dimanche 15 octobre 2023

Lâcher prise et accueillir la nouveauté - 2nde partie

 Lectures bibliques : Lc 5, 33-39 ; Lc 9, 57-62 ; Jn 10,10 ; Rm 12,2 (voir lectures en bas de cette page)

Thématique : lâcher prise et accueillir la nouveauté (2ème partie)

Prédication de Pascal LEFEBVRE / Bordeaux - le 15/10/23

(Début inspiré d’une méditation du pasteur Louis Pernot)


Nous entendons à nouveau ce matin ces passages de l’évangile que nous avons commencé à méditer dimanche dernier… 


Nous pouvons entamer notre méditation avec ces quelques versets du chapitre 5 de Luc et cette parabole des « vieilles outres » et des « outres neuves ». 


La question qui se pose aux contemporains de Jésus est la suivante : 

Comment réagir face à l’attitude du maître et à ses enseignements… lui qui vient inaugurer le Royaume… le monde nouveau de Dieu ?


Faut-il continuer à faire comme autrefois, comme d’habitude... et suivre ce qu’on a toujours fait… à travers les pratiques ancestrales, les traditions, les convenances sociales ou religieuses ? … Ou faut-il accepter de se laisser déplacer… et faire place à la nouveauté ? 

Il semble, de fait, qu’un choix s’impose… qu’il y ait – selon Jésus – une incompatibilité entre le « neuf » et le « vieux ». 


Il y a sans doute plusieurs manières d’interpréter cette petite parabole :

  

Certains y ont vu une critique de l’ancienne religion des Pharisiens, qui correspondrait aux « vieilles outres »… par rapport au vin nouveau, qui serait le message du Christ, cet évangile radicalement neuf, comme un vin pétillant… permettant d’inaugurer une nouvelle manière de vivre sa relation à Dieu. 


La venue de Jésus, synonyme de l’approche du Règne de Dieu… nous imposerait un changement radical… 

Puisque la nouveauté vient jusqu’à nous en Jésus-Christ… nous sommes appelés à faire « toute chose nouvelle » (Apo 21,5). 


Cette manière d’interpréter la parabole est sans doute juste et possible. Et le contexte s’y prête bien. 

C’est parfaitement légitime de penser que quand on est dans la découverte de la foi – dans la nouveauté de la foi – il ne faut pas tuer cette spontanéité joyeuse par des rites anciens, légalistes ou ennuyeux. Il faut faire preuve de souplesse, de dynamisme et de joie.


Mais j’aurais tendance à penser qu’il faut aller un peu plus loin avec cette petite parabole. Et peut-être que c’est avec nous et notre état d’esprit qu’il faut comparer les « outres » de la parabole.  


En fait, les outres, c’est un peu comme nous… ou plutôt, nous sommes un peu comme des outres. Nous sommes les réceptacles de l’Esprit de Dieu.  

Cet Esprit inspirant et bouillonnant peut demeurer en nous. 


Jésus nous indique comment être en mesure d’accueillir l’Esprit saint. 

Cela dépend en grande partie de notre état d’esprit, de notre capacité à nous ouvrir à la nouveauté… au Souffle de Dieu. 


Pour le dire autrement… cette petite parabole nous interroge sur notre capacité à entendre la nouveauté du message du Christ : 

Faites attention ! – prévient Jésus – si vous êtes comme une vieille outre sans souplesse, pétris d’habitudes, de rigueurs et de principes, vous serez incapables d’accueillir la Bonne Nouvelle de l’Évangile. 


Si vous restez comme des vieilles outres, vous vous contenterez du vin ancien, alors vous aurez certainement votre petite religion qui vous convient, avec ses règles et ses dogmes… et peut-être que vous ne chercherez pas plus loin. 

Mais ce serait vraiment dommage pour vous… vous risquez, en réalité, de vous priver de l’essentiel : de ce vin nouveau absolument incroyable… ce vin pétillant de vie que le Christ veut vous offrir. 

Autrement dit… celui qui veut suivre Jésus, ne peut se contenter de rester dans une ancienne manière de voir les choses… il est appelé à se questionner… à changer quelque chose… et la seule chose à faire : c’est de devenir nous-mêmes comme des « outres neuves »… c’est-à-dire comme des réceptacles neufs, prêts à recevoir une Parole nouvelle, sans a priori. 

Ce n’est pas une question de religion, mais de disponibilité et de confiance… de façon d’être, de choix, d’ouverture, de remise en question. 

La parabole nous laisse ainsi entendre que nous pouvons choisir d’abandonner nos habitudes, nos présupposés… pour ne pas rester comme de vieilles outres… pleines de savoir et de certitudes.


Cela dit… devenir comme des « outres neuves » n’a rien d’évident ! 

Cela implique un déplacement… puisqu’il faut oser quitter nos façons de voir… travailler notre souplesse d’esprit, notre capacité d’accueil, notre ouverture, pour recevoir ce qui n’est pas de nous. 


Il est donc ici question de confiance … et d’audace…  pour accepter de quitter nos systèmes de croyance, pour nous rendre disponibles à la nouveauté du message de Jésus, et laisser l’Esprit saint agir dans notre intériorité, pour accueillir la Vie. 

Sinon, nous sommes condamnés à croire et répéter ce qui est déjà connu et usé… et qui ne provoque pas de transformation. 

Le danger – nous dit la parabole – c’est que celui qui ne connait que le vieux vin… croit toujours qu’il est meilleur… il ne voudra jamais gouter le nouveau… il risque de se contenter du vieux… sans se poser de question… sans s’aventurer vers la nouveauté… et ainsi se priver d’une découverte extraordinaire, d’une réalité vivifiante. 

Ainsi donc… chers amis… cette petite parabole (relativement simple) nous invite à être comme des outres neuves… pour accueillir le vin nouveau de la vie… Ce qui présuppose d’adopter un nouvel état d’esprit, pour accueillir le Royaume de Dieu avec des yeux d’enfant... et pas avec les yeux de celui qui croit tout savoir ou n’avoir plus rien à découvrir.

Jésus nous invite ici à un déplacement… un travail de lâcher prise… de libération… 

Mais ce n’est pas fini… parce que nous avons aussi entendu ce texte du chapitre 9 (que nous avons commencé à méditer la semaine passée)… un passage qui nous interroge également sur nos priorités… 

Qu’est-ce qui est le plus important – nous demande Jésus ?

Est-ce que le Royaume de Dieu n’est pas plus important que tout… y compris les rites, les convenances sociales ou même la famille ? 

N’est-il pas plus important que nos attachements… nos souvenirs ou nos habitudes… que la chaleur du nid ou la sécurité des tanières ?


Pour Jésus (nous l’avons vu dimanche dernier), c’est la recherche du Royaume de Dieu qui devrait constituer notre priorité dans cette existence… car c’est la relation avec le divin qui nous permet d’accéder à notre véritable humanité…. C’est la connexion avec la Source qui élargit notre conscience et qui nous rend frères et sœurs, enfants de Dieu.  


Ici encore, il nous appartient d’apprendre le lâcher-prise, pour entrer dans la confiance… Il nous revient d’oser lâcher nos sécurités (nos habitudes ou nos peurs) et tout ce qui capte notre énergie ou nous encombre… pour nous mettre en route… afin de trouver cette vie en abondance qui nous est offerte. 


Une fois encore, Jésus vient nous bousculer et nous interroger sur nos choix et nos priorités. 


Il met devant nous cette question de la sécurité… des tanières, des nids… des habitudes … de l’agir par devoir… 

Ou, au contraire, de l’audace… de la liberté… de la nouveauté. 


Alors… qu’en est-il dans notre vie ?

Est-ce le cœur ou la raison qui nous fait choisir ?  

Qu’est-ce qui motive nos choix ?


Il faut le reconnaitre cette question du devoir… peut être bien pesante dans nos choix de vie…


Et cet homme qui veut suivre Jésus… mais qui est pris par l’injonction sociale d’aller enterrer un proche… ou cet autre personnage qui doit d’abord dire au-revoir à sa famille… sont les figures symboliques de ce qui s’impose à nous la plupart du temps… non pas seulement à des moments exceptionnels… mais, en réalité, à chaque instant… 

Car nous avons toujours quelque chose d’urgent à faire, qui passe avant le fait de se mettre en route avec le Christ… pour accueillir le feu de l’Esprit (autre manière de parler du « règne de Dieu »). 


Combien de fois nous arrive-t-il d’agir par « devoir » ?


Dans nos existences, bien des décisions sont, de fait, motivées par des « je dois » ou « il faut », qui ne sont jamais remis en question, malgré leur vacuité ou leur inanité manifeste.


La pesante inertie des traditions, des valeurs, des rites, des convenances, des coutumes, des habitudes ou des routines, est capable de freiner nos élans spontanés, et de priver notre conscience d’un véritable discernement, qui permettrait pourtant la survenue d’un sursaut salvateur.  


Mais pourquoi agir par obligation ou par devoir ?... pour suivre ce qu’on a toujours fait… parce que tout le monde fait ainsi ?


Est-ce que celui qui a décrété telle ou telle pratique, telle ou telle obligation mondaine ou religieuse, est encore de ce monde ? 

Sans doute pas !

Alors, pourquoi des siècles plus tard encore obéir à un commandement dont l’origine s’est complétement perdue dans la brume du passé ?


Et d’ailleurs, fondamentalement, en quoi les choix de nos ancêtres seraient-ils plus éclairés que les nôtres aujourd’hui ? 

Ne sont-ils pas parmi ceux dont les choix, les points de vue (limités), les idées, les conceptions (arrêtées) ont – en réalité – amené le monde dans son état actuel ? C’est-à-dire assez proche de la catastrophe (ou en tout cas criant d’injustices) ?


N’est-ce pas nos ancêtres qui ont plongé notre monde dans cet esprit de rivalité, de concurrence, de conflits… qui ont imaginé de machiavéliques plans de conquêtes, qui ont écrasé des peuples autochtones, qui ont fomenté d’interminables guerres ? 


N’est-ce pas nos ancêtres qui ont induits dans nos esprits les notions de mérites, de performance, de rentabilité… et l’injonction de l’effort, du sacrifice, voire de la souffrance nécessaire ?


Alors pourquoi idéaliser le passé… comme nous avons tendance à le faire ?


La vérité, c’est que pérenniser le passé et reproduire l’existant (en mettant en avant l’unique argument que « cela a toujours été fait comme ça ») - ce que faisait aussi les Scribes et les Pharisiens à l’époque de Jésus - ne nous permet pas d’évoluer. 


Et c’est cependant à cet ordre inconscient que beaucoup obéissent encore, dans un nombre incalculable de circonstances : travail, famille, éducation, religion, politique, culture, etc. 


Regardons ce que cela produit en réalité :

Agir sous la contrainte du devoir… ou par fidélité à un passé idéalisé… retire notre spontanéité, refreine nos intuitions et les élans de notre cœur, et atteint notre joie de vivre. 


Alors, quel devrait être notre véritable devoir ? 

Ne serait-ce pas plutôt d’écouter notre âme ?

Et donc de suivre le Christ ? (qui nous propose d’accéder au monde nouveau de Dieu)


En écoutant l’évangile… il me semble que le seul devoir qui nous incombe est celui de nous épanouir, en étant libres et aimants… en cohérence et en confiance avec notre voix intérieure connectée à Dieu… et alignés sur le vrai désir de notre âme. 


Vivre en abondance est un appel que le Christ nous lance… et cela ne peut être exigé que de nous-mêmes. 


Car, à bien y regarder, est-ce cela que nos prédécesseurs, nos ancêtres, aïeux ou aînés nous ont appris ou enseignés ?

A part Jésus, est-ce que quelqu’un autour de vous, vous a déjà dit : tu es là, sur cette terre, pour vivre ta vocation d’enfant de Dieu, qui est de vivre en abondance… voilà ton programme de vie ?


En tout cas, pour ma part, personne à part l’Evangile, ne me l’a jamais enseigné !

Et d’ailleurs, Jésus ne fait pas que le dire… puisqu’il lui-même « le chemin » (cf. Jn 14,6)… il nous montre la route du salut… la voie du Père… pour y parvenir : 

En effet, puisque Dieu est amour, c’est en lui et par lui, que nous pouvons trouver cette vie en plénitude. 


Ainsi donc… chers amis… si le legs que nous ont transmis nos ancêtres, nos aïeux ou nos aînés est moindre que l’amour, c’est le signe qu’il est nécessaire d’y renoncer… 

Non pas renoncer au chemin nouveau où Jésus nous appelle… mais renoncer à celui « des veilles outres » qui ne nous mène nulle part…. sinon dans la répétition du même.  


Certes… me direz-vous… c’est bien beau tout cela…. Mais, si on écoutait Jésus, ce serait la révolution ?


Certainement !… la révolution de la confiance et de l’amour !


L’appel de Jésus peut nous sembler radical… 

Mais posons-nous la question : Qui devons-nous suivre ?

 

A quoi bon hériter ou reproduire des mentalités, des pratiques et des idées, qui ont fait la preuve de leur incapacité à nous ramener à la plénitude de ce que nous sommes vraiment : des enfants de Dieu ? 


Dans un instant de lucidité, observons, autour de nous, l’invraisemblable quantité de devoirs auxquels un grand nombre d’humains continuent à se soumettre, jour après jour, avant même celui de s’accorder l’essentiel : c’est-à-dire, un peu d’attention à soi, un peu d’écoute de son âme, un peu de temps avec Dieu… 


Selon ce modèle de vie hérité (de nos ancêtres)… il faut sans cesse se conformer à ce qu’on attend de nous : satisfaire les volontés multiples de ses géniteurs… suivre (à l’école ou à l’université) une voie d’apprentissage contre-nature, fondée sur la sélection et le principe d’ingurgiter des masses d’informations qu’il faudra tenter de restituer… il faudra ensuite faire ses preuves, trouver un travail et vendre une partie conséquente de son temps à un employeur, pour mériter son salaire… il faudra également trouver un logement (un nid ou une tanière), payer un tribut à la collectivité, rembourser les banques… voter pour élire des chefs qui se moquent bien de vous et ne gouvernent qu’en connivence avec les plus puissants et les plus riches… Et ce n’est pas fini : il faudra encore rester compétitifs, continuer à se former, obéir aux tendances, montrer belle figure, faire passer les autres avant soi, tenir ses promesses, remplir de multiples obligations : conjugales, familiales, sociales, etc. 


La liste est infiniment longue pour qui accepte, par habitude, loyauté, paresse, ignorance ou dépit, un système de croyances oublieux de la nature humaine : je parle de cette nature humaine qui est fondamentalement spirituelle… puisque liée à Dieu… puisque créée à son image et à sa ressemblance (cf. Gn 1,26). 


Si, à la somme de toutes ces obligations, nous ajoutons en plus celle d’une allégeance à des ancêtres supposés plus sages et intelligents que nous (ce qui reste à démontrer, vu l’état du monde actuel), il va de soi que nous plaçons devant nous, toutes les conditions nécessaires à la perpétuation et la persistance du malheur. 


Ainsi donc, chers amis… il apparait… en écoutant Jésus… que les choix véritablement aptes à nous apporter du changement, de la nouveauté (et à nous mener vers notre accomplissement) sont ceux qui sont faits avec la foi et le cœur (en connexion avec notre âme)… et non ceux réalisés sous l’égide de notre égo ou de notre prétendue « raison », qui ne fait que vouloir juger les choses… séparer, catégoriser ou classer les êtres humains…  tout en cherchant la sécurité et le confort. 


D’ailleurs, pensons-nous sérieusement que Jésus a accompli sur terre des actions raisonnables ? 


Qui ne s’est jamais entendu dire qu’il faut réfléchir avant d’agir, qu’une bonne décision est une décision mûrement réfléchie, ou encore que, pour s’éviter des ennuis, il faut faire preuve de prudence ?


Mais d’où la prudence (ou ce qu’on tient comme telle) tiendrait-elle son origine, sinon de la peur et de l’absence de foi ?


Jésus était-il prudent ? Est-il mesuré ? 


Était-il prudent de recruter des apôtres si différents et si peu fiables ?

Était-il prudent de guérir le jour du sabbat et de remettre en cause les interprétations des Scribes et des Pharisiens ?

Était-il prudent de contester la religion et l’ordre établi, et de chasser les marchands du temple ?

Était-il prudent de ne pas chercher à se dérober juste avant son arrestation ? 


L’idée de prudence émane de cette croyance qu’il pourrait advenir dans l’existence des évènements dont nous pourrions être les victimes, et qui se dérouleraient contrairement à notre volonté supérieure ou à celle de Dieu… et donc que la Providence de Dieu serait – finalement – inexistante, inefficace ou défaillante. 


Jésus ne nous propose pas d’être prudents… il nous demande d’être vivants et confiants… et de choisir la vie en abondance. 


Et cela signifie : nous reconnecter à Dieu, à notre origine céleste, à notre Source. 

Cela implique de lâcher prise et d’abandonner ce qui nous bloque ou nous en empêche. 


Ainsi, nos textes de ce jour nous montrent que nous avons souvent des objections fictives ou réelles, pour ne pas répondre à l’appel du Christ… que nous résistons immanquablement à l’appel du vrai Soi.  


Mais, la Bonne Nouvelle, c’est que le Christ et sa Parole, reviennent inlassablement vers nous… pour nous proposer du neuf… du vraiment nouveau !


Et cela commence par un abandon… un lâcher-prise : 

Quitter nos présupposés, nos propres certitudes…  Accepter de nous dé-préoccuper de nous-mêmes, de notre égo, des apparences et de l’extérieur… pour nous laisser saisir par le Christ… pour aller à la rencontre de notre espace intérieur… là où l’Esprit saint nous attend. 


Puissions-nous – chers amis – entendre cet appel à la Vie en abondance… pour rechercher le Règne de Dieu, dans lequel le Christ nous invite à entrer. 


Amen. 


Lectures bibliques


Jean 10, 10

« Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance ».


Rm 12,2

Ne vous conformez pas aux habitudes de ce monde, mais laissez Dieu vous transformer et vous donner une intelligence nouvelle. 

Vous discernerez alors ce que Dieu veut : ce qui est bien, ce qui lui est agréable et ce qui est parfait. 

 

Luc 5, 33-39 - Le vieux et le neuf

33 Ils (les pharisiens) lui dirent : « Les disciples de Jean jeûnent souvent et font des prières, de même ceux des Pharisiens, tandis que les tiens mangent et boivent. » 

34 Jésus leur dit : « Est-ce que vous pouvez faire jeûner les invités à la noce pendant que l’époux est avec eux ? 

35 Mais des jours viendront où l’époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. »


36 Il leur dit encore une parabole : « Personne ne déchire un morceau dans un vêtement neuf pour mettre une pièce à un vieux vêtement ; sinon, et on aura déchiré le neuf et la pièce tirée du neuf n’ira pas avec le vieux. 

37 Personne ne met du vin nouveau dans de vieilles outres ; sinon le vin nouveau fera éclater les outres et le vin se répandra, et les outres seront perdues. 

38 Mais il faut mettre le vin nouveau dans des outres neuves. 

39 Quiconque boit du vin vieux n’en désire pas du nouveau, car il dit : “Le vieux est meilleur.” »


Luc 9, 57-62 – Ceux qui désirent suivre Jésus ?

57 Comme ils étaient en route, quelqu’un dit à Jésus en chemin : « Je te suivrai partout où tu iras. » 

58 Jésus lui dit : « Les renards ont des terriers et les oiseaux du ciel des nids ; le Fils de l’homme, lui, n’a pas où poser la tête. »

59 Il dit à un autre : « Suis-moi. » Celui-ci répondit : « Permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » 

60 Mais Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer leurs morts, mais toi, va annoncer le Règne de Dieu. »

61 Un autre encore lui dit : « Je vais te suivre, Seigneur ; mais d’abord permets-moi de faire mes adieux à ceux de ma maison. » 

62 Jésus lui dit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le Royaume de Dieu. »



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