Culte « autrement »
– Tonneins 15 février 2015 – sur « le Salut »
Prédiction
de Pascal LEFEBVRE = voir plus bas
Déroulement du
culte :
Accueil – Grâce / Chant
Introduction
Le culte
« autrement » d’aujourd’hui porte sur le thème du « salut ».
Les Chrétiens
croient en un Dieu Créateur et Sauveur… Mais de quoi sommes-nous sauvés ?
De quoi Dieu nous sauve-t-il ?
Avons-nous
conscience de ce salut dans notre vie quotidienne ? Et avons-nous toujours
besoin de ce salut dans notre monde d’aujourd’hui ?
Depuis les origines, le
christianisme a proclamé le salut de Dieu en Jésus Christ. Au XXème siècle,
nombreuses sont les personnes qui critiquent la conception chrétienne du salut.
K. Marx, par exemple, pensait qu’il n’était qu’un opium pour le peuple, lui permettant
d’accepter les souffrances d’ici-bas. Aujourd’hui, quelle signification donner
au salut ?
Le christianisme a beaucoup
insisté sur une foi permettant au croyant d’être sauvé de la mort en accédant à
la vie éternelle. Mais ce message ne vient-il pas brouiller l’essentiel ? Le
Royaume auquel Jésus invite ses disciples à entrer… n’est-il pas à découvrir
dans l’ici et le maintenant ?
Pour l’apôtre Paul, nous sommes
d’abord et avant tout sauvés de nous-mêmes. Nous sommes sauvés de notre orgueil
(terme qui revient plus de 60 fois sous sa plume) qui nous pousse à nous mettre
en avant, à chercher les meilleures places (cf. Mt 23,6) : bref, à
nous considérer au centre de l’univers.
La
conviction de Paul est que le Christ nous sauve de nous-mêmes, en nous donnant
une identité : celle d’enfants de Dieu. Nous n’avons donc plus à chercher
à en conquérir une. Et cela nous libère de notre soif d’être au centre et au
sommet. Notre vie au quotidien s’en trouve changée : plus de paix, de
confiance, d’estime de soi, et des relations apaisées avec les autres.
Pour
envisager ce thème à la lumière de l’Evangile, je vous propose d’écouter un
passage des Ecritures (Lc 15, 11-32) en nous posant les questions
suivantes : De quoi les deux hommes de cette parabole ont-ils besoin
d’être sauvés ?
Et
ensuite, nous pourrons nous poser la question pour nous-mêmes : De quoi
sommes-nous sauvés ?... De quoi Dieu nous a-t-il déjà sauvés ?... Et
de quoi avons-nous encore besoin d’être sauvés ?
Prière d’illumination
Observation et échange sur une peinture illustrant le texte biblique (vidéo projecteur) : Rembrandt « Le retour du fils prodigue »
A travers cette peinture, que voit-on et que peut-on dire de chacun des personnages ? 1) Le fils cadet 2) le père 3) le fils ainé
De quoi
chacun des deux fils a-t-il besoin d’être sauvé, selon vous ? De quoi le
père les sauve-t-il ?
Prédication
* Pour
essayer voir ce que recouvre le mot « salut » dans cette parabole et
pour chacun de nous… commençons par revenir sur ce récit et dans un premier
temps sur le fils prodigue.
Dans
cette parabole, le plus jeune des deux fils … de quoi a-t-il besoin d’être
sauvé ?
Je note
quelques points, de façon un peu rapide :
Premièrement,
le fils cadet a besoin d’être libéré de sa soif d’autonomie et d’autosuffisance.
Il
quitte le foyer paternel en réclamant sa part d’héritage. Puis il s’en va le
plus loin possible. En fuyant, il pense qu’il ne va réussir à s’épanouir que
par lui-même, par ses propres moyens, loin de la maison paternelle.
Deuxièmement,
le cadet a besoin d’être sauvé de sa façon de comprendre la liberté, de sa
manière d’envisager sa liberté de fils.
Une fois
parti au loin, on apprend qu’il dissipe son bien dans une vie de désordre,
comme si la seule manière qu’il avait trouvé pour se réaliser était de tout
expérimenter, de faire n’importe quoi, de vivre dans une liberté sans freins,
sans bornes.
Mais,
est-ce vraiment cela la liberté ? Cette liberté là est-elle constructive
et édifiante ? Contribue-t-elle à l’épanouissement de « l’être »
et de « l’être en relation » ?
Ne
risque-t-elle pas, au contraire, de l’enfermer dans des comportements
mortifères et aliénants ?
On
apprendra plus tard, que le fils cadet a dissipé sa part d’héritage avec des
filles, des prostituées… ce que fera remarquer le frère aîné.
Troisièmement,
le fils cadet a besoin d’être sauvé du regard calculateur qu’il porte sur la
vie et sur ses relations. Il a besoin de trouver la gratuité et l’amour… de
sortir de la logique de l’intérêt ou de l’intéressement… d’une logique
égocentrique.
En effet,
lorsqu’il se retrouve dans l’indigence et la misère – après avoir dissipé son
bien et alors qu’une famine fait rage – il trouve le premier petit boulot
disponible et devient gardien de cochons. En réalité, il crève de faim.
Face à
cette dégringolade, il rentre en lui-même et se met à réfléchir. L’échec de sa
situation et sa déchéance le conduisent à élaborer une stratégie. Il mijote un
plan dans sa tête. Et nous entendons ce qu’il projette de faire (Je
cite) : « Je vais aller vers
mon père et je lui dirai : "Père, j’ai péché envers le ciel et contre
toi. Je ne mérite pas d’être appelé ton fils. Traite-moi comme un de tes
ouvriers. »
Autrement
dit, c’est la famine et la misère qui le poussent agir ainsi. Ce qui motive le
retour du fils prodigue, ce qui l’intéresse en premier lieu, c’est de pouvoir
survivre, c’est d’être traité comme un des ouvriers du père, un de ceux qui « ont du pain de reste » comme
le précise la parabole.
Assurément,
il n’agit pas d’abord par repentance, mais par calcul. Il a besoin d’être
délivré de cette logique calculatrice, qui ne répond qu’à son intérêt
égocentrique.
Or, c’est
ce qui va arriver, mais de façon inattendue : Au moment où il s’approche
de chez son père – qui ici, bien évidemment, symbolise l’image de Dieu – en
ayant calculé à l’avance tout ce qu’il avait à dire, c’est la surprise. Rien ne
se passe comme prévu.
Le cadet
est accueilli chaleureusement et avec bienveillance tel qu’il est. C’est son
père qui s’avance vers lui, qui se jette à son cou et le couvre de baisers. Il
n’a même pas le temps de dire toute la phrase qu’il avait préparée dans son
cœur que déjà son père veut le parer de sa plus belle robe, qu’il fait tuer le
veau gras et organise une fête en l’honneur du retour de son fils bien aimé.
Alors
que le fils cadet avait calculé son retour en s’arrêtant sur son intérêt
égoïste… tout d’un coup… il rencontre la grâce, l’accueil inconditionnel,
l’amour de son père qui le reçoit tel qu’il est, sans poser de question, sans
un seul reproche.
Plutôt
que des réprimandes ou une engueulade bien méritée, il reçoit des habits de
fête et différentes marques d’honneur : une belle robe, symbole de joie,
des sandales, symboles de liberté, et un anneau, symbole d’une autorité et
d’une dignité retrouvées.
Ainsi
donc, le fils cadet va rencontrer la gratuité de l’amour au lieu même d’où il
venait et qu’il avait fui : chez son père.
Voici le
salut qui advient pour lui : Loin de la maison paternelle, il était comme mort…
perdu… il s’asséchait et mourrait, livré à lui-même. De retour, le voilà revenu
à la vie… le voilà retrouvé, restauré dans son identité de fils… un fils qui se
sait désormais aimé par son père, gratuitement, sans condition.
* Penchons-nous
maintenant un instant sur le fils ainé : De quoi a-t-il besoin d’être
sauvé, de son côté ?
On voit
tout de suite que le frère aîné est dans une autre logique : celle du
mérite.
Il
travaille assidument dans l’exploitation familiale (qui est devenu la sienne depuis
que le partage de l’héritage), et, par là, par son labeur et sa fidélité, il
s’attache à mériter l’amour et la reconnaissance de son père.
C’est
peut-être la raison pour laquelle il se met en colère. En effet, que se
passe-t-il ?
Le fils
ainé est aux champs en train de travailler quand il apprend que son frère vient
de rentrer – ce mauvais frère qui n’a jamais rien fait de bon – et pour qui on
va tuer le veau gras. Il se met en colère parce qu’il ne comprend pas la
manière de réagir de son père (?)
Comment
se fait-il que lui qui a travaillé durement, patiemment, avec persévérance depuis
des années, sans broncher, sans jamais avoir désobéi aux ordres paternels, rien
ne lui ait été accordé, pas même un petit chevreau pour faire la fête avec ses
amis ?
Entre
parenthèses, l’histoire ne dit pas si l’aîné a déjà demandé quoi que soit au
père ? N’a-t-il jamais osé demander quelque chose pour lui-même ?...
pour quelle raison ?... D’où lui vient cette image du père, comme étant un
homme exigeant et peu généreux ? On ne le sait pas.
Quoi
qu’il en soit… que le retour de son vaurien de frère suscite une telle joie
dispendieuse, avec le sacrifice du veau gras… le fils aîné en perd son latin.
La
parabole nous invite ainsi à nous interroger sur cette réaction pour le moins
froide, presque mesquine, du fils aîné. Pourquoi réagit-il ainsi ?
S’il se
met en colère, c’est qu’il n’a pas vraiment perçu qui est son père… ou
peut-être refuse-t-il que son père soit ainsi, aussi bon et miséricordieux.
Que son frère
cadet soit ainsi accueilli… ça lui paraît trop facile… presque scandaleux… en
tout cas, injuste, par rapport à lui… par rapport aux efforts qu’il a toujours
fournis.
A
travers cette parabole, Jésus montre de quoi l’aîné a besoin d’être sauvé
(N’oublions pas que cette histoire s’adresse aussi aux Pharisiens) : Le fils
ainé était enfermé dans la logique du devoir, du mérite… où il faut travailler,
réussir, être le meilleur, pour être à la hauteur, pour mériter l’amour de son
père.
Paul
dirait qu’il vivait sous la loi.
Or, ce
qui vient de se passer avec le frère montre qu’il s’est trompé au sujet de son
père. Celui-ci est dans la logique de la grâce, pas dans celle de la dette, du
donnant-donnant.
A
travers l’accueil paternel de son vaurien de frère, le fils aîné découvre qu’il
n’avait pas besoin d’être un bourreau de travail, de réussir et d’être le
premier, pour mériter la reconnaissance de son père. Il est aimé tel qu’il est…
indépendamment de ce qu’il fait.
C’est donc
bien de cela, de sa mentalité, de sa logique actuelle que le fils ainé a besoin
d’être libéré :
Il a
besoin de quitter la fausse image qu’il s’est forgée de son père… besoin d’être
délivré de la logique du mérite, du devoir, de tout esprit comptable… et peut-être aussi de son orgueil… pour entrer
dans le monde de la grâce… pour se savoir aimé gratuitement, indépendamment de
ses mérites.
C’est cette
paix et cette liberté que va lui offrir son père à travers ses paroles : « Mon enfant – lui dit le père – toi,
tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi »…
autrement dit, sois en paix, tu as bien agi et tu es aimé… tu es mon enfant
fidèle… tu es en communion avec moi… aussi, viens te réjouir pour le retour de
ton frère qui était perdu et qui est retrouvé, sauvé.
* Voilà
donc une parabole qui nous montre le salut que Dieu nous apporte :
A celui
qui est dans la logique de l’égo et de l’autonomie, Jésus montre qu’un retour
est toujours possible vers le Père qui nous libère de notre volonté
d’indépendance et d’autosuffisance, pour nous accueillir tels que nous sommes,
au-delà de nos mauvais désirs, de nos calculs ou nos enfermements.
A celui
qui est dans la logique du mérite, du devoir… où il faut se battre, se
dépasser, pour mériter sa place, la reconnaissance de l’Autre, ou son paradis,
Jésus vient dire : pas besoin de mériter l’amour de Dieu. Il t’est offert
par grâce. Change de regard ! Cesse de penser que Dieu est un juge exigeant, intransigeant ou dur [cf. Mt 25,24]. Rentre
dans la liberté et la joie de Dieu, qui se réjouit pour chacun de ses enfants,
qui se convertit. Change de mentalité, entre toi aussi dans le monde de la
grâce.
L’accueil infini est
le moyen dont Dieu use, pour donner à ses enfants la possibilité de sortir de
la spirale de l’enfermement : enfermement dans l’indépendance
appauvrissante ou enfermement dans le devoir sclérosant. Le père est ici celui
qui offre à chacun la possibilité d’un autre chemin, ouvert sur une vraie
liberté et une vraie relation à l’Autre.
A travers le visage de ce père, nous discernons que la puissance
de Dieu est celle de l’amour… d’un amour qui peut transformer la réalité,
provoquer le changement et faire advenir la nouveauté dans la vie de chacun.
Nous
voyons là deux histoire de salut… et peut-être même une troisième… car le père
aussi connaît une forme de salut avec le retour de son fils cadet.
En effet,
le texte nous dit qu’à la vue de son enfant, le père fut ému aux entrailles, saisi
de compassion. C’est bien qu’il était un père blessé, inquiet pour son fils
perdu… c’est bien qu’il se préoccupe de chacun de ses enfants.
Alors,
dans cette parabole, même le père connaît une forme de salut : il peut
désormais quitter son inquiétude et se réjouir avec son fils retrouvé.
Voilà donc une « figure » de Dieu que cette parabole
nous propose :
Dieu est Celui qui attend, qui nous attend plein d’espérance.
Il est ce père qui accueille et qui pardonne, qui vient à notre
rencontre, pour nous relever et nous offrir une vie nouvelle dans la joie de sa
présence.
Par sa grâce, Dieu nous sauve, il nous donne ou nous redonne
notre identité profonde… une identité imprenable… celle d’enfant… de fils ou de
fille de Dieu.
Amen.
(La prédiction se poursuit
sur un échange avec son voisin… voir suite)
Chant
Transition
Nous
comprenons mieux à travers cette parabole de quoi il s’agit quand on parle de « salut ».
En latin « salvus » veut
dire « guéri ». Être sauvé, c’est être guéri, être délivré, libéré.
Le
Nouveau testament présente un certain nombre de récits de saluts :
guérison et salut d’une homme asthénique qui attend depuis 38 ans au bord de la
piscine de Bethzatha et à qui Jésus a
l’audace de dire un jour « veux-tu guérir ? » ; salut d’une
femme samaritaine enfermée dans la honte et la culpabilité à cause de sa vie
conjugale décousue ; salut d’une femme hémorroïsse considérée comme impure
à cause de ses saignements continus ; salut de Zachée, le riche chef des collecteurs
d’impôts considéré comme un paria,
etc. etc.
L’Evangile
est plein d’histoires d’hommes et de femmes qui ont rencontré le salut de Dieu,
que Jésus apporte ici ou là en prêchant et en guérissant.
Mais, aujourd’hui…
qu’en est-il pour nous ?
Avons-nous
besoin du salut de Dieu dans notre vie ?
Avons-nous
déjà rencontré le salut dans notre existence ? Et de quoi avons-nous été
sauvés ?
D’autre
part, avons-nous encore besoin du salut de Dieu, pour notre aujourd’hui ?
De quoi aurions-nous encore besoin d’être sauvés ?
C’est ce
à quoi je vous propose de réfléchir quelques minutes avec votre voisin.
Echange personnel avec son voisin sur le
thème du salut (temps d’échange et de dialogue)
Avec
deux questions :
-
Est-ce
que j’ai déjà vécu l’expérience du salut dans mon existence ? Est-ce que
j’ai le sentiment que Dieu m’a déjà sauvé de quelque chose ? De quoi Dieu
m’a-t-il déjà sauvé ?
-
Et
de quoi j’aurais encore besoin d’être sauvé pour être plus accompli dans ma vie
personnelle, relationnelle, spirituelle… pour aujourd’hui et demain ?
Temps d’échange
Conclusion
De quoi
a-t-on besoin d’être sauvé ?
Chacun a
une réponse propre à cette question qui dépend de son histoire personnelle.
Ce qui
est sûr, c’est que nous avons besoin de la lumière de Dieu, de sa paix et de
son amour dans notre vie.
Nous
avons besoin d’être libérés de nos enfermements. Et peut-être en premier lieu
de nous-mêmes et de notre égo (pour ne pas dire notre égocentrisme ou notre égoïsme).
Dans la
parabole de Luc, les deux fils ont en réalité un
point commun. Ils représentent – chacun à sa manière – l’homme qui ne se tient
plus « devant Dieu », mais recroquevillé en lui-même, et qui cherche
à se construire par ses propres moyens, ses propres forces, son propre mérite,
en ne comptant que sur lui-même.
Par son amour, Dieu nous accueille… il propose de venir nous
ouvrir, nous libérer des nos prisons, de nos chaînes et nos enfermements :
-
à la fois, des regards ou des jugements des autres qui peuvent
parfois nous enfermer dans le conformisme, la peur, la culpabilité ou la honte.
-
et de nos propres peurs, nos angoisses, nos inquiétudes (face au
lendemain, au risque de la perte, de l’échec, etc.),
-
de notre péché, nos fautes, nos culpabilités,
-
de
nos habitudes, nos mauvais désirs ou nos mauvais penchants, de notre
convoitise,
-
de
notre soif effrénée d’avoir, de pouvoir, de reconnaissance, de réussite, de nos
désirs de toujours plus, etc.
En nous donnant une identité
imprenable, une identité de « fils », Dieu nous libère de tout cela.
Pour autant, il faut ajouter quelque chose
d’important : C’est que ce salut ne peut pas se faire sans nous, sans
notre participation.
Au
minimum – c’est ce que fait comprendre Jésus à ses disciples – il faut un peu de
confiance… il faut répondre par la foi au salut que Dieu nous offre.
Dieu ne
peut pas agir en nous et dans nos vies, si nous ne lui ouvrons pas la porte…
Dieu ne
peut pas nous libérer de nos fardeaux, si nous ne lui confions pas… si nous ne
lui remettons pas ce qui nous pèse…
Dieu ne
peut pas agir, si nous retenons tout ce qui nous enferme par peur… si nous n’osons
pas le lâcher (par crainte, par culpabilité ou par habitude) pour lui confier…
Si nous
souhaitons vraiment que le salut de Dieu entre dans notre vie, nous pouvons le
manifester par notre lâcher-prise, par notre ouverture et notre confiance… en nous
abandonnant à Dieu… en lui remettant tout ce qui nous pèse ou nous préoccupe…
dans l’assurance de sa bienveillance.
Avant de
nous tourner vers Dieu dans la confiance… pour nous en remettre à Lui dans la
prière… je vous invite à chanter.
Chant / Suite du culte…
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