Mt 15, 21-28
Lectures
bibliques : Mt 10, 5-8 ; Mt 15, 21-31
Loi / volonté de Dieu : Ep 2,11-22
Thématique :
la foi d’une païenne / Quand Dieu choisit une femme étrangère pour révéler à
Jésus le caractère universel de sa mission
Prédication de
Pascal LEFEBVRE / Tonneins, le 30/11/14 = voir plus bas, après les lectures
Lectures
Mt 10, 5-8
5Ces douze [disciples], Jésus les envoya
en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le
chemin des païens et n’entrez pas dans une ville de Samaritains ; 6allez
plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. 7En
chemin, proclamez que le Règne des cieux s’est approché. 8Guérissez
les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons.
Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
Mt 15, 21-31
Partant de là,
Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. 22Et voici
qu’une Cananéenne vint de là et elle se mit à crier : « Aie pitié de
moi, Seigneur, Fils de David ! Ma fille est cruellement tourmentée par un
démon. » 23Mais il ne lui répondit pas un mot. Ses
disciples, s’approchant, lui firent cette demande : « Renvoie-la, car
elle nous poursuit de ses cris. » 24Jésus
répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison
d’Israël. » 25Mais la femme vint se prosterner devant
lui : « Seigneur, dit-elle, viens à mon secours ! » 26Il
répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le
jeter aux petits chiens. » – 27« C’est vrai,
Seigneur ! reprit-elle ; et justement les petits chiens mangent des
miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » 28Alors
Jésus lui répondit : « Femme, ta foi est grande ! Qu’il t’arrive
comme tu le veux ! » Et sa fille fut guérie dès cette heure-là.
29De là Jésus gagna les bords de la mer de
Galilée. Il monta dans la montagne, et là il s’assit. 30Des
gens en grande foule vinrent à lui, ayant avec eux des boiteux, des aveugles,
des estropiés, des muets et bien d’autres encore. Ils les déposèrent à ses
pieds, et il les guérit. 31Aussi les foules
s’émerveillaient-elles à la vue des muets qui parlaient, des estropiés qui
redevenaient valides, des boiteux qui marchaient droit et des aveugles qui
recouvraient la vue. Et elles rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Prédication
* C’est toujours
avec étonnement que nous pouvons découvrir ou redécouvrir cette page de
l’évangile.
Jésus ne nous
est pas présenté sous un jour habituel, comme un Christ accueillant et
généreux, prêt à aider et à guérir, prêt à dialoguer avec les uns ou les autres
ou à répondre aux Pharisiens… mais, de façon très humaine, comme un homme fatigué
et pressé, qui cherche à se mettre à l’écart, à s’isoler le temps de reprendre
souffle… et qui même là, à la frontière entre territoire Juif et païen, se
retrouve encore dérangé par des sollicitations en tout genre.
* Pourtant, ce
c’est pas un Jésus indifférent que nous présente ce passage… mais un Jésus centré
sur sa mission : sauver les brebis perdues de la maison d’Israël (Mt 15,24)
… annoncer que le Royaume, le monde
nouveau de Dieu, est devenu tout proche (Mt 4,17)… appeler les Juifs qu’il
rencontre à changer de mentalité, à faire confiance à Dieu et à rechercher la
justice (Mt 4,17 ; 6,30.33).
C’est un Jésus
tellement préoccupé par cette tâche difficile, qu’il ne prend pas le temps de
répondre aux sollicitations d’une femme cananéenne qui crie vers lui.
(Rappelons – entre parenthèses – que les Cananéens sont les ennemis
héréditaires des Juifs).
Si cette femme étrangère
s’adresse à lui, c’est certainement que sa renommée de guérisseur, sa
réputation de thaumaturge, devait le précéder partout où il se déplaçait. C’est
sans doute que le maître devait être régulièrement interpelé et accaparé ici ou
là, en vue d’accomplir tel ou tel acte de guérison.
Alors…
finalement… il est tout à fait possible que Jésus soit las et fatigué :
lassé d’être constamment interrompu et dérangé…
lassé d’être considéré comme un distributeur automatique de miracles… et
qu’il ait décidé cette fois-ci de résister, de refuser… de continuer sa route
sans tourner la tête.
Evidement, le
comportement de Jésus peut nous sembler étonnant. Mais, en réalité, ne
répond-il pas à un projet… un projet de salut ?
En effet,
comment Jésus pourrait-il sauver le monde à lui tout seul ?
Certes, il vient
apporter le salut … mais ce salut, il doit d’abord le transmettre à ses
disciples qui travaillent avec lui et à ses concitoyens, aux plus proches… afin
qu’ils se convertissent… afin que de proches en proches, touchés par la grâce
et l’Esprit saint, ils puissent, à leur tour, transmettre la Bonne Nouvelle du
salut de Dieu.
Cette mission répond
donc à une logique : Face au surcroit de travail, en vue de l’advenue du
Royaume…. face aux multiples demandes de guérison, de salut, de libération…
personne ne peut régler toute la misère du monde à lui seul – y compris Jésus.
Il doit d’abord
se concentrer sur sa mission première : guider et rassembler les brebis
perdues d’Israël. Ensuite, on verra pour les autres nations quand d’autres
disciples auront été trouvés et formés. Une chose à la fois ! A chaque
jour suffit sa peine (cf. Mt 6,34) !
Bien entendu… on
peut quand même être surpris par l’attitude dure de Jésus, qui semble presque
insensible aux souffrances de cette femme. Mais, en réalité, nous-mêmes – à
notre niveau – n’agissons-nous pas de la même manière ?
Que faisons-nous
face aux nombreuses sollicitations des associations caritatives, des ONG, des
pauvres, des SDF, des réfugiés, des malheureux dans la rue ou ailleurs… face à
toute la misère du monde, ici à nos portes, ou là-bas, à l’autre bout de la
planète ?
On ne peut pas
répondre à tout !
Comme Jésus,
dans ce passage, nous avons tendance, nous aussi – même si ça paraît cruel et
injuste – à établir des priorités dans nos actes de solidarité et de charité, à
faire des choix en assumant notre part de responsabilité.
Personne ne peut
régler, à lui seul, toute la misère du monde. Et ce n’est pas ce que nous
demande l’Evangile. Mais chacun peut porter sa part et travailler à un monde
meilleur… en commençant par son prochain.
Jésus en est
pleinement conscient… lui qui assume ici sa mission, sans culpabilité… lui qui se
sait envoyé, d’abord et avant tout, pour agir auprès des siens, du peuple
d’Israël… de ce peuple qui a reçu un appel particulier de Dieu, pour éclairer
les autres nations (Gn 12,3 ; Mt 5, 14-16).
Ce n’est donc pas
par indifférence ou égoïsme que Jésus refuse son aide à cette pauvre femme.
Mais c’est avec courage, parce qu’il sait être animé par une mission
particulière de laquelle il ne veut pas se départir, sur laquelle il veut
rester concentré.
* Malgré tout, ce
récit nous montre que les choses ne vont pas en rester là : Finalement,
Jésus ne va pas pouvoir faire autrement que d’habitude… lui qui ne cesse d’être
à l’écoute et d’entrer en dialogue avec celles et ceux qui croisent son chemin.
Nous assistons
tout au long de cette rencontre à un dialogue presque dérangeant, où Jésus va se
faire de plus en plus provocant et où la Cananéenne va répondre point par point
aux remarques négatives, jusqu’à ce que Jésus finisse par céder à sa requête.
On peut penser
que cet entretien avec cette étrangère intelligente et persévérante, a été
déterminant pour lui :
La femme l’a non
seulement contraint à élargir le champ de sa mission… mais elle lui a sans
doute permis de prendre pleinement conscience du projet de Dieu : un salut
universel ouvert à tous les humains, indépendamment de leur appartenance
religieuse préalable.
Evidement cette
découverte était assez inconcevable et révolutionnaire au 1er siècle
de notre ère. Mais, en réalité, elle l’est encore aujourd’hui pour de nombreux de
Croyants, qui pensent que seuls les membres confessants de leur Eglise ou de
leur communauté peuvent avoir accès au salut de Dieu.
Or, notre
passage interroge précisément cette vision religieuse exclusiviste… et même
cette conception d’un Dieu qui exclurait les uns au profit des autres ?
* Si vous le
voulez bien… reprenons brièvement les termes de ce dialogue :
- C’est la femme
étrangère qui prend l’initiative, qui va à la rencontre de Jésus, qu’elle
reconnaît tout de suite comme le Messie, « fils de David ». Elle
demande la guérison – la vie – pour sa fille tourmentée par un mal (v.22).
- D’abord, dans une
attitude qui peut nous sembler sévère, presque insensible, Jésus ne lui répond
pas un seul mot (v.23).
Comme je le
disais à l’instant cette apparente indifférence de Jésus peut nous questionner,
au premier abord. Mais… soyons honnêtes !… ne faisons nous pas la même
chose quand nous ne répondons pas ou plus aux sollicitations de celles et ceux
qui demandent notre aide pour survivre ou manger – quelques pièces – sur le
trottoir ?
A force (et
c’est surtout vrai dans les grandes villes), ces hommes et ces femmes de la rue,
de la gare ou du métro…. nous finissons par ne même plus les voir, par les
ignorer.
Faut-il y voir
de l’indifférence ? ou davantage une manière de nous recroqueviller sur
nous-mêmes ?… peut-être par impuissance, par lassitude ou pour nous
protéger de la misère qui nous assaille ?
- Quoi qu’il en
soit, ici, ce sont les disciples qui réagissent (v.23). Face à l’insistance de
cette femme, ils prient leur maître de faire quelque chose, afin de congédier
l’importune.[1]
- Ainsi, Jésus
finit par répondre à ses cris, en rappelant le sens de sa mission : Il ne
peut pas s’intéresser aux non-Juifs, aux païens. Il doit se focaliser sur sa
mission auprès d’Israël (v.24)… Autrement dit, il ne fera rien pour elle.
- Mais la femme
insiste à nouveau, elle se prosterne devant lui et sollicite encore son aide
(v.25).
- Jésus lui
répond toujours de façon négative (v.26), traitant les Juifs d’« enfants »,
de « fils »… et les païens – dont elle fait partie – de « petits
chiens »… un diminutif péjoratif, presque humiliant… qui établit une sorte
de frontière entre les purs (les croyants, les enfants) et les impurs (les
païens, les chiens)… qui rappelle que les goyim,
les étrangers, sont a priori exclus
du banquet messianique.
On ne peut jeter
aux petits chiens le pain destiné aux invités, aux fils. Ce ne serait « pas
bon » (v.26)… ce serait « contraire à la volonté de Dieu » !
C’est ce que Jésus laisse entendre à cet instant.
- Contre toute
attente, la femme ne reçoit pas les paroles blessantes de Jésus comme une
insulte. Elle ne conteste même pas sa manière de voir. Elle n’émet aucun argument
contraire… aucun jugement.
Au lieu de
s’opposer à ce que dit Jésus, elle s’appuie sur sa parole ; elle
l’approuve. Elle accepte cette perspective d’être exclue, de n’avoir aucun
droit, d’être traitée comme un chien, par amour de sa fille malade.
En même temps,
elle rebondit sur l’image du « pain » employée par Jésus, en ajoutant
la notion de restes… de « miettes » (v.27).
Si elle est
comme les « petits chiens », alors elle peut bien profiter du surplus
qui n’est pas consommé par les invités… des quelques miettes qui tombent de la
table des « enfants », qu’elle appelle maintenant des
« maîtres ».
Puisqu’elle est
un chien… elle se contentera de miettes du règne de Dieu.
- Et voilà que
Jésus – surpris par la réaction de son interlocutrice – se retrouve piégé. Devant
cette foi et cette humilité hors du commun, il abandonne toute résistance. Il est
obligé d’adopter son point de vue… de considérer la situation non plus en
maître, mais à partir du dessous de la table… c’est-à-dire du point de vue des
petits.
Les petits
chiens mangent les miettes qui tombent sous la table, c’est indéniable. Il ne
peut pas l’interdire. Il ne peut donc que se plier au désir de cette mère qui
agit par amour de son enfant, avec perspicacité et sagesse. Il exauce ainsi sa
prière (v.28).
La femme – par
son audace et à sa persévérance – a finalement gagné ! Mieux encore, elle
fait réaliser à Jésus que les païens sont peut-être prêts à s’ouvrir à la bonne
nouvelle du salut, à la nouvelle mentalité du règne de Dieu.
* Le lecteur de
l’Evangile ne peut qu’admirer la grande intuition de foi de cette étrangère,
qui perçoit – à juste titre – qu’au banquet du Royaume le pain n’est pas
compté : il y en a en surabondance pour tous et personne ne risque d’en
manquer.
Ainsi, ce qu’on peut
donner aux second (ici, aux païens) n’enlève rien aux premiers (aux Juifs, à ce
peuple que Dieu a choisi pour être lumière des nations).
L’intuition de
cette femme fait percevoir à Jésus que le temps est désormais proche où même les
petits chiens seront admis dans la salle du banquet. Elle lui fait comprendre
que la volonté de Dieu, son projet pour l’humanité, ne se cantonne pas au
peuple d’Israël : Tous les humains peuvent entrer dans le monde nouveau de
Dieu, pour autant qu’ils accueillent avec confiance le message de salut
proclamé par Jésus.
C’est en raison
de sa simplicité et de son discernement que Jésus loue sa foi[2]… une foi
qui ne s’inscrit pas dans la logique du mérite, de la revendication… mais une
foi humble et sincère, qui appartient à l’économie de la grâce : qui sait
se contenter des miettes… qui ne demande que des miettes au Seigneur capable de
donner le pain de vie (cf. Jn 6).
C’est bien en
cela que sa foi est admirable : En réalité, cette femme ne demande rien
pour elle-même. Elle agit pour sa fille. Elle est tellement humble, qu’elle reconnaît
son indignité et sa pauvreté. Elle avoue ne rien mériter, n’avoir droit à rien…
ou presque : des miettes.
Auprès de Jésus,
elle sollicite seulement la grâce et le salut de Dieu, dont elle a un besoin
vital.
* Nous pouvons tirer plusieurs
enseignements de ce récit :
- D’une part, la
Cananéenne, par sa persévérance et son humilité, nous offre un exemple, un
modèle de foi :
Son attitude –
qui s’appuie sur la parole de Jésus dans laquelle elle se glisse jusqu’à
percevoir une brèche pour sa propre vie – nous appelle à ne pas nous décourager
dans la prière, même quand il semble que celle-ci tarde à être entendue ou
exaucée.
Par ailleurs,
elle nous montre que la douceur et l’humilité peuvent être facteurs de
transformation.
- D’autre part,
le changement de comportement de Jésus est également intéressant :
Bien entendu, il
nous rappelle que nous ne pouvons pas tout faire… qu’il convient d’assumer nos
choix et nos responsabilités dans nos actes de solidarité et de charité. Nous
ne sommes pas appelés à sauver le monde, mais à agir et à œuvrer là où nous
sommes, autour de nous, en commençant par nos prochains, nos frères et sœurs
les plus proches.
En même temps,
on voit bien que Jésus a accepté de changer d’attitude vis-à-vis de cette
femme : D’intransigeant qu’il était, il s’est peu à peu laissé déplacer et
émouvoir par cette mère de famille qui n’a pas eu peur d’aller jusqu’au bout de
sa demande.
En dialoguant
avec elle… il a accepté de remettre en question sa manière de voir… de se
détourner de sa mission première… grâce à la douce ténacité de cette femme qui
s’est rendue proche de lui.
C’est très
important de noter que cette femme s’est rendue proche de Jésus. Dans
l’évangile quelqu’un interroge Jésus et lui demande « Qui est mon prochain ? » (Lc
10,29, voir Lc 10, 25-37).
Le prochain –
celui que Jésus nous appelle à aimer comme nous-mêmes (Mt 22,39) – ce n’est pas
seulement celui qui est proche de moi du fait d’origines communes (familiales,
ethniques ou sociologiques), ou celui dont je pense être proche, à cause d’une
proximité de foi, de religion ou d’idéaux partagés… le prochain, c’est aussi
celui que je ne choisis pas : celui qui se rend proche de moi… parce qu’il
vient croiser ma route… parce qu’il vient m’interroger, m’interpeller, me
solliciter, ou même me déranger.
Parfois… par
leur attitude et leur interpellation… ce sont les autres qui m’invitent à questionner
mes convictions… à bousculer mes a priori
ou mes préjugés… qui me permettent de cheminer dans la foi, dans mes
certitudes ou mes représentations.
Ce qui est
intéressant ici, c’est que ce soit le fait d’une femme étrangère… de quelqu’un qui
occupe vraiment à la dernière place pour un Juif pieux du 1er
siècle.
A cause de cette
rencontre inattendue … grâce à la foi de cette femme païenne qui s’est rendue
proche de Jésus… celui-ci va désormais entrevoir le caractère universel de sa
mission.
Certes, cette
femme ne respecte sans doute pas toutes les prescriptions de la Torah, sans doute est-elle assez
ignorante sur le sujet… et sans doute n’adhère-t-elle pas à une confession de
foi pleinement orthodoxe… mais qu’importe ! Sa foi est grande !
Elle a cru – de tout son cœur, de toute son âme, de toute son intelligence – au
salut apporté par Jésus, le fils de David, l’envoyé de Dieu.
Grâce à lui,
elle croit que Dieu peut faire toute chose nouvelle dans sa vie… dans la vie de
celles et ceux qui se confient à Lui.
* Ainsi… chers
amis… c’est à une triple grâce… une
triple transformation de vie que nous assistons dans ce récit :
- Pour Jésus, ce
cadeau c’est qu’une femme étrangère lui fasse comprendre l’étendue de sa
mission : non seulement pour les enfants d’Israël, mais pour toutes les
nations.
- Pour cette
femme c’est de comprendre, qu’elle que soit sa place, qu’elle peut faire partie
de la tablée, de la famille de Dieu.
- Pour sa fille,
c’est d’être guérie grâce à l’action du Christ et la foi de sa mère.[3]
Mais cette
histoire n’est pas seulement le récit d’une rencontre passée. Aujourd’hui
encore, nous pouvons, nous aussi, être renouvelés et transformés dans notre vie
par la foi :
Alors… osons
suivre l’exemple de cette « petite femme »[4] :
Reconnaissons humblement
que nous ne pouvons pas nous suffire à nous-mêmes, et croyons avec force qu’il
est possible de vivre de la grâce de Dieu.
Dès lors,
laissons Dieu agir dans nos cœurs : accueillons, en nous, l’amour et la
guérison qu’il nous offre, pour transformer peu à peu nos vies.
Amen.
[1] La parole des disciples
est ambiguë. Elle peut être traduite par « renvoie-la » ou
« libère-la » (v.23). En fait, peu importe… pourvu qu’elle cesse de
crier après eux.
[2] Jésus dira que sa foi
est « grande » : c’est l’unique mention d’un tel compliment dans
tout le Nouveau Testament !
[3] Je reprends ces trois
points d’une méditation d’Elian Cuvillier.
[4] Je reprends
l’expression d’une prédication de Luther.
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