Lectures
bibliques : Mc 12, 28-34 ;
Mt 5, 43-48 ; Q 6, 20-23 (ou Lc 6, 20-23)
(= Voir ci-dessous, après la prédication)
Thématique :
l’amour universel du prochain, pour répondre à l’amour inconditionnel de Dieu
Prédication de
Pascal LEFEBVRE / Marmande, le 08/10/16.
(Inspiré d’une
méditation de Jean Marc Babut)
Prédication
* Nous abordons,
aujourd’hui, avec ce passage de l’Evangile, ce qui est au cœur de
l’enseignement de Jésus, ce qui est considéré comme « les commandements
les plus importants » pour les croyants. Et c’est justement la question
que pose le scribe à Jésus : Qu’est-ce
qui est le plus important de tout ? Qu’est-ce qui est fondamental et
prioritaire ?
Evidement, nous
connaissons tous la réponse de Jésus – qui constitue ce qu’on appelle « le
sommaire de la loi » : l’amour de
Dieu et l’amour du prochain.[1]
Pourtant, en les
relisant ce texte, deux choses peuvent nous interroger sur le fond :
-
Premièrement,
comment est-il possible de nous demander d’aimer ? L’amour peut-il vraiment
être commandé ? (puisque nous appelons ça un « commandement »)
-
Deuxièmement,
que signifie vraiment le fait que dans ce passage de l’Evangile les deux « commandements »
semblent intrinsèquement liés… que l’amour de Dieu et du prochain soient mis
sur le même niveau d’exigence ?
* Le premier
point porte sur l’exhortation, l’injonction « tu aimeras Dieu… » ou… « tu
aimeras ton prochain… ». Il est évidement que cela pose difficulté, si
nous pensons à l’amour tel que nous le concevons souvent, c‘est-à-dire comme un
« sentiment ».
En effet, un
sentiment ne se commande pas ; il ne se décrète pas… alors comment peut-on
nous appeler à aimer ?
La réponse est
relativement simple : pour la Bible, « aimer » est moins une
affaire de sentiment qu’une façon d’être avec l’autre ou d’agir en sa faveur.
Lorsque Jésus
appelle par exemple ses disciples à aimer sans condition, sans espoir de
retour… jusqu’à « aimer ses ennemis » (Mt 5, 43-48)… il est évident
qu’il ne nous demande pas d’éprouver un sentiment de sympathie ou d’attachement
envers des ennemis ou des personnes qui nous font du mal. Ce qu’il demande,
c’est de stopper la violence (c’est d’éviter d’entrer dans l’engrenage de la
réciprocité, de la relation de miroir « donnant-donnant »)… c’est d’agir
avec eux, comme s’ils n’étaient pas nos ennemis… c’est de les considérer d’abord
comme des frères, comme des égaux.
« Aimer »
est ici de l’ordre du faire, de l’agir… des actes… plutôt que d’un sentiment.
« Aimer
Dieu », c’est chercher à faire ce qu’il attend de nous… à savoir, agir de
la même manière que Lui. Ce que Jésus explique dans l’Evangile, lorsqu’il
appelle ses disciples à imiter Dieu : « soyez
miséricordieux, comme Dieu est miséricordieux »… soyez bons avec les
autres, comme Dieu est bon avec vous et avec chacun… sans condition (cf. Lc
6,36 ; Mt 5, 45 ; voir aussi Ep 4,32).
Et « aimer
notre prochain », c’est commencer par le considérer comme « notre
prochain », comme « un frère »… et le traiter ainsi comme Dieu
l’attend de nous, c’est-à-dire comme Dieu le traite lui-même, avec
bienveillance.
Il ne s’agit
donc pas d’un sentiment.
Pour la Bible,
« aimer », c’est d’abord « agir », « faire »,
« entreprendre ».
Il s’agit
d’entrer dans une nouvelle mentalité… où l’on prend l’initiative du bien, du
« bien être » et du « bien faire », quelle que soit la
personne en face de nous… qu’elle le mérite /ou non… qu’elle soit sympathique
/ou non… qu’elle soit proche (de ma famille, de mon cercle d’amis, de ma
religion, de mon pays) /ou non.
Pour la Bible,
« aimer », c’est d’abord « faire »… agir positivement, de
façon inconditionnelle.
En ce sens,
l’exhortation « tu aimeras ton
prochain, comme toi-même » peut nous éclairer. On peut la comprendre à
la lumière de la « règle d’or ». Elle n’est qu’un manière abrégée de
dire : « tu aimeras ton
prochain, comme tu aimerais qu’on t’aime toi-même ».
Autrement dit, « tu agiras avec ton prochain, comme tu
voudrais que l’on agisse pour toi… et comme tu agirais toi-même pour toi ».
Ce que Jésus affirme
ailleurs en disant : « Tout ce
que vous voulez que les homme fassent pour vous, faites-le vous-mêmes [d’abord]
pour eux ! » (Mt 7,12 ; Lc 6,31). En d’autres termes :
prenez l’initiative du bien !
* Le deuxième
point à souligner, c’est que ce passage de l’Evangile semble lier les deux
aspects : « l’amour de Dieu » et « l’amour du
prochain », de façon inséparable l’un de l’autre… comme s’il s’agissait,
en fait, d’une seule et même chose : comment et pourquoi ? (B) Et
qu’est-ce qui est vraiment nouveau dans cet enseignement ? (A)
(A) Je
commencerai par essayer de vous montrer qu’il y a ici deux nouveautés dans la
manière de penser de Jésus. Si nous rapprochons ce que Jésus a fait (par ses
actes et ses guérisons) de ce qu’il dit, ici (d’aimer notre prochain), nous
pouvons reconsidérer la définition du prochain par rapport au Premier Testament :
« (1) Tout
d’abord, quand Jésus parle du prochain, il ne se réfère pas seulement au
compatriote coreligionnaire ou à l'étranger qui, vivant en Israël, s’est déjà
plus ou moins assimilé, membre de la même communauté nationale, sociale ou
religieuse.
Pour Jésus, on
le voit en le suivant au fil de l’Évangile, le prochain c’est aussi, par
exemple, le possédé de Gérasa de l’autre côté du lac – vous savez bien, celui
qui couchait dans les cimetières et que personne ne pouvait maîtriser –.
Pour Jésus, le
prochain c'est encore la femme syro-phénicienne qui venait le supplier de
délivrer sa fillette d’un démon.
Pour Jésus le
prochain, ce sont encore ces quatre mille païens qu’il a nourris en partageant
avec eux ce que la petite troupe [des disciples] avait prévu pour son propre
repas.
Cette façon que
Jésus a de voir un prochain même dans l’étranger païen qu’il rencontre, ça c’est
vraiment nouveau. »[2]
Et, bien sûr,
cette nouveauté est d’une grande actualité pour nous. Car, dans notre situation
contemporaine, nous comprenons, du coup, que nos prochains, ce ne sont pas
seulement nos frères chrétiens, ni nos compatriotes de la République française…
ce sont aussi les étrangers, les migrants, les réfugiés… que nous avons bien du
mal à accepter ou à accueillir.
La tentation du repli
sur soi et du communautarisme (même à l’échelle de la République ou de la
Nation – on parle de « communauté nationale ») est grande, en ces
temps difficiles. Même en Angleterre, un mouvement de « préférence
nationale » se fait jour. (Nous en avons entendu parlé cette semaine aux
infos sur Arte.) Certains militent pour donner prioritairement du travail aux
uns plutôt qu’aux autres, en raison de leur origine ou de leur nationalité…
oubliant du même coup que le prochain, ce n’est pas seulement celui qui a le
même drapeau que moi sur sa carte d’identité, c’est plus largement tout être
humain.
« (2) La
seconde nouveauté qui apparaît quand Jésus cite lui-même et rapproche les deux
commandements du sommaire de la loi, c'est ce qu'aimer veut dire pour lui.
Dans le livre du
Lévitique la phrase « Tu aimeras ton
prochain comme toi-même » vient à la fin de toute une série de
recommandations concernant précisément «
le prochain » au sens étroit du mot : le compatriote, le
coreligionnaire.
On s'aperçoit
alors que pour le livre du Lévitique aimer son prochain, c'est essentiellement
veiller à ne pas lui faire de tort. Mais pour Jésus, si on s'en tient seulement
aux quelques exemples que j'ai énumérés il y a un instant, aimer son prochain
va beaucoup plus loin.
Puisqu'on n'aime
vraiment qu'avec des actes, aimer son prochain c'est d'abord ne pas faire de
différence selon ses origines ou ses croyances. C'est travailler à le libérer
des puissances cachées qui le maintiennent en servitude. C'est lui accorder le
temps qu'il faut, c'est partager avec lui ce que l'on a, etc.
C'est tout
l'Evangile qu'on pourrait citer ici pour illustrer ce que Jésus entend par
aimer son prochain. »
On le voit,
aimer son prochain (à la manière de Jésus), cela n'a rien d'évident. C’est
exigeant. Cela réclame des actes et cela engage toute la vie. C'est peut-être
pour cela que nous y sommes rarement champions.
[ Et c’est
peut-être pour cela aussi que Jésus annonce à ses disciples, qui adopteront
cette nouvelle manière de voir les choses (cette nouvelle mentalité et ce
nouveau comportement), qu’ils risquent de rencontrer un certain nombre de
difficultés, d’oppositions et de critiques, voire de persécutions… car quand on veut étendre la définition du
prochain, de façon universelle, à tout être humain, on s’oppose forcément à
ceux qui veulent limiter cette définition en fonction de leurs seuls
intérêts : économiques, politiques ou religieux, pour protéger leurs
privilèges, leur façon de voir, leur avoir et leur pouvoir.
On comprend donc
mieux pourquoi Jésus, dans ce qu’on appelle habituellement « les
béatitudes » (ici, reconstituées dans la Source Q, en Q 6, 20-23, ou aussi
en Lc 6, 20-23), prévient ses disciples qu’ils risquent de rencontrer l’hostilité
de tous ceux qui préfèrent privilégier leur communauté religieuse ou nationale.
Mais Jésus
assortit cet avertissement, cette menace de persécution qui pèse sur ses
disciples, d’une promesse : C’est pour ça qu’il dit « Heureux… »
ou « quel bonheur pour vous… » à ses disciples. Cette promesse, c’est
celle d’être du bon côté : celui des Justes… celui de Dieu, qui aime tout
être humain de façon inconditionnelle, puisque, indistinctement, il fait lever
son soleil sur les bons et les méchants, et pleuvoir sur les justes et les
injustes (Mt 5,45).
Pour Jésus… ceux
qui agissent en faveur de tous… et pas seulement d’eux-mêmes, de leurs intérêts
ou de ceux de leurs proches… sont dans la bonne voie : celle du royaume,
du monde nouveau de Dieu.
Même s’ils
risquent l’hostilité de beaucoup, ils sont en réalité dans la lignée glorieuse
des prophètes, des porte-parole de Dieu, qui, tels Esaïe ou Osée (par ex Es 1,
10-17 ; Os 6,6), appelaient à ne pas seulement aimer Dieu par des rites,
des traditions religieuses ou des sacrifices, mais à véritablement agir envers
le prochain avec bonté, générosité et solidarité, notamment envers les plus
petits, les plus faibles, parmi nos frères. ]
(B) Enfin, pour
essayer de répondre à la question que j’évoquais tout à l’heure… à savoir que
l’Evangile – et même l’enseignement de l’Eglise – semble lier les deux
« commandements » : « l’amour de Dieu » et
« l’amour du prochain », de façon inséparable l’un de l’autre, comme
s’il s’agissait, d’une seule et même chose… la raison en est explicitée à
plusieurs endroits du Nouveau Testament :
-
D’une part, Jésus l’affirme ici (Mc 12, 28-34) : Aimer Dieu et aimer son
prochain sont aussi importants l’un que l’autre.
-
D’autre part, la première épitre de Jean le confirme (cf. 1 Jn 2, 7-1 ; 4,
20) : On ne peut pas aimer Dieu, si on aime pas son prochain. Mais aimer
son prochain ne remplace pas l’amour que nous devons à Dieu. Les deux
commandements vont de pair. Ce que Jean dit de la façon suivante : « Celui qui n’aime pas son frère, qu’il
voit, ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas » (1 Jn 4, 20b).
-
Enfin, nous avons la parabole du jugement dernier (en Mt 25, 31-46) où il est
fait un lien explicite entre le plus petit parmi nos frères et le Christ
lui-même. Agir pour son prochain, c’est d’une certaine manière, agir pour le
Christ lui-même. Nous ne sommes pas des êtres isolés, mais en communion les uns
avec les autres. Il n’y a pas de séparation entre l’autre, le Christ et
moi : nous sommes unis par Dieu, par le fait que nous soyons tous
« enfants de Dieu ».
Ainsi, comme le
souligne Jésus, si les deux commandements d’amour ne peuvent être honorés
qu’ensemble, c’est pour nous rappeler que, contrairement à ce que nous pensons,
nous sommes incapables de vivre seuls. C’est pour nous dissuader de penser
« chacun pour soi », pour nous dissuader de comprendre notre vie,
comme si nous étions le centre du monde et que tout ce qui est autour de nous
n'était là que pour être à notre service.
Au contraire, l’Evangile
affirme que notre vie n’est viable et épanouie que si elle est tournée vers un
autre que nous, vers Dieu qui veut nous sauver de nos mauvais démons (de notre
égocentrisme et de notre égoïsme, pour nous libérer et nous guérir) et vers
celui que Jésus appelle « le prochain », qui nous permet de nous
ouvrir au monde, de nous dépasser et d’élargir nos horizons… puisqu’il attend
de nous que nous lui offrions un peu de notre personne : un peu de notre
temps, un peu de ce que nous avons, un peu de notre cœur.
* En conclusion…
je crois qu’il est important de garder en mémoire ce lien entre le commandement
d’amour de Dieu et du prochain… parce qu’il est révélateur de ce que Dieu
lui-même attend de nous.
Dieu n’exige
rien de nous pour lui-même : il n’est pas un monarque, quelque part dans le
ciel, qui attendrait que nous le servions ici-bas comme des esclaves et qui
nous donnerait quelques récompenses ou quelques faveurs, en échange. Non ! Jésus nous parle de Dieu
comme un « Père » (un Père bien-aimant) plutôt que comme un
« roi ».
Le règne de Dieu – le monde nouveau de
Dieu –, dit Jésus, est à notre portée… parmi nous… entre nos mains : il
est en nous (Lc 17, 20-21).
Et du coup, si Dieu est en nous comme nous sommes en Lui – c’est en tout cas ce
que Jésus affirme dans l’évangile de Jean, lorsqu’il dit : « je suis
dans le Père comme le Père est en moi » (Jn 14, 10-11 ; 14, 20 ;
10,30) – nous pouvons comprendre, comme l’Evangile nous le confirme à nouveau
ce matin, que ce que Dieu veut et attend de nous, nous concerne « nous »
(nous personnellement et nous tous) et pas Lui seul, comme s’il était
indépendamment de nous.
L’amour
universel du prochain est une manière de répondre à l’amour de Dieu, c’est un
moyen de montrer à Dieu que nous l’aimons… un moyen aussi de répondre en
conscience à notre lien, notre unité et notre solidarité de destin avec tous
les humains et avec la création toute entière.
Ce que Dieu attend
de nous… « ce qu’il veut de nous... c'est que nous changions notre manière
de vivre et que nous apprenions enfin à aimer le prochain qui croise notre
route. Et c'est en aimant ce prochain comme nous-mêmes que nous montrerons à
Dieu que nous l’aimons vraiment, Lui.
Le scribe qui
dialoguait avec Jésus avait déjà compris cela. C'est pourquoi Jésus conclut
leur rencontre en lui disant : Tu n’es
pas loin du monde nouveau de Dieu ».
Quand le double
commandement d'amour sera pleinement entré dans notre vie, alors nous aussi,
nous ne serons pas loin du monde nouveau
de Dieu.
Amen.
Lectures bibliques
Mc 12, 28-34
Un scribe
s’avança. Il les avait entendus discuter et voyait que Jésus leur avait bien
répondu. Il lui demanda : « Quel est le premier de tous les
commandements ? » Jésus répondit : « Le premier,
c’est : Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l’unique
Seigneur ; tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de
toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force. Voici le
second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas
d’autre commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe lui dit :
« Très bien, Maître, tu as dit vrai : Il est unique et il n’y en a
pas d’autre que lui, et l’aimer de tout son cœur, de toute son
intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, cela
vaut mieux que tous les holocaustes et sacrifices. » Jésus, voyant qu’il
avait répondu avec sagesse, lui dit : « Tu n’es pas loin du Royaume
de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Mt 5, 43-48
« Vous avez
appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton
ennemi. Et moi, je vous dis : Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui
vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux
cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber
la pluie sur les justes et les injustes. Car si vous aimez ceux qui vous aiment,
quelle récompense allez-vous en avoir ? Les collecteurs d’impôts eux-mêmes
n’en font-ils pas autant ? Et si vous saluez seulement vos frères, que
faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’en font-ils pas autant ?
Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est
parfait. »
Q 6, 20-23 :
En regardant ses
disciples, Jésus dit: « Quel bonheur pour vous, les pauvres, parce que c'est à
vous qu'est le monde nouveau de Dieu [=le royaume] !
Quel bonheur
pour vous qui souffrez de la faim, parce que vous aurez de quoi être rassasiés
!
Quel bonheur
pour vous qui êtes à la peine, parce que vous recevrez du secours !
Quel bonheur
pour vous, quand on vous insultera, qu'on vous persécutera et qu 'on dira toute
sorte de mal sur vous à cause du Fils de l'homme ! Soyez alors dans la joie,
dans la plus grande joie, parce qu'il y a pour vous beaucoup à recevoir dans le
ciel [= en Dieu]. C' est comme cela en effet qu'on a persécuté les prophètes
qui sont venus avant vous. »
[1] Ce sont deux versets du Premier Testament. Le premier est tiré du
Deutéronome : « Tu aimeras le Seigneur
ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta
force ». Le second vient du Lévitique : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
[2] Les paragraphes entre
« … » citent Jean Marc Babut, dans Actualité de Marc, Cerf, 2002,
p.270-275.
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