Lectures bibliques : Lc 16, 14-16. 19-31 ; Jn 13,35 + Mt 5, 13-16 (volonté de Dieu) = voir textes en bas de cette page
Thématique : Ouvrir les yeux et les cœurs / Parabole du riche et de Lazare
Prédication de Pascal LEFEBVRE / 22-09-2024 à Bordeaux
Voilà le genre de parabole (cf. Luc 16, 19-31) susceptible nous interpeler et de nous poser un certain nombre de questions dérangeantes :
Jésus détestait-il les riches ? Peut-on raisonnablement être chrétien (suivre la voie du Christ) et vouloir être riche en même temps ?
Faut-il avoir peur de l’au-delà - de l’avenir - lorsqu'on vit dans le confort et l’opulence ?
Les riches sont-ils promis à la damnation ? ou à une sorte de malédiction éternelle dans l'au-delà ?
C’est le type d’interrogations qui pourraient facilement nous venir à l’esprit, en écoutant Jésus dans l'Évangile de Luc. Car l’évangéliste semble collectionner un certain nombre de textes éminemment critiques à l'égard de la richesse et de l’argent.
Pensons, par exemple, aux Béatitudes de Luc (cf. Lc 6, 20-26) avec leur formule « Heureux les pauvres… / Malheureux les riches »… Ou encore à l’épisode de la rencontre du jeune homme riche qui finit par se retirer tristement… ou simplement à la parabole du riche insensé (cf. Lc 12, 13-21).
Aujourd’hui encore cette parabole du riche et de Lazare ne semble pas très réjouissante… en tout cas pour les plus fortunés.
Rappelons d'abord qu'il s'agit d'une parabole, c'est-à-dire d'une image, d'une comparaison… qui est censée nous appeler à un déplacement… à un changement de mentalité.
Une interprétation trop rapide ou simplement fondamentaliste risquerait de nous enfermer dans un schéma trop simpliste : A lire trop vite ce passage, en effet, on pourrait en déduire facilement que les riches sont promis à l’enfer, tandis que les pauvres auront accès au paradis. Les choses se passeront ainsi ! Fin de la discussion !
Mais s’agit-il vraiment de cela avec cette parabole ?
Dans cette petite histoire, la première question qui se pose à l’auditeur est la suivante :
Quel est le projet de vie / l’objectif de vie de l’homme riche de la parabole ? Qu’a-t-il fait de son existence ?
Son but semble assez simple ! En quelque mots, il s’agit de faire la noce et la fête ; de profitez au maximum ; de jouir de la vie ; de vivre dans le confort, l'abondance et le luxe.
La parabole ne nous dit pas que l'homme est mauvais, ni même méchant.
Il ne semble pas faire de mal à quiconque…. en tout cas en apparence…
Car, dans les faits… nous ne savons pas vraiment d'où il tient sa richesse… Est-elle le résultat d’un héritage familial… ou la tient-il de l'exploitation d’autres personnes… ou de l'exploitation de la planète ? Rien ne nous est dit à ce sujet.
Le problème, en réalité, ne paraît pas être la richesse elle-même. Mais l'indifférence du riche à l'égard des autres, et en particulier, à l'égard, des plus démunis, comme Lazare.
Car l'homme riche semble vivre en circuit fermé, enlisé dans son égoïsme. Il n'est pas méchant, mais séparé des autres.
Autant dire que Jésus n'est pas contre la fête, puisqu'il prend souvent l'image du banquet ou des noces pour parler du Royaume de Dieu… pour parler de la joie à laquelle nous sommes appelés.
Mais faire la fête ne peut pas être l'unique but de la vie… et surtout, s’il s’agit de faire la fête tout seul : ça n’a pas beaucoup de sens !
La véritable joie est toujours partagée !
Aussi les contrastes mis en avant dans cette parabole font facilement ressortir la situation paradoxale du riche et de Lazare :
L’un est riche de biens, vêtu de pourpre et de lin, mais pauvre en relations. Il ne semble pas éprouver d’amour… on ne connaît pas son nom, ni son identité.
Quant à l’autre, Lazare, son nom signifie « Dieu à mon secours » « Dieu aide »… comme s’il voulait dire : en dépit des apparences, « Dieu vient toujours en aide »… « Dieu aide à travers nous »… ou encore, à qui peut l’entendre : « aide-moi, et le ciel t’aidera » !
Le détail du nom à son importance : le fait que Lazare garde son nom, nous révèle qu'il continue à vivre en relation avec les autres, malgré sa situation et sa misère.
Lazare vit ainsi devant la maison du riche… Il est - pour ainsi dire - en travers de sa route. Il dérange.
Pourtant, il fait désormais partie du décor : Le riche ne le voit plus… contrairement aux chiens - animaux méprisés dans le Judaïsme du 1er siècle - … des chiens qui, eux, semblent voir Lazare, et même prendre soin de ses plaies, à leur manière.
Faut-il voir ici un trait d’humour noir de la part de Jésus… qui montre des chiens - certes impurs - mais beaucoup « humains » (beaucoup plus proches, affectueux et attentionnés) - que l’homme riche.
La parabole brosse ainsi un contraste saisissant entre deux styles de vie : Une vie d’aisance - vécue dans l’entre-soi et l’indifférence - Contre une vie de pauvreté et de misère.
C’est alors que la vie terrestre s’achève… Le sort intermédiaire des deux personnages est le même : ils meurent tous les deux.
Mais voilà qu’ils se retrouvent dans une situation renversée dans l’au-delà.
A l’image d’un miroir inversé, la situation des protagonistes se trouve totalement retournée… de sorte que - comme l’annonce ailleurs l’Evangile - les derniers deviennent premiers, et inversement.
Désormais, Lazare monte : il se trouve du côté de la lumière et de la vie. Tandis que le riche descend : il se trouve du côté obscur. Mais, à nouveau, la séparation entre les deux personnages est toujours là : un grand abime les sépare.
L’image de ce renversement apparent pose question : s’agit-il d’un retournement de situation… ou seulement d’une suite… d’une continuité de ce qui était déjà en mouvement et en jeu ?
A priori, la situation dans l’au-delà peut nous paraitre renversée par rapport à la situation initiale… Mais l’est-elle vraiment ? N’est-elle pas une sorte de prolongement de la situation précédente ?
Je veux dire : le riche était-il du côté de la vie… avant sa mort ?
n'était-il pas - en réalité - déjà du côté de la mort ?
N'était-t-il pas déjà mort à toute compassion ? Mort à la relation ?
Dans son indifférence, il ne voyait déjà plus personne autour de lui… plus de visages humains.
En présentant la situation finale comme une conséquence de ce qui s’est déjà tissé dans l’existence terrestre… la parabole nous laisse entendre que l’homme riche s'est lui-même condamné à l’isolement, par un centrage exclusif sur son propre égo.
L’égo (le « moi ») disparaissant avec la mort… il ne récolte que ce qu’il a semé en matière de relations… c’est-à-dire : rien ! Le néant !
Il ne reste plus rien de ce qu'il a construit… puisque, en réalité, il n’a fondé sa vie que sur des apparences trompeuses… Il n’a rien construit en matière de relation et d’amour avec les autres.
A première vue, le message de la parabole semble clair… Mais, pourtant, il n’est pas seulement une leçon sur la rétribution… Car alors, ce ne serait pas l’Evangile.
Il est davantage à comprendre comme un appel, une vigilance, un avertissement, qui révèle ce qu’est la vie :
Ce qui rend vivant, c'est d'entrer en relation, c'est de voir les autres, de les entendre, d’entrer en dialogue, de les comprendre, de les aider et les aimer…
Et toi… nous dit la parabole… quel est ton but ?
Quelle est ton projet de vie ?
Comment te situes-tu par rapport cet appel du Seigneur ?
Quelles sont tes priorités dans la vie ?
À travers cette comparaison, cette image… cette simple histoire… Jésus, rappelle à ses auditeurs que ce qui n'a pas été fait ici-bas, ne pourra pas être fait plus tard.
L'ouverture de notre existence - dans sa dimension relationnelle, dans sa dimension « compassionnelle », altruiste - commence ici et maintenant, dans notre incarnation.
L'Évangile est ainsi à entendre comme un appel à la transformation de notre existence présente.
Toute personne est appelée à être ou à devenir un être humain « pleinement humain », c’est-à-dire un être de paroles, de relations et d’échanges.
Ce n'est pas plus tard, ce n'est pas demain (quand les conditions seront plus favorables ou quand nous aurons le temps) que nous sommes appelés à ouvrir notre cœur.
C’est ici et maintenant que nous pouvons commencer à regarder les autres, à entendre leur joie ou leurs maux… et à les accueillir… malgré leur solitude, leur isolement ou leur pauvreté.
En bref, Jésus, nous appelle à ouvrir les bras… à tendre les mains… pour trouver la vie…
Ce n'est pas seulement « une bonne morale » sur laquelle débouche cette petite histoire… une bonne morale qui voudrait juste dire que les pauvres seront consolés et réconfortés…
Mais c’est un appel existentiel à une transformation - produite par la parabole elle-même - puisqu'elle nous saisit et nous informe - à travers une comparaison - de notre « vocation »… de ce qui est attendu de nous dans cette existence… pour trouver la vie.
Le Christ nous rappelle que le moment est venu (et qu’il n’est pas encore trop tard) pour prendre nos responsabilités… pour prendre cette vie à bras le corps… pour tisser des relations… pour ouvrir les yeux et élargir son coeur.
Encore une fois - il faut peut-être insister - le problème de l'homme riche n'est pas sa richesse… Car on est toujours « le riche » de quelqu’un, et « le pauvre » - « le Lazare » - de quelqu'un d’autre.
Le problème de l’homme de la parabole, c'est son indifférence, c'est son insensibilité, c'est qu'il n'a pas ou plus le cœur sur la main… qu’il ne ressent pas ou plus de compassion.
Et c'est le danger que l'évangéliste Luc pointe à travers ses différents récits, par lesquels il condamne - à travers la richesse - en réalité : l’égoïsme, l'avidité, l’indifférence ou l’idolâtrie.
Quand on est dans l'abondance, on risque de ne plus se poser de questions, on risque de ne plus voir le manque ou le malheur autour de nous… on risque d’oublier notre vulnérabilité humaine… et tout simplement de tomber dans l’aveuglement.
Cet aveuglement trouve malheureusement des échos dans notre actualité… Car c’est toujours le risque aujourd’hui… que la plupart des hommes politiques millionnaires et des grands de ce monde… souffrent de la même cécité… et se retrouvent totalement déconnectés de la réalité vécue par la grande majorité des gens… en particulier des plus précaires.
D’ailleurs, ce que pointe ici l’évangéliste Luc est vrai à l’échelle personnelle, des individus… comme à l’échelle de la société et des Etats :
Les pays les plus riches se soucient-ils vraiment des plus pauvres ?
Tout montre le contraire… et chacun pense le plus souvent d’abord à lui-même et ses propres intérêts : son pouvoir, sa force, sa sécurité, ses privilèges et ses richesses… avant de regarder ailleurs.
Cette petite parabole, nous invite donc à un changement profond de regard : Il s’agit, premièrement, de garder les yeux ouverts autour de soi… d'élargir sa vision et sa conscience. Et, deuxièmement, de garder le cœur ouvert, et d’entrer dans la compassion et la solidarité.
Puisque nous partageons une destinée commune - ici-bas et au-delà - il nous appartient de sentir ce lien entre nous et d’agir comme si nous n’étions pas séparés les uns des autres.
C’est peut-être une leçon de la parabole : nous rappeler que le sort des uns est lié au sort des autres… que nous sommes tous unis… et solidaires…
Et que si nous pensons que tel n’est pas le cas dans notre existence, nous risquons de prolonger cette pensée et cette séparation également dans l’au-delà.
Il faut se rendre compte que cette histoire a du être choquante pour les contemporains de Jésus :
A cette époque, où, dans le Judaïsme, on voyait la richesse comme une bénédiction et la pauvreté, comme une sorte de malédiction divine, le Christ opère un véritable renversement… en rappelant que les chances de vie sont inégalement réparties dans l’existence… et que cela ne peut nous laisser insensibles ni indifférents.
Bien sûr… nous ne savons pas pourquoi notre monde semble parfois si inégalitaire, si injuste… Nous ne sommes pas à la place de Dieu…
Mais nous savons aussi que l’homme est souvent « un loup » pour l’homme… que l’égoïsme et l’avidité peuvent facilement accroitre les injustices, rendre aveugle et même écraser et tuer.
Alors, bien sûr, nous ne pouvons pas en rester là ! Il nous est rappelé que nous pouvons faire « notre part »… et lutter - à notre mesure - contre les injustices sociales et sociétales… en partageant équitablement les ressources de ce monde… en ouvrant les yeux… en vivant dans la solidarité.
La parabole ne dresse donc pas uniquement le portait caricatural d’un « mauvais riche », en l’opposant à un « bon pauvre »… comme une sorte de systématisation de ce schéma. Il ne s’agit pas de cela !
Il s’agit - je crois - de la question du sens de la vie - dans sa dimension relationnelle -… il s’agit de vivre avec conscience… dans la liberté et la responsabilité, dans l’amour et la solidarité.
La fin de la parabole est également intéressante… Elle nous montre que le riche n’est pas un méchant homme… malgré - ou plutôt à cause - de son destin funeste… il pense à sa famille, à ses frères…
Il voudrait leur éviter de faire les mêmes erreurs, leur éviter le même sort… Mais la réponse qu’il reçoit vient lui signifier que tout ce qui est nécessaire de savoir a déjà été dit et révélé…
Il n’est pas besoin d’une révélation spéciale ou supplémentaire, pour entendre cet appel au partage fraternel, il suffit d’être à l’écoute des Écritures.
Jésus utilise ainsi la parabole pour dire aux Pharisiens qui aimaient l’argent qu’il ne suffit pas d’appliquer la Loi pour acheter sa tranquillité, se dédouaner de ses responsabilité ou se débarrasser de l’esprit des Écritures : il faut être capable de voir le pauvre à sa porte.
Pour conclure… il y aurait encore un danger à lire cette parabole de façon trop rapide et manichéenne : ce serait de penser que le riche n’a qu’à tendre la main et ouvrir son portefeuille… tandis que le pauvre n’a qu’à accepter avec reconnaissance l’aide apportée.
Cette lecture serait certainement trop simpliste, car elle oublierait que l’appel à la transformation - à la conversion - concerne chacun… et pas seulement les plus riches… mais aussi les plus pauvres.
Dans l’évangile, quand Jésus apporte soutien, réconfort ou guérison … il donne courage et confiance… il réintègre dans la société… Mais il dit aussi : « lève-toi, prends ton grabat et marche » ! (Jn 5 / Mc 2)… Il appelle chacun à la résilience et la responsabilité de sa propre vie … et pas à vivre seulement grâce aux autres… ni aux dépend d’eux.
La solidarité mutuelle doit être synonyme de responsabilité partagée… chacun étant appelé à donner le meilleur de lui-même.
En conséquence, une lecture plus large nous invite à comprendre que le riche comme le pauvre sont invités à entrer dans la nouvelle mentalité du Royaume, axée sur le don de soi et le service du prochain.
Et, bien entendu… si tous les riches et les Lazare de notre monde… entraient dans cette nouvelle mentalité du don de soi et de la solidarité… le monde serait certainement meilleur.
Alors, qu’il en soit ainsi !, chers amis… Et que cela commence avec nous !
Qu’il en soit ainsi, en premier lieu et déjà, dans notre église… dans notre communauté… riche ou pauvre… expérimentons ensemble l’évangile offert par le Christ : ayons à coeur de nous accueillir les uns les autres… d’entrer en relation et en dialogue les uns avec les autres… de nous soutenir les uns les autres… d’ouvrir nos coeurs et nos maisons… et de servir ensemble le Seigneur.
Et souvenons nous de ces paroles du Nouveau Testament : « Si vous avez de l'amour les uns pour les autres - dit le Christ - alors tous sauront que vous êtes mes disciples. » (Jn 13, 35). Amen.
Lectures bibliques
Mt 5, 13-16 (volonté de Dieu)
13 « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur, comment redeviendra-t-il du sel ? Il ne vaut plus rien ; on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes.
14 « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée. 15 Quand on allume une lampe, ce n'est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. 16 De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu'en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux.
Suite des lectures bibliques
Luc 16, 14-16. 19-31
14 Les Pharisiens, qui aimaient l'argent, écoutaient tout cela, et ils ricanaient à son sujet. 15 Jésus leur dit : « Vous, vous montrez votre justice aux yeux des hommes, mais Dieu connaît vos cœurs : ce qui pour les hommes est supérieur est une horreur aux yeux de Dieu.
16 « La Loi et les Prophètes vont jusqu'à Jean ; depuis lors, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu est annoncée, et tout homme déploie sa force pour y entrer. […]
19 « Il y avait un homme riche qui s'habillait de pourpre et de linge fin et qui faisait chaque jour de brillants festins. 20 Un pauvre du nom de Lazare gisait couvert d'ulcères au porche de sa demeure. 21Il aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche ; mais c'étaient plutôt les chiens qui venaient lécher ses ulcères.
22 « Or le pauvre mourut et fut emporté par les anges au côté d'Abraham ; le riche mourut aussi et fut enterré. 23 Au séjour des morts, comme il était à la torture, il leva les yeux et vit de loin Abraham avec Lazare à ses côtés. 24 Alors il s'écria : “Abraham, mon père, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l'eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre le supplice dans ces flammes.” 25 Abraham lui dit : “Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu ton bonheur durant ta vie, comme Lazare le malheur ; et maintenant il trouve ici la consolation, et toi la souffrance. 26 De plus, entre vous et nous, il a été disposé un grand abîme pour que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le puissent pas et que, de là non plus, on ne traverse pas vers nous.”
27 « Le riche dit : “Je te prie alors, père, d'envoyer Lazare dans la maison de mon père, 28 car j'ai cinq frères. Qu'il les avertisse pour qu'ils ne viennent pas, eux aussi, dans ce lieu de torture.” 29 Abraham lui dit : “Ils ont Moïse et les prophètes, qu'ils les écoutent.” 30 L'autre reprit : “Non, Abraham, mon père, mais si quelqu'un vient à eux de chez les morts, ils se convertiront.” 31 Abraham lui dit : “S'ils n'écoutent pas Moïse, ni les prophètes, même si quelqu'un ressuscite des morts, ils ne seront pas convaincus.” »
Jean 13, 35 « Si vous avez de l'amour les uns pour les autres, alors tous sauront que vous êtes mes disciples. »
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