsque des pharisiens interrogent Jésus pour savoir « quand doit venir le Royaume de Dieu » (cf. Lc 17, 20-21), le Maître répond en ce sens : Le Royaume « ne viendra pas comme un fait observable… de manière ostensible » Mais il est déjà accessible… à notre portée… au milieu de nous… « au dedans de nous ». 

« L’annonce de la Bonne Nouvelle qui remplit toute la prédication de Jésus, notamment en paraboles, n’a d’autre but que de révéler, en chacun de nous [dans notre intériorité] la présence du trésor qu’est le Royaume ». 


C’est l’expérience inouïe que réalise, quelques instants, l’homme de la parabole : il touche à l’essentiel… il découvre en lui - dans la profondeur de son champ - la présence de ce trésor : le Royaume des cieux… 

Et cette découverte du vrai Soi - de l’Être véritable - semble avoir lieu par surprise… presque par hasard !
C’est l’inattendu d’une Grâce offerte… l’inouï d’une rencontre… un peu comme une Bonne nouvelle imprévue… ou l’émerveillement soudain devant un paysage…

C’est ce qu’écrit très bien Dominique Collin. Je cite : 
« La véritable vie spirituelle s'éveille quand on découvre, dans les hasards de la vie, le trésor dans son coeur. Elle nous attend toujours là où on s'y attendait le moins. D'ailleurs, dans notre parabole, l'homme devait être en train de travailler dans le champ. Il n'était pas en méditation, il labourait ! Nous risquons d'oublier que le royaume se donne à trouver dans les moindres recoins de nos existences humaines. Il n'y a aucune dimension de nos vies, même la plus banale, qui ne renferme le trésor de Dieu. C'est donc une des plus grandes grâces qu'offre la foi que de découvrir, dans sa vie, la présence cachée du royaume ». 

Discernant le caractère éminemment précieux de cette trouvaille… l’homme « le cache à nouveau »… en vue d’y revenir…

N’étant pas le propriétaire du champ, et donc du trésor… il imagine une ruse - un stratagème - lui permettant de mettre la main sur sa trouvaille de façon pérenne : 

Tout en cachant sa découverte au propriétaire légitime, il va opérer un choix radical : il va vendre tout ses biens, tout ce qu’il possède, et leurrer le propriétaire, en lui proposant d’acheter son champ. 

Son comportement peut sembler déloyal ou immoral, mais ce n’est pas le sujet de la parabole… 
L’enjeu de la parabole n’est pas de porter une appréciation sur le comportement de l’homme. 
Il ne s’agit pas ici de savoir si son attitude est juste ou injuste, permise ou défendue… mais davantage de s’interroger sur l’action à mener face à une découverte existentielle, capable de transformer toute une vie. 

Ce qui est mis en avant, c’est sa motivation - et la transformation - déclenchée par l’extraordinaire trouvaille. 
Désormais, l’homme tient plus que tout à acquérir le champ, pour atteindre à nouveau le trésor qu’est le Royaume. 

Le lecteur de la parabole est ainsi accompagné dans son questionnement…
C’est comme si le récit nous posait la question : et toi, qu’en dis-tu ?
Si tu avais trouvé le trésor en toi… Que ferais-tu ? Quel serait l’ordre de tes priorités ? 
Serais-tu prêt à faire ce choix radical - de tout donner, de te libérer, d’oser lâcher ton égo et tes soucis - pour (re)découvrir et toucher, à nouveau, l’essentiel ? 

Un autre niveau de lecture est également possible, en nous arrêtant sur le fait que l'homme cache de nouveau le trésor : 
Cette indication ne vise-t-elle pas à nous révéler que la mise à découvert du royaume demande - dans le même temps - sa remise en profondeur ? 
« L'être humain ne peut jouir de son trésor que dans les entrailles du champ de sa vie. 
En cachant à nouveau le trésor dans son cœur, l'homme favorise l'intériorité et la profondeur ».

N’est-ce pas là aussi un des messages de la parabole : nous inviter à chercher inlassablement le trésor du Royaume dans l’intériorité et la profondeur de notre existence ? 

Le texte fait également écho à la joie… 
C’est à cause de sa joie -et à partir d’elle - que l’homme va désormais agir. 

Cette joie trouve son origine dans la découverte de la vérité de son coeur :
l’homme est fait pour Dieu… son coeur est taillé pour l’infini… pour l’amour infini !

C’est cette  joie qui va maintenant réorienter sa vie…

A nouveau le lecteur est questionnée par la parabole… surtout dans les moments d’incertitude ou de bouleversement…. où il est parfois difficile de trouver une direction de vie… et de répondre à la question du sens…

Comment s’orienter dans la vie, afin de trouver du sens ? 
La parabole nous dit : « A partir de ta joie » ! 
« La joie est la meilleure table d’orientation de la vie ». 

La joie qui remplit l’évangile et les paraboles, c’est celle de la rencontre !
C’est « celle du père qui accueille son fils retrouvé… celle du berger qui retrouve sa brebis perdue… celle des invités au banquet de noces… celle des deux disciples d’Emmaüs… » 

C’est la joie qui nait du coeur… de la rencontre de l’autre… et de l’Autre (avec un grand A)…. Celle qui naît du centre vital de l’être humain où se réalise progressivement l’unification de toutes ses dimensions. 

« Elle vient de cet appel inscrit dans les profondeurs de notre être à vivre la ressemblance de Dieu »… à éprouver sa compassion, son amour, sa générosité… 

Écoutons ce que souligne Dominique Collin : 
« La joie est indispensable à la vie du cœur et illumine son intelligence. Sans joie, tout se rabougrit, tout est terne, insipide, vain. La joie, don de l'Esprit au cœur, est le médicament le plus sûr contre les manifestions [de sclérose du cœur et d’endurcissement] ». 

« La joie ouvre le trésor fondamental de l’existence : la liberté. 
Seule une liberté ouverte par la joie peut donner toute sa mesure et dilater amplement l'être humain »


Il en est autrement de la tristesse… 
La tristesse souffre de ne pas rencontrer une adéquation parfaite entre ce qui arrive et ses besoins… elle éprouve toujours une dose d’insatisfaction et s’empêche ainsi de s’ouvrir à la nouveauté… à la possibilité inédite qu’offre tout évènement… 
Ainsi « la tristesse restreint le champ de la liberté en lui refusant la grâce d'être dilatée par l'accueil élargi de la vie dans toutes ses facettes. »

Au contraire, la joie est accueil… 
Elle s’ouvre plus largement à tous les événements donnés de la vie… elle les reçoit comme des occasions, des cadeaux permettant l’expérience, l’évolution, l’unification … 
Elle vit ainsi selon le don de la liberté. 

C’est cette joie qui va permettre à l’homme de la parabole de faire preuve d’audace… il va « vendre tout ce qu'il possède, pour acheter ce champ. » 
La joie le met en route, car elle est « élan vital, dynamisme de vie ». 
Elle est instauratrice d’innovation et de liberté ! 

Afin d’acheter le champ, l’homme de la parabole devra à nouveau « tourner et retourner » sa vie…
De fait, découvrir le trésor de son cœur — son identité profonde et merveilleuse — ne laisse pas en place. « Cela remue profondément ! »

Cela vaut bien la peine de « tourner et retourner » son existence, si c’est pour « permettre au trésor du royaume d’enrichir toutes les dimensions de la vie ».

* L’autre petite parabole - celle de la perle - vient compléter le tableau…
A la différence du royaume comparé à un trésor… le royaume n’est pas comparé à la perle de grand prix… mais au négociant qui cherche des perles fines. 

Cette différence est intéressante : « d’un côté, le royaume est comme une réalité qu’on trouve ; de l’autre, le royaume est une recherche », une quête.  Les deux attitudes sont complémentaires et forment une communion, une unité profonde. 

D’une part, Dieu se cherche - comme le souligne le psalmiste : « Mon Dieu, je te cherche… mon âme a soif de toi ! » (Cf. Ps 63). Et nous sommes alors comme ce négociant…
D’autre part, Dieu s’expérimente (dans la méditation et la prière) et se trouve… Il devient alors notre trésor. 

« Constamment, dans la Bible, le fait de « chercher » est la marque du croyant. 
Se mettre en marche comme Abraham ou Jésus manifeste que la recherche est au cœur de la vie de foi. »


Il serait sans doute bon de considérer la foi - non comme quelque chose qu’on a ou qu’on possède - mais comme une quête… car précisément, une quête nous invite à un déplacement, un cheminement, une transformation dynamique… qui implique des choix…

«Ayant trouvé une perle de grande valeur, le marchand va vendre tout ce qu'il possède, et il achète la perle.» 

De tout temps, les perles représentent un bien précieux et estimé. […]
«C’est une perle rare ! » [Entend-on parfois]
Cette expression familière désigne les personnes de grande qualité que nous avons la chance de rencontrer - souvent par hasard  - sur nos chemins. […]

« L'amitié est, de toutes les formes de relation, celle qui s'approche le plus de l'image de l'huître contenant une perle précieuse. Il lui faut du temps pour se cristalliser et former cet agglomérat de nacre. […] 
Pour reprendre l'image de l'huître et de la perle, les relations demandent à sécréter patiemment le meilleur : la qualité de la présence, l'attention délicate, la compassion. […] On est invité à laisser [les autres] être ce qu'ils sont - parfois dans leur coquille ! -  des êtres de qualité, des perles rares. »


Dans l’Évangile de Jean (cf. Jn 15), Jésus n’appelle plus ses disciples « serviteurs », mais « amis ». 
Outre l’explication qu’en donne l’évangile - le don de la confiance et la transmission de la connaissance de Dieu - c’est peut-être une façon de les reconnaître pour ce qu’ils sont : malgré leurs fragilités et leurs failles… ce sont des êtres de qualités, des perles rares… aimés du Dieu d’amour. 

* Pour conclure… on peut se demander si le marchand de perles fines, ce n’est pas Jésus-Christ lui-même : N’est-il pas, en effet, celui qui est venu incarner le Royaume ?… celui qui a été semblable à un marchand de perles qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s’en est allé, a tout vendu, tout ce qu’il avait, et l’a achetée ?

Toute la passion du Christ - avant Pâques - ne nous montre-t-elle pas qu’il a agi à la manière de ce marchand riche qui a consenti à se dépouiller de toute sa gloire, pour posséder la perle qu’il a découverte.
Il s’est abaissé et humilié, il s’est déparé et vidé lui-même, pour racheter cette perle merveilleuse. 
Il est le Fils de l'Homme venu chercher l’inestimable perle, tant aimée de Dieu, le chef-d’œuvre de la création : l’homme, la femme, tout être humain… toi… moi… nous. 

Alors… finalement…  ces petites paraboles du Royaume… ne nous appellent-elles pas à prendre la suite de Jésus? … à devenir - à notre tour - semblable au Christ ?… à laisser Dieu régner dans nos coeurs… à recevoir son amour… à le laisser être notre trésor : le trésor qui nous permettra de développer une véritable richesse spirituelle et relationnelle ?

C’est dans notre intériorité que ce trouve la richesse - le trésor, le don, la perle - que Dieu a déposé en nous… il nous revient de partir à sa recherche… puisque le psalmiste l’affirme : notre âme a soif du Dieu vivant ! 

Amen. 

Lectures bibliques

Ps 63, 2-9


2Ô Dieu, c’est toi mon Dieu, je te cherche.
Mon cœur a soif de toi,
mon corps a besoin de toi comme une terre sèche, assoiffée, sans eau.
3Oui, longtemps je t’ai regardé dans le lieu saint,
j’ai vu ta puissance et ta gloire.
4Ton amour vaut mieux que la vie.
Ma bouche chantera ta louange.

5Toute ma vie, je te dirai merci
et je lèverai les mains pour rendre gloire à ton nom.
6Mon cœur goûtera le bonheur comme une nourriture délicieuse.
Ma bouche pleine de joie chantera ta louange.

7Quand je suis couché, je me souviens de toi,
pendant des heures, je pense à toi.
8Oui, tu viens à mon aide,
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.
9Je suis attaché à toi de tout mon cœur,
ta main puissante me soutient.

Ep 4, 23-24.32

 
23il vous faut être renouvelés par la transformation spirituelle de votre intelligence 24et revêtir l'homme nouveau, créé selon Dieu dans la justice et la sainteté qui viennent de la vérité.
32Soyez bons les uns pour les autres, ayez du cœur ; pardonnez-vous mutuellement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.
 

Lc 17, 20-21

20Les Pharisiens demandèrent à Jésus : « Quand donc vient le Règne de Dieu ? » Il leur répondit : « Le Règne de Dieu ne vient pas comme un fait observable. 21On ne dira pas : “Le voici” ou “Le voilà”. En effet, le Règne de Dieu est parmi vous / au dedans de vous. »
 

Mt 13, 44-46

44« Le Royaume des cieux est comparable à un trésor qui était caché dans un champ et qu'un homme a découvert : il le cache à nouveau et, dans sa joie, il s'en va, met en vente tout ce qu'il a et il achète ce champ. 45Le Royaume des cieux est encore comparable à un marchand qui cherchait des perles fines. 46Ayant trouvé une perle de grand prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il avait et il l'a achetée.

Jn 15, 5-17

5Je suis la vigne, vous êtes les sarments : celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là portera du fruit en abondance car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. 6Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment, il se dessèche, puis on les ramasse, on les jette au feu et ils brûlent. 7Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et cela vous arrivera. 8Ce qui glorifie mon Père, c'est que vous portiez du fruit en abondance et que vous soyez pour moi des disciples. 9Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés ; demeurez dans mon amour. 10Si vous observez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme, en observant les commandements de mon Père, je demeure dans son amour.
11« Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. 12Voici mon commandement : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 13Nul n'a d'amour plus grand que celui qui se dessaisit de sa vie pour ceux qu'il aime. 14Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. 15Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur reste dans l'ignorance de ce que fait son maître ; je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu auprès de mon Père, je vous l'ai fait connaître. 16Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et institués pour que vous alliez, que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure : si bien que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera. 17Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

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