Lectures bibliques : Jn 20, 1-10. 19-31 = voir lectures en bas de cette page
Thématique : Choisir la confiance
Prédication de Pascal LEFEBVRE, le 07/04/24 - à Bordeaux - temple du Hâ
Faut-il « voir » pour « croire » ou « croire » pour voir ?
Jésus l’affirme : « Bienheureux ceux qui ont cru sans avoir vu ! » (v.29)
Savez-vous que la plupart du temps dans la vie, nous faisons partie de ces bienheureux ! Nous sommes participants de cette béatitude !
En effet, dans la plupart des choses que nous entreprenons, la foi précède la vue : d’abord « nous croyons » et ensuite « nous voyons ».
Si vous ne me croyez pas… voici quelques exemples :
- Lorsque quelqu’un se lance dans la cuisine pour préparer un bon repas… d’abord, il y croit … il croit qu’avec la bonne recette, les bons ingrédients et un peu de savoir-faire (par exemple, avec un bon livre de recettes qui part de l’expérience des autres), il va être capable de réussir la préparation du plat choisi, dans laquelle il se lance… et ensuite, au bout du compte, lorsque le travail est achevé, il voit le résultat… et constate s’il a été à la hauteur de sa foi préalable.
- Autre exemple : lorsqu’un jeune passe un concours ou un entretien d’embauche, c’est la même chose : d’abord, il se prépare, il met toutes les billes de son côté… il travaille sa matière ou sa présentation… et puis il se rend à son examen ou son entretien, avec toute la force de la foi et de la confiance que tout va se passer au mieux (s’il s’est bien préparé)… et puis, quelques temps après, il verra : il aura (avec un peu de persévérance) le résultat de son audace et de son courage.
- Un dernier exemple encore, avec celui de l’entrepreneur, qui veut monter son entreprise : d’abord, il a une idée lumineuse… il se renseigne, il fait une étude de marché, de risques… puis il trouve des financements… il travaille, il s’engage, il y croit… il se lance, il s’investit à fond… et finalement, au bout de quelques années… il verra le résultat de son engagement et de sa croyance.
Dans tous ces exemples, il est d’abord question de foi : le « croire » précède toujours le « voir »… Alors pourquoi en serait-il autrement dans le domaine de la spiritualité ?
Pourquoi ne ferions-nous pas confiance à Dieu, à Jésus, aux disciples ?
Pourquoi devrions-nous « voir » – pourquoi exiger des preuves – avant de nous engager ?
Dans la vie (comme je viens de vous le montrer à travers quelques exemples), la plupart du temps, les choses fonctionnent dans cet ordre : d’abord on croit… puis on voit.
D’ailleurs, c’est ce que Jésus répond à ceux qui croisent sa route et lui demandent un signe, une guérison ou un miracle. Il interroge celui ou celle qui vient vers lui : que veux-tu que je fasse pour toi ?... que demandes-tu ? Quel est ton désir ?
Son interlocuteur exprime alors tout ce qu’il a dans le cœur au plus profond de lui-même… A l’issue de l’échange, le Christ annonce en conséquence : « Qu’il te soit fait selon ta foi ! »
Cela veut dire que Jésus engage ses interlocuteurs à entrer avant tout sur le chemin de la confiance… C’est un préalable à toute action.
D’abord, tu y crois… tu rentres dans une nouvelle dynamique transformatrice… et ensuite tu verras les choses advenir…
La « vue » est une conséquence de la foi … et non l’inverse.
De notre côté, nous avons souvent l’impression du contraire… qu’il faudrait d’abord voir pour croire… Mais observez bien comment les choses importantes fonctionnent dans la vie… et de quelle manière vous obtenez et réalisez vos désirs… et vous verrez que la foi précède la vue dans la plupart des situations.
D’ailleurs, même dans le domaine des sciences, on s’est rendu compte que le « voir » (le résultat) n’est pas indépendant du « croire » (du sujet agissant ou observant).
Les observations réalisées dans le domaine de la physique quantique, dans le domaine des particules, montrent, par exemple, que l’observateur d’une expérience scientifique n’est pas neutre… par sa présence, son observation, son énergie… il est capable de modifier le résultat d’une expérience…
Il faut en déduire que notre confiance, notre foi, notre intentionnalité, notre attitude … ont la faculté de changer le cours des choses.
Dans les textes que nous avons entendus aujourd’hui, nous pouvons nous sentir concernés pas la demande de Thomas… Ne semble-t-elle pas légitime ?
Fondamentalement, nous le comprenons bien, nous voudrions, nous aussi, avoir des preuves irréfutables, des signes flagrants, des certitudes indéboulonnables… avant d’engager notre existence dans la foi… Mais Jésus, dans cet épisode, nous demande d’abord d’entrer dans confiance.
De toute façon, nous ne sommes plus dans la situation de Thomas, dans l’immédiateté de l’évènement de Pâques….
Nous savons que le Ressuscité est apparu à ses disciples pendant un temps limité… une quarantaine de jour, jusqu’à l’ascension : sa dernière apparition… Puis les disciples ont reçu l’Esprit saint… et depuis lors, nous croyons que le Ressuscité est à la droite du Père, c’est-à-dire qu’il est dans la sphère et la proximité de Dieu… nous ne pensons pas qu’il se donnera à voir à nouveau comme il y a 2000 ans.
En toute logique (si j’ose dire)… nous n’avons pas d’autre alternative que le choix de la confiance… que l’abandon dans la foi…
Et nous verrons bien, en temps voulu, le chemin parcouru et ses conséquences….nous verrons certainement que notre foi nous conduit sur le chemin extraordinaire de l’amour inconditionnel… c’est-à-dire sur le chemin du Règne de Dieu.
Mais il faut commencer par « croire »… par franchir le pas de la foi… pour « voir » : il n’y a pas d’autre alternative qui soit aussi vivifiante !
Observons quelques instants la différence entre « croire » et « voir »… car ils ne produisent pas la même chose…
Le « Voir » n’implique pas forcément le témoin. Celui-ci peut être passif.
Il peut aussi rester sans conséquence.
« Voir », c’est encore rester neutre, à distance, comme un spectateur extérieur, un simple observateur.
« Croire », c’est autre chose : c’est risquer un engagement… c’est accepter de se laisser questionner … c’est interpréter un événement, un signe, pour accéder à son sens profond... c’est participer à un élan, à la vie qu’ouvre le Christ (v.31).
« Croire », c’est accepter d’être impliqué, de prendre part, de placer sa confiance.
Cela implique un mouvement. Et cela conduit à répondre, à se laisser déplacer et transformer.
Le début du chapitre commence avec deux disciples, Simon Pierre et Jean, le disciple bien aimé. L’un et l’autre, tour-à-tour, constatent que le tombeau qui contenait le corps du Crucifié est vide. Ils voient les bandelettes et le suaire déposés là, disposés en bon ordre.
Ce détail – qui n’en est pas un – exclut l’hypothèse d’un vol précipité du cadavre de Jésus [comme le croit initialement Marie de Magdala].
Mais, alors que ce signe reste muet pour Pierre – son « voir » reste stérile –, l’autre disciple – Jean – témoigne d’un autre voir : le voir de la foi… un « voir » qui devient « croire ».
Il passe d’un « voir » habituel, physique, limité… à un « voir » intérieur, spirituel… à une vision illimitée qui voit au-delà des choses.
« Il vit et il crut » (v.8) : c’est en cela qu’il est présenté comme un modèle de foi, comme le paradigme du croyant.
Mais… à bien y regarder… qu’a-t-il vu ?
Rien justement !… Si ce n’est un tombeau vide et des bandelettes abandonnées ! qui signifient, pour lui, que le Crucifié n’est pas resté prisonnier de la mort, qu’il est Vivant.
Autrement dit, le disciple bien-aimé nous est présenté ici comme faisant partie des « bienheureux »… de ceux qui ont cru, sans avoir vu (v.29). Car, il croit, sans avoir vu le Ressuscité. Il croit à la seule vue du tombeau vide… à la vue de la radicale absence du Christ : à une absence qu’il reçoit comme un message de vie, comme le signe d’une présence.
La suite du chapitre, nous présente un autre disciple : Thomas.
Alors que les disciples réunis viennent d’être au bénéfice d’une apparition du Ressuscité, Thomas n’était pas là. Il n’a été témoin ni du tombeau vide, ni d’une vision du Ressuscité.
En ce sens, il personnifie le disciple des générations ultérieures, car, nous sommes, nous aussi, dans la même situation que Thomas : Contrairement aux apôtres de la première génération, nous n’avons pas vécu l’expérience d’une apparition pascale.
Néanmoins, nous avons reçu la même chose que Thomas, à savoir une parole de confiance : le témoignage des premiers disciples qui nous ont fait part de leur expérience de foi, qui nous ont transmis leur interprétation de l’événement… leur rencontre avec le Ressuscité.
Autrement dit, la question soulevée par Thomas peut aussi être la nôtre : peut-on se fier à la parole… au témoignage des disciples ?
Acceptons-nous le risque de la foi… au regard de cette seule parole ?
Si vous relisez les différents récits de Pâques dans les évangiles, vous constaterez qu’ils mettent en mouvement des témoins qui constatent et s’interrogent face aux conséquences de l’évènement de Pâques… mais qu’il n’y a pas – à proprement parler – de « preuve » de la résurrection.
Que ce soit les récits du tombeau vide ou ceux des apparitions pascales, il ne s’agit pas de preuves directes, d’évidences objectives, au sens matériel.
Il s’agit davantage de signes, de traces – les traces du passage du Vivant – qui ont dû être interprétés, au cours d’un travail de relecture, opéré par la foi.
Ce qui nous est donné – et ce que nous sommes appelés à recevoir – ce sont des témoignages de foi des disciples qui ont vécu une expérience spirituelle inouïe, une rencontre personnelle avec le Christ vivant.
Ce que Thomas demande, lui, c’est précisément autre chose : c’est une preuve qui viendrait valider et confirmer le témoignage des disciples.
Pour croire, il impose ses conditions. Il ne se contente pas de la parole des témoins, il veut pouvoir vérifier par lui-même… non seulement voir, mais aussi toucher, saisir.
D’une certaine manière, il va être exaucé, dans la mesure où le Ressuscité va lui apparaître… huit jours plus tard : un chiffre symbolique qui nous indique une « création nouvelle »… comme si la rencontre de Thomas avec le Ressuscité faisait de lui une créature nouvelle : un homme de foi, un ressuscité.
Le texte [« parce que tu m’as vu… » (v.29a)] nous laisse entendre que Thomas n’aura finalement pas eu besoin de toucher les stigmates du Ressuscité pour se convaincre de sa présence. Seule la vue lui aura suffi et elle débouche sur une véritable confession de foi.
Mais cette vision sera aussi pour lui l’occasion de recevoir une exhortation, une parole : « Cesse d’être incroyant… devient croyant »… devient un homme de foi ! (v.27)
La parole du Christ désormais ressuscité et élevé auprès de Dieu, montre que la requête de Thomas était, en réalité, l’expression de son incrédulité… qu’elle était inadéquate.
Si le Christ est ressuscité et élevé auprès de Dieu (cf. Jn 20,17), il est désormais « hors de portée », insaisissable, fondamentalement autre.
Dans ces conditions… « Croire » - au lieu de « voir » - c’est précisément renoncer à vouloir faire exister le Ressuscité dans l’ordre de l’empirique, comme un objet qui nous serait donné de saisir.
Bien qu’il se soit donné à voir immédiatement après sa mort, le Crucifié-Ressuscité n’appartient plus au monde historique, mais au monde divin. Il n’est pas un objet que l’on pourrait saisir avec les mains ou dont on pourrait disposer… physiquement ou par la foi.
En réalité, même la foi ne consiste pas à « avoir » ou à « saisir » un objet de foi, mais à quitter la relation « sujet-objet »… pour une relation de « sujet » à « sujet »… pour se laisser toucher intérieurement dans la rencontre d’un Autre… pour se laisser saisir par l’Esprit du Christ.
La question que pose ce chapitre de l’évangile concerne donc la « foi », le passage du « voir » au « croire ». Et bien sûr cet épisode nous questionne…
Finalement, acceptons-nous d’être des hommes et des femmes de foi : de croire sans avoir vu ? (v.29)
Acceptons-nous de placer notre confiance dans la seule parole des témoins du Ressuscité ? … de nous fier à la parole de l’Evangile, à cette Bonne Nouvelle de la résurrection, qui nous appelle à accueillir la présence du Ressuscité au cœur de son absence, et à ressusciter – nous aussi – avec lui ?
Car ce qui nous est donné à « voir », c’est fondamentalement un tombeau vide, un creux dans nos représentations : c’est une absence qui dit une présence… une présence qui est désormais spirituelle : celle du souffle de l’Esprit que le Ressuscité insuffle à ses disciples de génération en génération.
Alors… à notre tour… acceptons-nous de fonder notre existence sur cette parole de confiance … qui annonce une présence au cœur de l’absence : la présence spirituelle du Christ à nos côtés ?
Il y a un dernier point que j’aimerais évoquer avec vous ce matin… et qui est d’ordre théologique :
De cette question de la résurrection… débouche notre façon de penser Dieu.
Les récits de la résurrection viennent nous interroger sur Dieu… sur le Dieu en qui nous plaçons notre confiance.
En quel Dieu croyons-nous ? Est-ce que croire en la résurrection, c’est autre chose – quelque chose en plus – que de croire en Dieu ?
Croire à la résurrection, placer sa confiance dans une Parole, c’est croire au Ressuscité, mais c’est aussi – de façon logique – croire en un Dieu capable de résurrection, en un Dieu capable de nous relever, de nous ressusciter.
Croire en la résurrection, ce n’est pas croire à n’importe quelles bizarreries invérifiables.
Cela n’oblige pas à croire quelque chose « de plus » que de croire en Dieu.
Croire en la résurrection, ce n’est pas un supplément à la foi en Dieu ; c’est très précisément la radicalisation de la foi en Dieu : C’est croire que Dieu est capable de tout… même de cet inouï… de la victoire sur la mort.
C’est croire en un Dieu créateur, qui peut aussi bien appeler du néant à l’être, que de la mort à la vie.
C’est croire que Dieu, qui a le premier mot de la vie, a aussi le dernier… qu’il est le Dieu du début et de la fin : l’Alpha et l’Omega.
En bref, croire en la résurrection, c’est croire en un Dieu animé par un projet, un désir : celui de créer, de donner la vie en se donnant… celui de rendre vivant, de relever, de vivifier.
* Alors… pour conclure… chers amis, frères et sœurs… que pouvons-nous retenir de cette méditation ?
Ce chapitre de l’évangile de Jean nous redit que « croire » ne relève pas d’une évidence, du domaine de la preuve, mais de la foi, d’un acte de réception, d’acceptation et de confiance.
La foi repose sur la Parole et sur l’Esprit saint. Elle advient à nous – en nous – à travers le langage, par le biais du témoignage soulevé par l’Esprit.
L’expérience de Pâques, de la rencontre avec le Ressuscité, n’est pas réservée à un groupe de disciples de la première génération. Elle advient, toujours à nouveau, dans l’aujourd’hui de la foi, fécondée par la parole de ceux qui nous ont précédés et par l’Esprit saint qui nous est donné.
L’évangile de ce jour, nous rappelle que les disciples sont au bénéfice d’une Bonne Nouvelle à transmettre : la résurrection du Christ qui témoigne de l’amour de Dieu, de sa capacité de relever et de surmonter toute chose.
La vocation des croyants, c’est d’être les porteurs de cette Bonne Nouvelle - comme nous l’avons entendu dans ce passage - d’une parole qui relève… qui donne paix, pardon et libération…
Lorsque nous nous sentons perdus, lorsque nous ne savons plus où aller, ni dans quelle direction avancer, rappelons-nous que l’Esprit, le souffle de Dieu, nous est offert, pour nous sortir de nos impasses, de notre culpabilité, de nos enfermements, de nos tombeaux.
Rappelons-nous qu’il nous est proposé de transmettre cette Parole et son Souffle autour de nous… pour ressusciter la confiance et l’espérance.
Alors, mon frère, ma sœur, comme Thomas reçoit ce matin cette parole du Ressuscité :
« Cesse d’être hésitant ou incrédule… deviens véritablement croyant… deviens un homme de foi… une femme de foi… et fais pleinement confiance au Dieu de Jésus-Christ ! » Amen.
LECTURES BIBLIQUES
Jn 20, 1-10 - Les disciples au tombeau
1 Le premier jour de la semaine, à l’aube, alors qu’il faisait encore sombre, Marie de Magdala se rend au tombeau et voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
2 Elle court, rejoint Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé du tombeau le Seigneur, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
3 Alors Pierre sortit, ainsi que l’autre disciple, et ils allèrent au tombeau.
4 Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
5 Il se penche et voit les bandelettes qui étaient posées là. Toutefois il n’entra pas.
6 Arrive, à son tour, Simon-Pierre qui le suivait ; il entre dans le tombeau et considère les bandelettes posées là
7 et le linge qui avait recouvert la tête ; celui-ci n’avait pas été déposé avec les bandelettes, mais il était roulé à part, dans un autre endroit.
8 C’est alors que l’autre disciple, celui qui était arrivé le premier, entra à son tour dans le tombeau ; il vit et il crut.
9 En effet, ils n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts.
10 Après quoi, les disciples s’en retournèrent chez eux.
Jn 20, 19-23 - Les disciples voient le Seigneur
19 Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des autorités juives, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit : « La paix soit avec vous. »
20 Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie.
21 Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie. »
22 Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint ;
23 ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
Jn 20, 24- 29 - Le témoignage des disciples et la foi
24 Cependant Thomas, l’un des Douze, celui qu’on appelle Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint.
25 Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur répondit : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je n’enfonce pas mon doigt à la place des clous et si je n’enfonce pas ma main dans son côté, je ne croirai pas ! »
26 Or huit jours plus tard, les disciples étaient à nouveau réunis dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, toutes portes verrouillées, il se tint au milieu d’eux et leur dit : « La paix soit avec vous. »
27 Ensuite il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici et regarde mes mains ; avance ta main et enfonce-la dans mon côté, cesse d’être incrédule et deviens un homme de foi. »
28 Thomas lui répondit : « Mon Seigneur et mon Dieu. »
29 Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. »
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