dimanche 2 juillet 2023

Lc 14, 15-24

 Lectures bibliques : Psaume 16 (extr.) ; Romains 15, 5-7.13 ; Lc 14, 15-24 : voir textes en bas de cette page. 

Thématique : Invités pour la vie, la paix et la joie

Prédication de Pascal LEFEBVRE - 02/07/23 – temple du Hâ – Bordeaux 

(Partiellement inspirée d’une méditation de Marc Lienhard)



La parabole de l’invitation au festin compare Dieu à un maître de maison, dont le projet est d’inviter un maximum de convives, pour se réjouir et partager un repas de fête, de fraternité et de joie dans son Royaume. 


Et c’est déjà une bonne nouvelle qui est offerte à l’auditeur de l’évangile : Dieu nous invite ! Il veut nous réunir dans un but de communion et de joie, qui est symbolisé par un festin partagé. 


Le festin peut être une image de l’accès à l’unification intérieure que Dieu nous propose. 


Dans cette parabole, le Christ est présenté comme le serviteur du maître, son envoyé. 

C’est lui qui a pour mission de chercher, d’appeler, d’inviter, de rassembler. Le Christ occupe donc un rôle intermédiaire : il est le « chercheur » : celui qui vient appeler et chercher tous ceux qui sont invités. 


C’est une autre bonne nouvelle : Dieu envoie le Christ pour nous appeler. Il se met en quête de notre présence. Il nous réclame !


Mais voilà, les choses ne se passent pas comme prévu… il y a des obstacles… beaucoup ne répondent pas à l’invitation… les premiers invités ont d’autres préoccupations… 


Pour autant, le maître ne se décourage pas : il ne renonce pas ! Il persévère !


Il invite alors d’autres convives… et à la fin, il y a une sorte de retournement… 

Puisque, d’une certaine manière, les derniers deviennent les premiers… ceux qui sont finalement invités et qui répondent, ne sont pas ceux qui étaient initialement pressentis… 

D’ailleurs, ils ne sont pas vraiment « comme il faut »…  ils sont imparfaits et même défectueux ces derniers invités : puisqu’on peut les compter parmi les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux… 


Et là encore, c’est une bonne nouvelle pour nous, car ça signifie que nous avons toutes nos chances !


Si Dieu invite les pauvres de cœurs, les estropiés de l’espérance, les aveugles qui manquent de discernement, et les boiteux de la foi… alors, nous saurons certainement trouver notre place dans le Royaume de Dieu !


Cela veut dire que Dieu n’invite pas seulement ceux qui sont impeccables… mais ceux qui sont dans le manque, le besoin, la fragilité et la vulnérabilité… et, du coup, nous nous sentons concernés par cet appel. Car nous savons bien que notre foi est imparfaite… et nos comportements bien souvent inadaptés. 


C’est formidable que Dieu n’appelle pas seulement les biens portants, mais les malades… pas seulement les gens impeccables, mais aussi les inadaptés. 


Cela dit, cette petite histoire improbable nous interroge : 


Comment se fait-il que le maître ait dû attendre le refus des premiers invités pour convier les seconds… c’est un peu étonnant de la part d’un Dieu miséricordieux… Mais bon !... C’est comme ça !... C’est peut-être simplement que les seconds étaient déjà invités dès le début, mais qu’ils n’ont pas bien entendu son appel… qu’ils ne se sentaient pas concernés… ou c’est Dieu qui a décidé d’élargir la cible des invités. 


Ce qui est étonnant dans cette parabole, c’est qu’on a l’impression que le maître – figure de Dieu – est finalement obligé de s’adapter : 

Face au refus des premiers, il trouve une solution créative. 

Il modifie son projet, au point d’inviter les fragilisés de la vie, certains diraient même « les bras cassés ». Ceux que nous pouvons être, parfois, dans le domaine spirituel. Car on sait bien que la réussite sur le plan social n’a rien à voir avec l’évolution sur le plan spirituel. D’ailleurs, Jésus commence les Béatitudes en disant : heureux les pauvres, les humbles de cœur, ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, le Royaume des cieux est à eux ! (cf. Mt 5)


En tout cas, ce qui est réjouissant dans cette parabole, c’est que le grand projet du maître est de remplir sa maison. 

Encore une fois, il nous faut entendre cette bonne nouvelle :

Nous sommes tous des invités !

Dieu nous attend ! il veut nous accueillir et nous nourrir. 


A l’origine de toute chose, il y a donc cette impulsion offerte par Dieu et que nous appelons « la grâce » :

Dieu nous cherche avec passion et nous attend avec persévérance. 


Et c’est cela qui donne sens à notre communauté et notre église : 

Quelles que soient les nombreuses et diverses activités de notre église locale, l’essentiel est de transmettre à chacun cette invitation de Dieu, de faire résonner son appel et même son désir… et donc d’ouvrir des portes, de répercuter la bienveillance divine, d’être les témoins de cette grâce, qui nous appelle. 


C’est une offre… une offre de vie et de partage… mais non une contrainte. 

Il faut le souligner, parce que les églises chrétiennes ont autrefois commis de graves erreurs, des injustices, et même des atrocités, au nom de cet appel qu’elles ont parfois transformé en contrainte. Et cela à cause du texte même de l’évangile qu’elles ont reçu de façon littérale : « contrains- les d’entrer » est-il écrit… Par le passé, les églises ont commis des horreurs au nom de cette simple parole !


Il s’agissait d’une erreur de jugement et d’une quête autoritaire de pouvoir de l’Église. Car bien évidemment, nous savons que la foi ne peut jamais naître et réellement s’épanouir sous la contrainte. 

Au contraire, la foi a besoin d’espace de liberté, de réflexion, d’intelligence et de dialogue, pour prendre racine et se développer. La confiance n’a rien à voir ni avec la peur ni avec le fanatisme ! 


A travers cette parabole, nous voyons donc que Dieu ne se comporte pas comme un roi autoritaire, mais davantage comme le maître de la noce, qui aimerait voir sa maison pleine de convives pour la fête… et même  - disons-le – Dieu est comparé à un mendiant, qui ne cesse de chercher… ou à un cadre commercial, qui envoie son équipier sur le terrain… car il espère une réponse positive de ses interlocuteurs… avec qui il voudrait faire alliance… à qui il veut simplement offrir sa vie, ses dons, sa proximité. 


Car il s’agit bien de cela : Dieu n’a rien à vendre. Il veut simplement que nous acceptions son invitation pour nous réjouir avec Lui… 

Son offre est relationnelle… Il veut que notre vie s’accomplisse sous son Règne. 


Mais voilà, la parabole nous montre que nous pouvons refuser l’offre !

Et c’est une question récurrente : pourquoi l’Église du Christ semble finalement si petite et si fragile, dans notre société sécularisée du XXIe siècle, en tout cas en France ? 

Pourquoi tant d’êtres humains refusent-ils - aujourd’hui encore - l’invitation de Dieu ? 


Les psychologues et les sociologues proposent des explications : 

Les hommes, avec leur raison, se seraient progressivement émancipés de la Religion et du « sentiment de dépendance absolue » (comme l’appelait Schleiermacher).
Aujourd’hui, ils prétendent à l’autonomie : tout ou presque est devenu faisable avec « la technique ». 

Se réaliser soi-même, vouloir tout maîtriser par la « technique », et non « vivre de la grâce » : telle serait la devise de l’homme moderne qui se veut « indépendant ». 


Et puis il y a la quête d’un bonheur « consommable », ici et maintenant… A quoi bon entrer dans un processus de transformation et de foi dans la durée, quand les plaisirs et les loisirs nous sont offerts dans l’immédiateté ? 


On pourrait également parler du serviteur envoyé de la parabole : 

Le Christ n’est plus là en chair et en os, pour inviter chacun au festin.

Mais les disciples ont pris le relais. 

Et nous sommes potentiellement ces disciples aujourd’hui. 


Peut-être que ces disciples ne pas toujours très attrayants… à commencer par le pasteur… parfois surchargé, indisponible, un peu trop intello, mal rasé, ou un peu distrait … 

Nos églises, leurs représentants et même leurs membres sont pleins de faiblesses, de maladresses et de manquements… Nous ne sommes peut-être pas toujours des témoins accueillants et attrayants… des témoins toujours joyeux et convaincants de la bienveillance de Dieu. 


Mais, en fait, notre texte propose une autre explication : 


Il s’oriente vers une autre direction : celle des choix et des priorités. 

Il évoque l’achat d'un champ et celui de cinq paires de bœufs, ou encore un mariage. 


Tous – semble-t-il – ont des raisons valables pour décliner l'invitation.
Nous pourrions sans peine actualiser le propos et évoquer les mille obstacles qui nous empêchent d’y répondre. 


Dans cette parabole, ces obstacles sont très pratiques. 

Ils s'enracinent dans la vie quotidienne. 

Ce ne sont pas nécessairement les manquements, les fautes ou les péchés qui nous séparent de Dieu, qui seraient ici mis en avant. 

Mais, c’est le poids du quotidien, les actions légitimes qu’il faut mener, le stress inhérent à la vie de tous les jours, le manque de temps et de disponibilité, face aux obligations ou aux contraintes matérielles et sociales. 


Ce sont même les succès qui peuvent nous éloigner de Dieu : ici, c’est la réussite matérielle, professionnelle, sociale ou amoureuse… 


Voilà, en tout cas, ce qui peut nous empêcher de faire silence, de nous mettre à l’écoute de l’appel de Dieu, et d’entrer dans son Règne : dans la réalité du monde nouveau de Dieu. 


C’est en fait une question de choix, de priorité… aussi bien pour les invités de la parabole, que pour nous. 

Mais si nous sommes là ce matin, c’est que, quelque part, au fond de nos cœurs, nous avons ressentis l’appel de Dieu… qui nous offre d’entrer en relation avec Lui… pour vivre une vie plus vivante. 


Car, au fond, nous pourrions nous poser la question : pourquoi Dieu nous adresse-t-il cette invitation ? Pourquoi le maître a-t-il envoyé son serviteur pour transmettre son appel ? 


Jésus répond ailleurs à cette question avec ce très beau verset de l’évangile de Jean (Jn 10,10) : « je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance. »


Voilà donc le projet de Dieu… voilà la raison de l’appel du Christ : nous offrir la vie en plénitude. 


C’est déjà le programme qu’énonçait le psalmiste, dans cet extrait du Psaume 16 que nous avons entendu. Je cite :

« Tu me fais connaître la route de la vie ; la joie abonde près de ta face, à ta droite, le bonheur ne finit pas !». (Ps 16,11).


« Tu me montres le sentier de la vie » : il y a donc un chemin particulier dans la jungle des possibilités… non pas une autoroute, large et bien goudronnée… mais un chemin étroit. 


Ce verset peut nous faire penser au sermon sur la Montagne : « Entrez par la porte étroite […] combien étroite est la porte et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux ceux qui le trouvent » (Mt 7, 13-14). 


Dans les zones infranchissables, impossible de rouler rapidement, il faut aller à pieds, et souvent lentement. Il faut prendre le temps pour trouver cette route que Dieu nous propose, et nous rendre disponibles pour nous y engager, car elle mène à la vie véritable. 


La route de Dieu – route de la relation à Dieu – qui mène à la vie, est source de promesses et de bonheur. C’est ainsi qu’en parle le psalmiste (v.2) :

« Je dis au Seigneur : Tu es mon maître souverain ; je n’ai pas de bonheur plus grand que toi. »


La théologienne Thérèse Glardon commente ce passage : 

« Tu me feras connaître ce qui conduit à la vie, et même d’après la signification hébraïque, tu me le feras expérimenter. Tu me donneras de le sentir et de le goûter moi-même intimement. 

II ne s’agit pas seulement d’une indication donnée par Dieu, mais aussi d’une capacité qu’il nous accorde pour pouvoir suivre ce chemin. »


Le Ps16 est une invitation incessante à la méditation et à la prière. C’est un psaume mystique.

On peut y entendre quantité d’encouragements et de défis, avec une espérance et une assurance : Nous nous tenons en sécurité auprès de Dieu, il est notre refuge… et nous fait passer de la mort à la vie… il nous permet de surmonter la fosse, c’est-à-dire qu’il nous donne la force de rejeter tout ce qui est mortifère, ce qui peut nous détruire, ce qui nous étouffe et prend notre énergie, afin de nous mettre au large et de nous en libérer. 


C’est la relation à Dieu qui restaure notre âme et notre vitalité : cette relation élève notre niveau de conscience (voir v.7) et nous donne également du discernement. 


Dans l’épître aux Romains, Paul répond également à cette question : 

Répondre à l’appel de Dieu en Jésus Christ, cheminer dans la foi, et s’accueillir mutuellement les uns les autres, tout cela a un but. 

Le chemin qui mène à la vie est parfois étroit, mais emprunter ce chemin nous inscrit dans un double but : 

  • - Vivre en relation avec Dieu et le louer
  • - Devenir des êtres de joie, d’espérance et de paix. 


Tout dans la vie chrétienne et dans la vie de l’Église peut nous conduire à la louange. 

Puisque nous sommes invités à vivre en relation et en communion, avec notre Père céleste.
Puisque, jour après jour, le Dieu de la persévérance et de la consolation nous porte, nous transporte, nous console… alors comment ne pas lui rendre grâce ? C’est-à-dire lui rendre, par la prière, la grâce reçue ? 


C’est ce que nous faisons dans le culte par la musique, lorsque nous chantons ensemble. 

Descartes disait : « Cogito, ergo sum » (je pense, donc je suis) ; en tant que Chrétiens, nous devrions dire : « Laudo, ergo sum », (je loue, donc je suis).


Car nous existons consciemment et véritablement, lorsque nous sommes dans la reconnaissance… lorsque, dans la louange qui monte vers Dieu, notre souffle et notre cœur se lient à notre Créateur, avec gratitude… Lui qui dilate notre petite vie étriquée vers son horizon infini.


Le chemin, qui consiste à répondre à l’appel de Dieu, c’est d’entrer dans cette vie pleine qu’il nous offre.  

Et le but du chemin, c’est aussi, pour chacun de nous, et pour notre Église, de devenir des êtres épanouis et d’offrir un lieu de paix et de joie dans la foi. 


En tant que chrétiens et Église du Christ, si nous avons la conviction que Dieu nous appelle, si nous sommes sûrs de son amour, si nous avons l’espérance qu’il nous offre inlassablement son salut, c’est-à-dire libération et guérison, cela signifie que nous n’avons pas vocation à être des personnes froides, des glaçons ou des réfrigérateurs, ni des êtres tristes, plaintifs ou grincheux, mais des êtres et des lieux qu’on aime rencontrer et visiter, des hommes et des femmes qui rayonnent de joie, des êtres en paix avec Dieu, avec eux-mêmes et avec les autres, et « débordant d’espérance » (comme le dit l’apôtre). 


Enracinés dans l'Evangile, réconciliés les uns avec les autres, nous ne sommes pas englués dans le présent, dans la morosité de notre temps ou la peur du lendemain. 

Car nous savons que ce monde et ses misères passeront… nous avons cette foi, cette confiance que Dieu règne malgré tout… et l’espérance qu’il se révèlera un jour dans son infinie grandeur, avec toute sa tendresse… dès que chacun aura su ouvrir son cœur à cet Amour plus grand que soi, qui nous est donné. 


Oui, notre actualité est parfois lourde, 

Oui, notre monde ne va pas bien… et les émeutes des derniers jours en France sont un reflet de cette violence qui s’exprime, pour tous ceux qui sont révoltés ou qui se sentent dans l’impasse. 


Nous savons bien qu’il ne peut y avoir véritablement de paix sans justice. 


Nous pouvons donc souhaiter que nos dirigeants ouvrent enfin la voie à plus de justice dans notre pays. 

Nous pouvons souhaiter qu’ils se mettent eux-aussi à l’écoute de Dieu, de son Esprit saint et de l’Evangile… afin qu’ils trouvent enfin du discernement. 


Mais, même dans cette période agitée, nous pouvons adresser à Dieu notre reconnaissance pour l’invitation qu’il nous adresse… pour l’amour qu’il nous porte inlassablement… Lui qui nous accueille dans son Royaume… pour devenir des êtres de paix et de joie. 


Ainsi, nous pouvons faire nôtres ces paroles de louange du Psalmiste (Ps 16) :


« Mon Dieu, veille sur moi, c'est en toi que je trouve refuge. […]

Je ne perds pas de vue le Seigneur,

je ne risque pas d'être ébranlé, puisqu’il est à mes côtés.

C’est pourquoi j'ai le cœur plein de joie, tout mon être est en fête !

Je suis en parfaite sécurité. […]

Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie.

Quand tu es là, la joie déborde,

auprès de toi, le bonheur ne finit pas ! »


Qu’il en soit ainsi dans nos cœurs ! Amen. 


Lectures bibliques


Psaume 16 (extraits)

1 Mon Dieu, veille sur moi : je me blottis en toi (C'est en toi que je trouve mon refuge).

2 Je dis au Seigneur : « Tu es mon maître souverain ;

je n'ai pas de bonheur plus grand que toi ! »

3 Ce sont les personnes qui te sont fidèles,

celles qui vivent dans le pays, qui ont la vraie grandeur,

celle que j'apprécie tant. […]

5 Seigneur, tu es la chance de ma vie, tu es l'héritage qui me revient,

tu tiens mon avenir dans tes mains.

6 C'est un sort qui me ravit,

c'est même le plus bel héritage.

7 Je bénis le Seigneur, qui me conseille :

même la nuit, ma conscience m'avertit.

8 Je ne perds pas de vue le Seigneur,

je ne risque pas d'être ébranlé, puisqu'il est à mes côtés.

9 C'est pourquoi j'ai le cœur plein de joie, tout mon être est en fête !

Je suis en parfaite sécurité.

10 Non, Seigneur, tu ne m'abandonnes pas à la mort,

tu ne permets pas que moi qui suis resté fidèle, je m'approche de la tombe.

11 Tu me fais savoir quel chemin mène à la vie.

Quand tu es là, la joie déborde,

auprès de toi, le bonheur ne finit pas !


Romains 15, 5-7.13

5 Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’être bien d’accord entre vous, comme le veut Jésus Christ, 

6 afin que, d’un même cœur et d’une seule voix, vous rendiez gloire à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ.

7 Accueillez-vous donc les uns les autres, comme le Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu. […]

13 Que le Dieu de l’espérance vous comble de joie et de paix dans la foi, afin que vous débordiez d’espérance par la puissance de l’Esprit Saint.


Luc 14, 15-24

15 En entendant ces mots, un des convives dit à Jésus : « Heureux qui prendra part au repas dans le Royaume de Dieu ! » 

16 Il lui dit : « Un homme allait donner un grand dîner, et il invita beaucoup de monde. 

17 A l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, maintenant c’est prêt.”

18 « Alors ils se mirent à s’excuser tous de la même façon. Le premier lui dit : “Je viens d’acheter un champ, et il faut que j’aille le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” 

19 Un autre dit : “Je viens d’acheter cinq paires de bœufs et je pars pour les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” 

20 Un autre dit : “Je viens de me marier, et c’est pour cela que je ne puis venir.” 

21 A son retour, le serviteur rapporta ces réponses à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Va-t’en vite par les places et les rues de la ville, et amène ici les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux.” 

22 Puis le serviteur vint dire : “Maître, on a fait ce que tu as ordonné, et il y a encore de la place.” 

23 Le maître dit alors au serviteur : “Va-t’en par les routes et les jardins, et force les gens à entrer, afin que ma maison soit remplie. 

24 Car, je vous le dis, aucun de ceux qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »




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