dimanche 30 avril 2023

Jn 10, 1-21

 Lectures bibliques : Jn 7, 37-39 ; Jn 10, 1-21 ; Jn 14, 1.6.11. 15-20 (en bas de la page)

Thématique : « je suis venu pour que les hommes aient la vie en abondance » (Jn 10,10)

Prédication de Pascal LEFEBVRE – 30/04/23 – Bordeaux (temple du Hâ)


C’est un texte magnifique que nous propose aujourd’hui l’évangile. 

Le lecteur /l’auditeur y trouve plusieurs bonnes nouvelles :


  • - La première, c’est que Jésus est pour nous un berger dont l’amour est infini. 


On le sait : le rôle du berger est de se soucier de ses brebis, d’en prendre soin, de les conduire, les guider, de leur apporter la nourriture nécessaire, pour leur permettre de prendre des forces et de grandir. 


On a en mémoire d’autres passages de la Bible – notamment le Psaume 23 – où le Seigneur est comparé au berger, qui fait paître son troupeau sur de frais herbages. 

Le berger nourrit sa brebis, il l’abrite, - si besoin - il la porte sur ses épaules. Il y a presque une tendresse propre à cette relation. 

Ou encore, on se souvient de la parabole de la brebis perdue (cf. Mt 18, 12-14 ; Lc 15, 3-7), qui affirme que le Seigneur se préoccupe personnellement de chacune de ses brebis. 


Ici, ce n’est plus seulement Dieu, mais c’est Jésus qui assume le ministère de guide, de maître, de berger. Il le fait d’après un mandat exprès de Dieu, puisqu’il connait le Père et le Père le connait. 

Jésus est donc celui qui est envoyé par Dieu vers son peuple, pour une mission de salut. 


En théorie, il suffit donc de le suivre… de compter parmi son troupeau… pour que tout aille bien. 


Mais, dans la pratique… ce n’est pas si facile… 

L’évangéliste Jean met en avant quelques difficultés… 

la situation n’est pas si limpide… car il y a des obstacles et des concurrents : d’abord, il peut y avoir des intrus, des voleurs (qu’il faut bien distinguer du vrai berger)… il peut y avoir des mercenaires (payés pour garder les brebis, mais capables de s’enfuir face aux dangers ou à la peur)… il y a donc une sorte d’avertissement adressé à l’auditeur : il doit être capable de reconnaitre le bon berger… celui qui connait ses brebis et que ses brebis connaissent. 


Dans ce passage, Jésus expose jusqu’où va sa mission pastorale : jusqu’au don de soi, jusqu’à donner sa vie. 


En donnant sa vie pour ses brebis, le bon berger leur assure une parfaite communion avec le Père, celui qui a envoyé le berger. 


  • - L’autre bonne nouvelle offerte par l’Evangile de ce jour, c’est que Jésus nous ouvre le chemin du salut. 


En effet, l’autre image employée par Jésus… la première, en réalité… est celle de la porte. 

Notre passage commence avec cette parabole : 

Jésus ne s’identifie pas d’abord au bon berger, mais à la porte de l’enclos par laquelle on accède à la bergerie. 


Dire que le Christ est comme une porte, c’est dire qu’il ouvre sur le seul chemin qui mène au salut… c’est dire qu’il faut passer par lui, pour accéder à la vie, pour entrer dans le règne de Dieu, le monde nouveau de Dieu. 


D’ailleurs, l’évangile précise que celui qui entre par la porte (qu’est le Christ) trouve la nourriture qui fait vivre d’une vraie vie. 


C’est là, sans doute, un des plus beaux passages de l’Evangile : 

« je suis venu pour que les hommes aient la vie… la vie en abondance… la vie en plénitude » (Jn 10,10).

Le programme du Christ, c’est de donner la Vie … avec un grand V !


La recherche de la vie en abondance – offerte par le Christ – devrait donc être pour nous la valeur suprême à laquelle notre foi et notre église doivent se consacrer. 


Le rôle du christianisme – en tant que spiritualité ancrée dans l’Evangile de Jésus-Christ – est d’offrir un message qui a capacité à augmenter la vie… il faudrait envisager ensemble cette question sérieusement : en quoi le message chrétien augmente-t-il vraiment la vie ?


3 éléments de réponse : 


  • - D’abord, le message chrétien augmente la vie, parce qu’il ne s’appuie pas seulement sur la foi de chacun… mais sur la foi de Jésus Christ… sur la foi du berger de Dieu. 


En effet, si le message chrétien dépendait de chacun de nous, il serait sans doute faible et faillible… car notre foi est parfois bien fragile… mais, nous savons que la force de notre foi ne vient pas de nous-mêmes, mais de l’Esprit saint… de ce Souffle qui a inspiré Jésus… de cet Esprit dont Jésus-Christ était le porteur. 


Le message chrétien a la capacité d’augmenter la vie, parce qu’il vient d’ailleurs : il trouve sa source en Dieu lui-même, qui donne son Esprit. 


  • - Deuxièmement, le message chrétien augmente la vie, parce qu’il nous ouvre sur l’amour et le don de soi. 


En effet, ce message fait référence au bon berger : celui qui est capable de donner sa vie par amour. 


Contrairement aux mauvais bergers qui œuvrent pour eux-mêmes, et qui finissent par abandonner le troupeau au malheur et à la mort… le bon berger est celui qui reste solidaire du troupeau quoi qu’il arrive… et qui se soucie tellement de ses brebis, au point qu’il est prêt à donner sa vie pour elles… pour qu’elles vivent. 


Notre passage explique pourquoi : Jésus donne sa vie selon la volonté du Père… car Dieu veut – par amour – le salut du monde. 


Le salut est donc offert. C’est un don. 


C’est la révélation que Dieu ne se fait pleinement connaître que dans le don. 


Accepter ce don, c’est se reconnaitre bénéficiaire… se compter parmi les bénéficiaires : 

Le berger (qui agit au nom du Père) se donne pour ses brebis, pour nous… pour nous révéler l’amour de Dieu. 


La foi consiste à accepter que nous soyons les destinataires de cette générosité extraordinaire… de ce geste inouï de don de soi… qui signifie que Dieu nous offre la vie sans mesure… la vie en plénitude. 


Et cela nous obliger à revoir notre « définition » de Dieu. 

Dieu, c’est l’Esprit d’amour… c’est l’Amour qui s’incarne et qui se donne…

Et s’ouvrir à cet Amour, c’est s’ouvrir à la Vie qui vient de Dieu. 


  • - Troisièmement, le message chrétien augmente la vie, parce qu’il nous permet de trouver l’unité, la communion avec le Père en soi, dans notre intériorité. 


Le bon berger est celui qui agit à la manière de Dieu… qui est missionné par Dieu… parce qu’il est en communion avec le Père.


Dans notre passage, Jésus affirme :

« Comme le Père me connait, je connais le Père. Et je donne ma vie pour les brebis »

« Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour la reprendre. 

Personne ne me la prend, je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre. C’est le commandement que j’ai reçu de mon Père. »


Ainsi, l’écoute du bon berger… la foi en lui… nous fait entrer dans la communion entre le Père et le Fils. 

En écoutant Jésus, en marchant à sa suite… nous ouvrons la porte, en nous-mêmes, à l’écoute du Père… puisque Jésus est celui qui connait la volonté du Père. 


Et ce que notre passage nous apprend, au sujet de Jésus, de sa mort et de sa résurrection… c’est qu’il ne s’agissait pas seulement de la compassion de Jésus, du don de soi d’un homme seul et extraordinaire… mais le Père accompagnait pleinement Jésus dans ce dessein… C’était la volonté de Père que Jésus ressuscite et se montre comme vivant dans une vie entièrement nouvelle. 


C’était pour attester de l’irruption du monde nouveau de Dieu dans notre réalité… 

C’était pour dire que le projet de Dieu, c’est la vie : la vie en plénitude… la vie, malgré la mort.


Depuis Pâques, il y a sur la terre, pour nous, une réalité neuve qui surmonte la mort et qu’on découvre à travers Jésus-Christ : il est ressuscité. 


Il est ressuscité selon la volonté de Dieu et c’est pour nous qu’il est vivant, pour ceux qui s’ouvrent à cette vie. 


Cette vie en plénitude (en abondance), Jésus l’a communiqué à ses disciples après sa glorification (après sa mort et sa résurrection) … en leur donnant l’Esprit saint… le souffle de Dieu. 


C’est là l’héritage de l’Église : nous avons reçu « les arrhes de l’Esprit » (comme le dit aussi l’apôtre Paul) pour nous éclairer. Nous pouvons donc nous ouvrir à la vie de Dieu… en accueillant, en nous, son Esprit vivifiant. 


C’est ce que laissent entendre les brefs extraits des chapitres 7 et 14 que nous avons entendus.  


Jésus est la porte qui ouvre sur le don de l’Esprit saint. 

« Je suis la porte – disait-il – si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir » (Jn 10, 9)


En guise de conclusion, je terminerai par une question : 

Qu’est-ce que ça signifie pour nous (pour chacun de nous) que Jésus soit la porte des brebis ? 


Cela signifie qu’il nous propose un chemin spirituel qui passe par lui… 


Jésus a vécu la vie telle que Dieu la veut… il a vécu l’amour de Dieu… c’est pourquoi l’évangéliste Jean affirme que c’est dans la vie de Jésus qu’on peut voir la Source de la vie. 

C’est dans son amour qu’on peut voir la Source de l’amour. 

C’est dans son courage, qui l’a rendu capable d’être pleinement humain, jusqu’au don de soi… qu’on peut voir l’œuvre de l’Esprit de Dieu. 


Jésus a été « le bon berger » parce qu’il a été à même d’ouvrir l’esprit des gens à la dimension transcendante de la vie, de l’amour et de l’existence de l’Esprit de Dieu… qui suscite la vie. 


Cela nous amène à réfléchir sur nous-mêmes… sur notre foi… mais aussi sur notre identité : qui sommes-nous ? Qui est l’homme ?


Pour les anciens… pour certains pères de l’Église… l’homme est corps, âme et esprit. 


L’Esprit est comparé dans l’évangile de Jean à l’eau vive… l’eau vivifiante… que Jésus aurait pu transmettre à la Samaritaine, si elle le lui avait demandé (cf. Jn4). 


L’esprit, c’est le point commun entre tous les êtres humains : chacun a en lui, l’esprit qui vit intérieurement, et qui vient de Dieu, qui est Esprit (avec un grand E)


C’est en ce sens que nous sommes tous frères et fils du Père, enfants de Dieu : 

Ceux qui sont nés du même Père sont tous frères et l’amour devrait les lier entre eux. 

C’est pour ça que la haine entre les hommes est insensée : nous sommes tous liés, tous unis par l’Esprit, qui habite en nous. 


C’est bien ce que dit Jésus lorsqu’il affirmait « aimez-vous les uns les autres, aimez même vos ennemis, car vous avez le même Père… qui aime tous ses enfants, les bons et les méchants, les justes et les injustes »…


L’Esprit, c’est une force transcendante à l’intérieur de nous, qui nous attire personnellement vers une présence située au-dessus de notre compréhension ordinaire.  


Or, en écoutant le chemin proposé par Jésus…. nous sommes appelés à laisser de plus en plus de place à cette Esprit en nous… à lui permettre d’accéder à toutes les dimensions de notre existence … 

En quelques sortes, nous sommes appelés à nous laisser transformer par l’Esprit saint…. à nous laisser « spiritualiser ». 


Nous sommes invités à ouvrir la porte en nous, pour permettre à notre esprit d’entrer dans le Royaume du Père qui vit déjà en nous. 


Notre esprit attend que nous prenions conscience de sa présence : il attend que nous nous préoccupions de lui… de recevoir notre attention et notre reconnaissance. 


C’est pourquoi, dans les évangiles, – de façon répétée – Jésus invite ses disciples à se dé-préoccuper du matériel, des possessions, des richesses, à quitter leurs soucis… et à s’attacher au spirituel. … 


Si l’on veut évoluer spirituellement, on ne peut pas penser qu’aux choses d’ici-bas : aux soucis, au travail, au repas, au repos, aux loisirs, aux informations… il faut s’accorder des périodes de prière et de méditation. 


Et c’est assez simple, en réalité : il suffit de s’adresser à l’Esprit qui est en nous et qui nous attend…  Puisque Dieu nous a fait don de son Esprit… il faut se tourner vers l’intérieur… et pas seulement vers l’extérieur…. Il faut s’ouvrir à sa présence… pour lui laisser de plus en plus de place en nous : c’est que le Christ a réalisé. 


Dire et reconnaitre que le Christ est « la porte » – comme le fait l’évangéliste Jean – c’est affirmer qu’il est un Maître instructeur, venu nous indiquer le seul chemin de l’éveil, de la progression et de la vie en plénitude. Nous pouvons donc mettre notre confiance en Lui. 


Jésus a cherché à faire comprendre à ses disciples qu’ils pouvaient s’ouvrir à la présence du Père en eux… à la présence de l’Esprit… c’est ainsi que grandit la foi : s’éveiller à la conscience et la confiance de l’Esprit qui agit en soi. 


Car s’ouvrir à la présence de l’Esprit, c’est devenir de plus en plus conscient de toute chose… c’est élargir notre niveau de conscience… et cela commence dans notre quotidien : à chaque instant, tous nos gestes, nos paroles, nos pensées peuvent être placées sous le contrôle de la conscience. 


Ce travail de la conscience dans le quotidien permet de ne plus accomplir des actes involontaires, de ne plus prononcer des paroles inconséquentes, de ne plus entretenir des pensées négatives.


Jésus est ainsi venu changer notre rapport à Dieu… non plus comme une réalité extérieure qui nous juge… mais comme une réalité intérieure qui nous donne la vie. 


Notre Père personnel, c’est l’Esprit en nous. 

Et cet Esprit, c’est notre Être réel. 

L’Esprit, c’est nous… en tant qu’enfants de Dieu. 


Nous sommes un corps physique, une âme, un Esprit… mais la substance du corps et de l’âme, nous les perdrons en cours de route, le moment venu… avec la mort… et ce qui restera, ce sera nous : notre vrai soi : l’Esprit… l’Esprit conscient. 


Un jour, à la suite du Christ, nous retournerons en haut… nous aussi. 


Le Christ nous dévoile la porte de la résidence de l’Esprit, c’est le Père qui est en nous…. Et qui peut agir en nous, si nous nous ouvrons à Lui.


Il nous donne la vie en plénitude !


Amen. 



Lectures bibliques 


Jean 7, 37-39

37 Le dernier jour de la fête, qui est aussi le plus solennel, Jésus, debout, se mit à proclamer : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et que boive

38 celui qui croit en moi. Comme l’a dit l’Écriture : “De son sein couleront des fleuves d’eau vive.” » 

39 Il désignait ainsi l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui : en effet, il n’y avait pas encore d’Esprit parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.


Jean 10, 1-21

1 « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans l’enclos des brebis mais qui escalade par un autre côté, celui-là est un voleur et un brigand. 

2 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 

3 Celui qui garde la porte lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix ; les brebis qui lui appartiennent, il les appelle, chacune par son nom, et il les emmène dehors. 

4 Lorsqu’il les a toutes fait sortir, il marche à leur tête, et elles le suivent parce qu’elles connaissent sa voix. 

5 Jamais elles ne suivront un étranger ; bien plus, elles le fuiront parce qu’elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » 

6 Jésus leur dit cette parabole, mais ils ne comprirent pas la portée de ce qu’il disait. 

7 Jésus reprit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 

8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. 

9 Je suis la porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, il ira et viendra et trouvera de quoi se nourrir. 

10 Le voleur ne se présente que pour voler, pour tuer et pour perdre ; moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance.

11 « Je suis le bon berger : le bon berger se dessaisit de sa vie pour ses brebis. 

12 Le mercenaire, qui n’est pas vraiment un berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit-il venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite ; et le loup s’en empare et les disperse. 

13 C’est qu’il est mercenaire et que peu lui importent les brebis. 


14 Je suis le bon berger, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 

15 comme mon Père me connaît et que je connais mon Père ; et je me dessaisis de ma vie pour les brebis. 

16 J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène ; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger. 

17 Le Père m’aime parce que je donne ma vie, pour ensuite la recevoir à nouveau. 

18 Personne ne me l’enlève, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la recevoir à nouveau : tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père. »


19 Ces paroles provoquèrent à nouveau la division parmi les autorités juives. 

20 Beaucoup parmi ces gens disaient : « Il est possédé, il déraisonne, pourquoi l’écoutez-vous ? » 

21 Mais d’autres disaient : « Ce ne sont pas là propos de possédé ; un démon pourrait-il ouvrir les yeux d’un aveugle ? »


Jean 14, 1.6.11 & 15-20

1 « Que votre cœur ne se trouble pas : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. […]

6 « Je suis le chemin et la vérité et la vie. Personne ne va au Père si ce n’est par moi. […]

11 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi ; et si vous ne croyez pas ma parole, croyez du moins à cause de ces œuvres. […]


15 « Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; 

16 moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours. 

17 C’est lui l’Esprit de vérité, celui que le monde est incapable d’accueillir parce qu’il ne le voit pas et qu’il ne le connaît pas. Vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous et il est en vous. 

18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous. 

19 Encore un peu, et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi. 

20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous. 

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