dimanche 14 janvier 2024

Se goûter Un en Dieu

Lectures bibliques : Pro 4, 23 ; Mc 1, 12-15 ; Lc 17, 20-21 ; Jn 17, 1-4. 18-23 (voir en bas de cette page)

Thématique : se goûter Un en Dieu

Prédication de Pascal LEFEBVRE – temple de Talence, le 14 janvier 2024

(Inspirée d’un livre de Nils Phildius, Se Goûter Un en Dieu, ed. Labor et Fides) 



Le début de l’évangile de Marc commence fort, aussitôt après son baptême et son expérience au désert, Jésus appelle ses auditeurs à une conversion, c’est-à-dire à un changement de mentalité… à une nouvelle manière de penser et de vivre notre relation à Dieu… à soi… et aux Autres. 


« Le moment favorable est venu, disait-il, et le règne de Dieu est tout proche ! Changez de vie et croyez à la bonne nouvelle ! » (Mc 1,15)


Quel est ce changement à opérer ?

A quelles transformations nous appelle-t-il ?


Chaque épisode de l’évangile peut apporter une réponse… 

Par exemple : ne pas juger… sortir des mentalités de rivalité ou de division… dépasser la réciprocité, le « donnant-donnant »… s’ouvrir à la confiance, à la compassion et au pardon… entrer dans la gratuité, le don de soi et le partage, etc. 


Ce matin, nous n’allons pas faire une liste exhaustive des appels à la transformation que le Christ nous suggère. Mais je vous propose de nous arrêter sur un des changements qu’il nous offre : changer notre manière de penser et de vivre notre relation à Dieu. 


Jésus déploie plusieurs façon de parler de Dieu… à commencer par l’expression « Père », « notre Père »… qui permet ainsi de dire une grande proximité, une intimité… une relation personnelle et confiante avec Dieu. 

Si Dieu est « Père » ou « Mère », il est comme une Force d’amour inconditionnel… quelqu’Un qui prend soin de nous, comme on porte attention à ses enfants… qui nous offre protection, nourriture, vêtement, santé et bien-être. 


Mais jésus parle aussi de Dieu à travers la notion de « règne de Dieu » ou « Royaume de Dieu » : cet espace où Dieu est mystérieusement présent : 

« Le règne de Dieu est tout proche » disait-il. 


Qu’est-ce ça pouvait bien vouloir dire pour ses disciples ?

Et pour nous, qu’est-ce que ça signifie ?


Le Royaume de Dieu (ou Royaume des cieux) est-il vraiment pour maintenant (pour notre vie terrestre) ou est-il pour après, pour un au-delà (après la mort) ?  Qu’en pensez-vous ?


Disons que s’il est seulement pour après… il n’est pas si proche que cela !


Précisément, la prédication de Jésus est orientée sur ce Royaume de Dieu, un royaume à la fois déjà présent et encore à venir… une réalité qui se manifeste déjà à travers Jésus… et que celui-ci nous appelle aussi à expérimenter, à intégrer ici et maintenant. 


Cette notion… ce concept… ce symbole « Royaume de Dieu » peut nous sembler difficile à appréhender. Mais le Nouveau Testament nous donne quelques indications pour nous permettre de l’approcher. 


D’abord, l’évangile de Luc nous en parle comme d’une réalité intérieure. 


En réponse à un groupe de pharisiens lui demandant quand viendrait le Royaume de Dieu, Jésus répond sans ambiguïté : Le Règne de Dieu ne vient pas comme un fait observable. On ne dira pas : « Le voici » ou « Le voilà ». En effet, le Règne de Dieu est au-dedans de vous. (Lc 17,20-21)

La plupart des traductions écrivent « parmi vous » (ou « à votre portée ») … peut-être pour éviter d’en faire une réalité personnelle ou subjective. Mais, de fait, la version grecque d'origine écrit : entos ùmôn estin - littéralement : « au-dedans de vous il est ». 

Le terme entos (« dans », « au-dedans », « au milieu de ») signifie tout autant « parmi vous » que « à l'intérieur de vous » désignant l'intimité profonde de l'être.  


On peut donc penser – à juste titre – que Jésus invite ses interlocuteurs à chercher au-dedans… dans l’intériorité… à faire de l'introspection, à approfondir la connaissance de soi. 


Il affirme – de façon étonnante – que la réalité divine n’est pas seulement extérieure – au Ciel – mais qu’elle est aussi à l'intérieur de soi : autrement dit que le Ciel peut régner en soi.

Si le Royaume peut être aussi intérieur, cela signifie que l’être humain a un potentiellement un espace en lui (prévu et disponible) pour l’accueillir, cela veut dire que le divin peut manifester sa Présence au plus profond de notre être. 


Il y aurait donc, en nous, un espace de conscience capable de s'ouvrir à l'infini, dans lequel nous nous sentons reliés à tout ce qui est. 

Et bien sûr, nous sommes invités à découvrir ce lieu caché de l’intériorité humaine… ce trésor secret au cœur de notre être, qui sommeille… en attendant avec patience d’être révélé. 


[[ En ce sens, lorsque Jésus emploie différentes images et affirme que le Royaume de Dieu ressemble à un trésor enfoui dans un champ, à une semence semée au sillon de la terre ou encore à du levain plongé dans la pâte… on peut penser qu’il en train de nous appeler à accueillir le Royaume de Dieu à l'intérieur de nous. ]]


Il est possible que cela se produise : des mystiques, de nombreux témoins de la foi… depuis Jésus…  ont vécu des expériences spirituelles… à commencer par les apôtres et les auteurs du Nouveau Testament…


Un jour, il arrive que la conscience soit touchée par la Grâce divine et que nous soyons touchés par un appel : Une clarté surprenante nous touche le cœur. 

Nous connaissons alors une émergence de l'Être profond, comme une aube nouvelle irradiée de joie et d'amour. 

Dans l’espace du cœur profond, le Royaume de Dieu se révèle enfin à l'être humain.

Avec cette affirmation que le Royaume est intérieur, on s'approche d'une vision non duelle de la spiritualité chrétienne, où chacun de nous, poussière d'étoiles, serait appelé à faire Un avec le Tout et donc pourrait être uni à la Réalité divine.  Avouez que c’est une vision stimulante !


Cette vision vient contrecarrer et écorner un peu l’image traditionnelle de l'Église occidentale qui tend à parler de Dieu comme le Tout Autre… pour séparer radicalement l'humain de Dieu, et distinguer totalement la créature pécheresse de son Créateur saint et parfait. 


Le Christ vient nous dire ici, au contraire, que l’infini peut se manifester dans le fini… que l’Inconditionné peut se gouter dans le conditionné… et vient ainsi valoriser notre humanité comme le lieu où peut aussi demeurer le Divin.  Quelle nouvelle extraordinaire !


L’apôtre Paul, lui-même, semble aller dans ce sens. Puisqu’il évoque, dans ses lettres, cette expérience spirituelle de l’habitation intérieure de Dieu dans le corps, à plusieurs reprises. 


Je cite : Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Co 3,16)
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ? (1 Co 6,19)
ou encore : Nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : J'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. (2 Co 6,16)


Ainsi, il appelle les disciples du Christ à élargir l'espace de leurs voûtes intérieures, à découvrir en eux un espace de conscience laissant passer la présence du Souffle de Dieu… et à nous recevoir comme une petite chapelle, comme un temple ou même une cathédrale… capable d’accueillir la Présence spirituelle de Dieu.

Mais, dès lors, si nous prenons au sérieux cette potentialité…  si nous pouvons cherchez le Ciel en nous… et non plus seulement à l’extérieur… plusieurs questions se posent :  


Comment s’ouvrir à cette réalité ? comment déboucher la Source en nous ?

Comment accéder à ce sanctuaire intérieur où le divin peut demeurer en moi ?


C’est certainement le fruit de la Grâce… mais cela n’exclut pas de nous mettre en route pour accueillir et recevoir cette Grâce. 


Je note plusieurs pistes que nous offrent les évangiles : 


  • D’abord, nous ouvrir à la disponibilité et la confiance. C’est ce que Jésus affirme lorsqu’il appel, par exemple les disciples à accueillir le règne de Dieu, à la manière d’un enfant (cf. Mt 19,14 ou Mc 10, 13-16)… c’est-à-dire en se rendant pleinement ouvert, avec un cœur simple, disponible et confiant. 


  • Ensuite il invite les personnes qu’il croise sur sa route à entamer un chemin d’unification ou de guérison intérieure (pour intégrer tout ce que nous sommes : nos zones de lumière, mais aussi nos zones d’ombre… ou comme le dit la psychanalyse : pour que ce qui est inconscient devienne aussi conscient).


  • Ce travail de pacification nous amènera à une réorientation de notre égo et de nos désirs, pour les tourner vers une préoccupation spirituelle.


  • Pour cela, il faut consentir à entrer dans un processus d’abandon, de lâcher-prise : il faut accepter d’aller vers un désencombrement, un détachement, une dé-préoccupation du « moi » (cf. Mc 8, 35-36), pour laisser place au vrai « Soi » qui est uni à Dieu.


Si Jésus invite ses auditeurs à lâcher l’égo pour réorienter notre désir et nous tourner vers Dieu… ce n’est pas un hasard… c’est que nous sommes souvent tiraillés intérieurement entre les désirs ou les besoins de l’égo (besoins de reconnaissance, de réussite, de séduire, de paraître, de briller, …) et les désirs de notre esprit, qui réclame Dieu… qui désire « l’infini » et « l’éternité ». 


[[ C’est d’ailleurs, dans les évangiles, la question posée par le jeune homme riche (cf. Mc 10, 17-22). Vous savez ce jeune homme qui interroge Jésus sur le moyen d’hériter la vie éternelle. 

Au fond de lui, il y a une insatisfaction… il veut « plus » que ce qu’il a déjà, plus que le confort de la richesse ou le confort moral (celui d’appliquer la loi) ou la certitude religieuse (de se sentir en règle avec Dieu) … il veut recevoir la Vie – la vie en plénitude : mais comment faire ?  Son désir caché est en réalité infini : il ne réclame rien de moins que l’éternité ! ]]


La plupart du temps, en fait, nous n’écoutons pas les désirs enfouis de notre esprit… nous vivons plutôt un sentiment de division. 


C’est un constat : Notre monde nous pousse à l’activité… nous sommes sollicités de toute part…  Notre expérience humaine, c'est souvent le sentiment d'une dispersion, d'une division, d'un éclatement. Cet éclatement est d'abord extérieur : la vie, et le monde autour de nous vont dans tous les sens. 


Mais ce sentiment de dispersion est aussi intérieur : l'existence nous apporte tellement d'informations, de stimuli de tous ordres que nous n'arrivons pas toujours à les gérer. 

Cela provoque des conflits en nous qui sont susceptibles ensuite rejaillir sur les autres. 

Nous sommes parfois débordés par tout ce qui survient dans la vie : nous sommes écartelés intérieurement entre différentes parts de nous-mêmes qui peuvent se retrouver en tension les unes avec les autres.

Nous nous sentons déchirés entre des envies, des désirs contradictoires, entre l'intellect et l'instinct, entre le besoin de solitude et le rêve d'être entourés par des amis ou une famille.


En plus de ce fractionnement intérieur, il y a aussi parfois le sentiment que nous avons d'être coupés de la Source, d'être séparés de l'origine de la Vie, du Père. Comme si nous n'étions pas présents à Lui. Il y a donc beaucoup de raisons qui font que nous ne sommes pas Un, pas unifié avec notre centre. 


[[ Et peut-être qu’on pourrait parler ainsi du mot « péché », comme le fait d’être « décentré »… décentré vis-à-vis de notre vocation d’enfant de Dieu. ]]


C’est à partir de ce sentiment de désunion ou de tension intérieure que démarre la recherche de tous les mystiques : ils se mettent en quête de l'unité perdue avec soi, avec Dieu, et avec toute la création. Et c'est aussi la quête des chercheurs spirituels d’aujourd’hui… qui tentent de se recentrer en pratiquant, par exemple, la méditation de pleine conscience ou des temps de prières personnelles.


Les Chrétiens, eux… ont un avantage : ils peuvent suivre l’exemple de Jésus : 


Lorsque nous regardons Jésus, nous avons l’image d’un être humain totalement centré et unifié.
Dans l’évangile de Jean, quand Jésus affirme : Le Père et moi nous sommes UN (Jn10,30), il souligne qu’il a résolu cette tension intérieure. Il a réussi cette unité du ciel et de la terre, du divin et de l'humain, de la lumière et de l'ombre, de l'esprit et la matière. Il a comme rassemblé tout ce qui était dispersé dans une seule unité avec Dieu.

En lui, la vie et la Source de vie ne sont qu'une seule et même chose : il n'est pas séparé de l'Être qui le fait être. L'au-delà de Dieu est au-dedans de lui. 


Ainsi, il nous montre le chemin… et c’est en ce sens qu’on peut comprendre la fameuse prière d’adieu de l’évangile de Jean – au chapitre 17 : Que tous soient UN, comme Toi, Père, Tu es en moi, et comme JE-suis en Toi, qu'eux aussi soient UN en Nous. (Jn17,21) 


Jésus prie ici son Père pour que chacun puisse vivre cette même expérience d'unité intérieure, pour que chacun soit Un avec le Père, comme lui est Un avec le Père, c'est-à-dire qu'Il nous aide à nous réconcilier, chacune et chacun, avec nous-mêmes, avec chacune de nos parts.

Mais Jésus ne fait pas que prier, il invite ses disciples à découvrir ce même chemin d'Unité, pour que, disait-il : là où est JE-suis, vous soyez vous aussi (Jn14,3). Il affirme que nous pouvons aussi accéder à cette unité intérieure. 


C'est peut-être même le but de notre vie : goûter, nous aussi, que le Père et JE / le Père et moi / ne faisons qu'UN.


Quelques mots pour conclure…


A l’heure des bonnes résolutions de la nouvelle année… nous pensons souvent à notre corps physique : par exemple, entamer un régime après les fêtes, arrêter de fumer ou de boire, prendre soin de sa santé, faire du sport, manger bio et équilibré, etc. C’est sans doute une bonne chose… mais peut-être pourrions-nous aussi penser, cette année, à donner plus de place à notre esprit… à notre intériorité… Car il y a une place en nous susceptible de se connecter à l’Esprit saint… de s’ouvrir au Souffle de Dieu en nous. 


Alors… de quelle manière allons-nous, cette année, nous mettre à l’écoute de cette parole de changement que Jésus nous propose ?

Comment prendre soin de notre intériorité ? 


Marcher à la suite de Jésus, ce n’est pas seulement écouter les enseignements éthiques de l’évangile, pour les mettre en pratique dans nos relations avec les autres… c’est aussi suivre Jésus dans cet espace d’unité intérieure avec Dieu. 

Il ne parlait que de cela : il l'appelait le Royaume, il osait dire qu'il était intérieur, dans l'intimité de l'être où se fait la danse de l'humain et du divin qui ne font qu'Un.


En ce sens, la vie de Jésus n'est pas seulement à contempler de l'extérieur : elle évoque plutôt les étapes de notre propre vie et elle nous donne un chemin non pas seulement d'adoration, mais qui nous indique : comment chacun peut découvrir qui il est en réalité : un fils, une fille de Dieu… qu’il est donc potentiellement prêt à s’ouvrir et s’unir au divin.


Je crois que c’est là une magnifique nouvelle qui nous est rappelée pour commencer l’année !


A la suite de Jésus, nous pouvons aussi – chacun à notre façon, dans notre unicité, notre singularité –… nous pouvons incarner la Vie et l’Amour de Dieu… comme l’a réalisé Jésus qui a pleinement accueilli l’Esprit du Père, et qui est ainsi devenu le Christ. 


Le Christ nous appelle à nous ouvrir à une expérience intérieure : se « goûter » Un en Dieu… que nous puissions aussi expérimenter cette possibilité que le Père et Je / le Père et moi, nous sommes Un. 


Lorsque je parle de la possibilité de se « goûter » en Dieu… cela veut aussi dire réciproquement que Dieu Se « goûte » lui aussi en nous… Dieu expérimente la vie terrestre à travers nous… Puisque c’est par amour que nous existons, c’est par joie de Se « goûter » dans notre vie que Dieu nous a créés.

Ainsi donc, chers amis, à partir de cette unité intérieure, nous pourrons alors faire une autre découverte tout aussi bouleversante : 

Si nous sommes Un avec nous-mêmes, avec notre vrai Soi, nous sommes Un avec Dieu, mais aussi avec les autres, avec le cosmos tout entier, solidaire avec tout le Vivant. 

C’est cela l'Un, l'unité à laquelle nous sommes toutes et tous appelés.


Qu’il nous soit donné de le découvrir pleinement cette année !  

Bonne Année spirituelle à tous !  


Amen. 



Lectures bibliques


Proverbes 4, 23 :

« Veille sur ton intériorité plus que sur toute autre chose, car c’est là que jaillit la vie »


Mc 1, 12-15

Aussitôt après [son baptême], l'Esprit le pousse dans le désert. 

Jésus y resta pendant quarante jours et il fut mis à l'épreuve par Satan. Il était avec les bêtes sauvages et les anges le servaient.

Après que Jean eut été mis en prison, Jésus se rendit en Galilée ; il y proclamait la bonne nouvelle de Dieu. 

« Le moment favorable est venu, disait-il, et le règne de Dieu est tout proche ! Changez de vie et croyez à la bonne nouvelle ! »


Lc 17, 20-21

Les pharisiens demandèrent à Jésus quand viendrait le règne de Dieu. Il leur répondit : « Le règne de Dieu ne vient pas comme un événement qu'on pourrait voir venir. 

On ne dira pas : “Voyez, il est ici !” ou bien : “Il est là !” Car, sachez-le, le règne de Dieu est au milieu de vous / parmi vous / au-dedans de vous. »


Jn 17, 1-4. 18-23 (TOB)

1 Après avoir ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie

2 et que, selon le pouvoir sur toute chair que tu lui as donné, il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. 

3 Or la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. 

4 Je t’ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que tu m’as donnée à faire. […]


18 Comme tu m’as envoyé dans le monde, j’envoie [ceux que tu m’as confiés] dans le monde. 

19 Et pour eux je me consacre moi-même, afin qu’ils soient eux aussi consacrés par la vérité.

20 « Je ne prie pas seulement pour eux, je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi : 

21 que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu’ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m’as envoyé. 

22 Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes un, 

23 moi en eux comme toi en moi, pour qu’ils parviennent à l’unité parfaite et qu’ainsi le monde puisse connaître que c’est toi qui m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. 


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