dimanche 10 mars 2024

Le don de soi pour subvertir le mal

Lectures bibliques : Jn 12, 20-36 ; Mt 5, 14-16 (voir textes en bas de cette page)

Volonté de Dieu : Mt 5, 38-48

Autres textes possibles : Ph 2, 5-11 ; 1 Co 1,18-29


Thématique : le don de soi pour subvertir le mal

Prédication de Pascal LEFEBVRE / Bordeaux – temple du Hâ le 10/03/24



* Le passage de l’évangile de Jean que nous venons d’entendre se situe, dans le récit, entre deux évènements : d’un côté, l’arrivée triomphale de Jésus à Jérusalem (dont nous faisons mémoire, dans nos liturgies, le jour des Rameaux) et, d’un autre côté, l’épisode du dernier repas et du lavement des pieds, au chapitre suivant.


Dans notre passage, Jésus annonce sa mort prochaine. Je cite : 

« Elle est venue, l’heure où le Fils de l’homme doit être glorifié » (v.23 ). Un peu plus loin, il dit encore : « Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (v.32).


A travers ces paroles, l’évangéliste Jean présente la mort imminente de Jésus sur la Croix, à la fois, comme l’heure du destin fatal et inévitable qui l’attend, de façon angoissante et tragique, mais également – je dirais – de façon positive et paradoxale, comme le moment de l’élévation et de la glorification. 


Penser l’élévation de Jésus à la croix comme un moment particulier de glorification peut nous étonner : 

En quoi la croix peut-elle bien être un moment glorieux ? Et pas seulement un moment de souffrance et de mort horrible… un supplice humiliant et dégradant ?  


Ce terme de « glorification » signifie l’instant où Jésus va manifester la gloire de Dieu. 

Le mot « gloire » signifie ce qui a du poids, de la consistance, de l’honneur… donc ce qui compte, ce bouleverse les choses. 

Et ce qui est bouleversant, c’est que c’est, à travers cet évènement, que le Christ va dévoiler le Père tel qu’il se révèle, tel qu’il est en vérité. 

Et comment se révèle-t-il à la croix ? Comme Celui qui se donne !


A la croix, Jésus révèle le visage d’un Dieu d’amour, d’un Dieu non-violent, d’un Dieu qui accepte provisoirement d’être incompris et rejeté… parce qu’il est justement « Tout-Autre » que ce que les humains pouvaient attendre ou imaginer. 


Il n’est pas un Dieu puissant – tel un tyran autoritaire, guerrier ou manipulateur – qui s’imposerait à ses sujets par son pouvoir ou qui règnerait par l’usage de la force… Mais simplement Celui qui – à travers Jésus – appelle librement, offre sa douce présence, propose sa paix et sa lumière, et sa Parole transformatrice à qui veut bien la recevoir. 


Pour l’évangéliste Jean, Jésus accepte la croix parce qu’elle vient manifester la non-puissance de Dieu… se laissant écraser par l’homme, par son injustice et sa violence. 

Et c’est dans cette non-puissance – paradoxalement – que Dieu – en Jésus-Christ – va manifester la puissance de son amour, qui est un plein et total « don de soi ».


En ce sens, la Croix – comme moment d’accomplissement et de « glorification » - est, à la fois, l’instant du dévoilement de Dieu, qui révèle la puissance de son amour, sous l’apparence de l’impuissance… et l’heure du jugement du monde, puisque – c’est dans cet instant – que la puissance du Prince de ce monde (du Diable, de Satan), c’est-à-dire du Diviseur, est vaincue… parce que le Christ se donne par amour… et que l’amour est précisément ce qui unit… ce qui permet la relation, le réunion, la communion… au-delà de tout ce qui sépare ou divise.


La croix – comprise comme l’heure de la glorification – vient ainsi manifester que Dieu – l’amour de Dieu – nous dépasse totalement. 


Elle pourrait d’abord laisser penser que la puissance du Prince de ce monde (Satan) est victorieuse, puisque la violence et la haine (qui écrasent) semblent l’emporter à travers la mort annoncée de Jésus… 

Mais, le fait que l’envoyé de Dieu, le Christ, accepte – par fidélité à son Père et par amour des êtres humains – son sort, dans la non-violence… le fait qu’il accepte – dans le don de soi – de prendre sur lui le mal… aboutit à un effet inattendu… à un retournement, un renversement : 

C’est le mal qui est englouti et submergé dans l’amour /et par l’amour… C’est la communion du Christ avec Dieu et avec ses disciples qui va finalement emporter le Diviseur et les divisions dans la mort sur la Croix. 


Grâce au Christ, l’homme est ainsi rendu à sa vocation première qui était de vivre en communion avec Dieu. 

Jésus deviendra ainsi (selon Paul) « l’homme nouveau » – le « nouvel Adam » – celui qui est resté pleinement uni au Père, dans l’amour… face au mal. Il est vainqueur du « Malin ». 

Par sa fidélité et sa confiance, il a pleinement glorifié Dieu.  


* Dans notre passage, Jésus exprime le destin qui l’attend et le retournement « paradoxal » que permet l’amour, à travers une image : l’image du grain de blé qui tombe en terre et qui meurt. Je cite à nouveau ce passage : 


« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. 

Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui cesse de s’y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle. 

Si quelqu’un veut me servir, qu’il se mette à ma suite, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera » (v.24-26).


Le mystère évoqué par Jésus, dans l’image du grain de blé, réside dans son commencement… dans la germination et la croissance qui permet à la plante de porter du fruit en abondance. 

Ce processus, aux conséquences immenses, est mis en route quand une petite graine est déposée, cachée et ensevelie sous la terre. 


Selon l’idée que s’en faisaient les Anciens, une graine déposée sous la terre meurt… et c’est cet anéantissement du grain qui va permettre la naissance et la croissance d’autre chose : du germe, de la tige… de quelque chose qui portera du fruit. 


Dans l’évangile de Matthieu, Jésus a le même raisonnement, lorsqu’il affirme qu’il faut accepter perdre pour trouver : « qui perdra sa vie à cause de moi, la trouvera » (cf. Mt 10,39 et Mt 16,25). 


Il affirme ainsi qu’il existe, en chacun, une potentialité prodigieuse… qui est mise en route par un petit geste souvent caché et ignoré de tous : le don de soi, le don de sa propre vie. 


Le don est nécessaire pour obtenir quelque chose de plus grand : « Donnez, et il vous sera donné » (Lc 6,38). 

Et donner, c’est d’abord accepter de perdre ce que l’on offre. 


Cette vérité se vérifie dans bien des aspects dans la vie courante… qui nous concernent tous… encore aujourd’hui : 


Par exemple, il faut accepter de perdre sa prétention d’avoir toujours raison… accepter de laisser mourir un peu son égo et son orgueil… pour rencontrer les autres en vérité et s’ouvrir au dialogue. 

Il faut aussi accepter de lâcher sa dureté du cœur ou son intransigeance… pour s’ouvrir à la compassion, au pardon et à la réconciliation. 


Il est encore nécessaire de lâcher les désirs de son égo… pour trouver les désirs de son âme…

Ou encore lâcher ses habitudes, ses routines… son confort et ses privilèges… pour rencontrer la Parole du Christ… qui nous déplace… qui nous ouvre à une nouvelle mentalité, une nouvelle façon de voir le monde, Dieu et les autres. 


* Jésus ne croit pas que la force, la rivalité et la violence pourront un jour créer le moindre changement positif… il nous propose donc d’expérimenter un chemin différent : accepter non pas de gagner, ni de vaincre par la force… mais de lâcher, de laisser mourir nos comportements habituels ou naturels… pour laisser place à quelque chose de neuf… capable de changer le cours des choses et les rapports humains.


Dans l’évangile de Matthieu (cf. Mt 5,38-48), lorsqu’il appelle ses disciples à ne pas résister aux méchants, à tendre la joue de la réconciliation, à laisser son manteau, ou à faire davantage encore (quitte à faire deux mille pas à celui qui force à en faire mille)…. lorsqu’il invite à aimer ou aider ceux qui nous traitent en ennemis… il affirme que c’est en modifiant sa façon d’être et de voir… en osant se dépasser, par le don de soi… en accomplissant l’extraordinaire… qu’on pourra récolter l’extraordinaire. 


Celui qui ne donne que l’ordinaire ou l’habituel… n’obtiendra que ce qu’il connait déjà… ce que le monde produit depuis toujours et partout : seulement la réciprocité, des rapports de miroir ou des rapports de force.  


Être disciple du Christ, ce n’est pas se contenter de donner l’ordinaire… mais c’est accepter d’offrir l’extraordinaire, l’exceptionnel… pour apporter enfin du neuf : le « vraiment nouveau » que notre monde attend pour son salut. 


* C’est ce « monde nouveau de Dieu » que Jésus est venu offrir… C’est pour cela qu’il s’est offert… Puisque c’est lui le grain qui meurt, pour porter beaucoup de fruit. 


En utilisant cette image du grain de blé, Jésus ne parle pas de sa mort comme d’un échec… Mais il la présente comme un passage obligé, choisi et assumé…. en vue d’un recommencement, d’une résurrection… et d’une promesse de récoltes abondantes. 


Mais cette parole, il l’offre également à ses disciples (et donc à nous !)…  pour les inviter – à leur tour – à se donner. 


A l’image du grain qui meurt pour produire quelque chose de plus grand… nous sommes appelés, nous aussi, à faire mourir des choses en nous… pour laisser place à quelque chose de nouveau… bien plus vivant, bien plus prometteur… 


Mais… la tension sous-jacente que pointe cette image (si simple en apparence)… c’est que, dans la réalité, nous éprouvons bien des difficultés à accepter de laisser mourir quelque chose dans nos mentalités et nos comportements… C’est un fait ! 


Soit nous avons peur de perdre, soit nous voulons garder ce que nous avons (nos acquis, nos savoirs, nos avoirs, nos pouvoirs, …)… et nous avons de la peine à consentir à un lâcher-prise salutaire…. qui implique forcément un abandon et une confiance. 


Pourtant, Jésus est clair : la nouvelle mentalité du Royaume est là, à notre portée : 


« Celui qui cesse de s’attacher à sa vie en ce monde la gardera pour la vie éternelle » 

Ou, autre traduction : « Celui qui ne se préfère pas en ce monde se gardera pour la vie éternelle » (v.25). 


Que sommes-nous prêt à sacrifier en nous... pour obtenir cette vie en plénitude (dès aujourd’hui) ? 

Comment comprendre cette exhortation ? 

Que signifie « se préférer » ou « ne pas se préférer » ?


« Ne pas se préférer » : n’est-ce pas accepter de lâcher son égo, accepter de ne pas vivre que pour soi-même, chercher le sens de la vie ailleurs qu’en ses désirs ?… 

Autrement dit, accepter de faire mourir ses désirs solitaires et égocentriques… pour les laisser renaitre sous l’impulsion de l’Esprit saint, en les tournants vers Dieu et vers les autres ? 

N’est-ce pas cette transformation qui est promesse d’une vie en plénitude ?


Ici encore, l’évangile vient nous questionner sur le sens de nos priorités… sur ce que l’on met à la première place : 

Soi-même, son confort et ses privilèges… ou l’évangile de l’amour de Dieu et du prochain ? 

Le culte du « moi » ou le service du Christ et de son Evangile ?


Le chemin proposé par le Christ peut nous paraitre bien exigeant… par sa radicalité… mais pour Jésus, il s’agit de ne pas passer à côté de sa vie : 

Que vaut réellement une vie passée à ne penser qu’à soi… à se regarder le nombril… et à se cantonner à son petit « moi » ?


Pour ne pas manquer sa vie, Jésus nous propose donc de nous mettre au service d’un projet plus vaste : le monde nouveau de Dieu – un projet de vie –. 

Et, pour ce faire, il nous invite à suivre un chemin qui n’est pas le chemin large et spacieux (l’autoroute) que le monde propose (cf. Mt 7,13-14), mais la voie plus étroite que Dieu ouvre vers la vie…  

Car, il ne s’agit pas seulement de réussir sa vie, mais d’accéder à la plénitude de la vie, à l’éternité. 


Le chemin qu’a suivi le Christ nous révèle que c’est dans la pleine confiance, par le don de soi, vécu jusqu’au bout, dans l’amour… qu’il a manifesté la gloire de Dieu. 


Pour les disciples… ce chemin n’est pas différent de celui du Maître… Il ne mène pas forcément à la croix… Mais il implique le même geste : le don de soi. 


Lorsque Matthieu affirme dans son évangile : « Que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions, ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux » (cf. Mt 5,16), il ne dit pas autre chose : 

Il nous appelle à faire briller l’amour inconditionnel de Dieu autour de nous… pour manifester la gloire du Père, c’est-à-dire la gratuité de l’amour de Dieu… qui se donne pleinement pour sa création et ses créatures. 


Mais, bien sûr, nous ne sommes que des disciples… seul Jésus est le Maître. 


Si l’Evangile nous rappelle – en ce jour – que l’accomplissement du plan de Dieu passe par un détachement de l’égo, un renoncement à soi-même… il est peut probable qu’il nous mène à la croix… au même destin que Jésus !... D’ailleurs en serions-nous capables ? 

Seul Jésus a pleinement accompli la parole et la volonté du Père : il a accepté de vivre l’évangile jusqu’au bout, quel que soit le prix à payer. 

Nous ne sommes pas Jésus !


* Pour autant, il a fait de nous des disciples… ses frères et ses sœurs… il nous appelle donc à poursuivre sa mission…. que l’on peut résumer, ce matin, en quelques mots :


  • - Par le don de soi, renverser les valeurs humaines les plus sûres qui mettent le « moi » au-dessus de tout et même au-dessus de Dieu…  Par le don de soi, renverser ce culte du « moi » (de l’égocentrisme, de l’avidité) qui créé tant de divisions entre les humains… 


  • - Croire en sa lumière… à accueillir cette lumière en nous, dans nos cœurs… pour devenir « des fils et des filles de lumière » (cf. Jn 12, 36 ; Mt 5,14 ; Ep 5,8)… c’est-à-dire des hommes et des femmes de foi, capables de transmettre l’espérance et l’amour autour de nous. 


Oui… le Christ nous invite à le suivre sur le chemin de la foi et du don de soi… 


Et son invitation est pressante… Elle est joyeuse… 

Elle est pour maintenant !  


Amen. 


Textes du jour 


Volonté de Dieu


Mt 5, 38-48

38 Vous avez entendu qu'il a été dit : “Œil pour œil et dent pour dent.” 

39 Eh bien, moi je vous dis de ne pas rendre le mal pour le mal. Si quelqu'un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l'autre joue. 

40 Si quelqu'un veut te faire un procès pour te prendre ta chemise, laisse-lui aussi ton manteau. 

41 Si quelqu'un t'oblige à faire mille pas, fais-en deux mille avec lui. 

42 À celui qui te demande, donne ; et ne te détourne pas de celui qui veut t'emprunter de l'argent.


43 Vous avez entendu qu'il a été dit : “Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi.” 

44 Eh bien, moi je vous dis : aimez ceux qui vous traitent en ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent. 

45 Ainsi vous deviendrez les enfants de votre Père qui est dans les cieux. Car il fait lever son soleil aussi bien sur les méchants que sur les bons, et il fait pleuvoir sur ceux qui font sa volonté et ceux qui ne la font pas. 

46 En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les collecteurs d'impôts n'en font-ils pas autant ! 

47 Et si vous ne saluez que vos proches, que faites-vous d'extraordinaire ? Même les païens en font autant ! 

48 Vous donc, vous serez parfaits, tout comme votre Père qui est au ciel est parfait.


Textes bibliques 


Mt 5, 13-16

13 « Vous êtes le sel de la terre. Si le sel perd sa saveur, comment redeviendra-t-il du sel ? Il ne vaut plus rien ; on le jette dehors et il est foulé aux pieds par les hommes.

14 « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une hauteur ne peut être cachée. 

15 Quand on allume une lampe, ce n’est pas pour la mettre sous le boisseau, mais sur son support, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. 

16 De même, que votre lumière brille aux yeux des hommes, pour qu’en voyant vos bonnes actions ils rendent gloire à votre Père qui est aux cieux.


Jn 12, 20-36

20 Il y avait quelques Grecs qui étaient montés pour adorer à l’occasion de la fête. 

21 Ils s’adressèrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée et ils lui firent cette demande : « Seigneur, nous voudrions voir Jésus. » 

22 Philippe alla le dire à André, et ensemble ils le dirent à Jésus. 

23 Jésus leur répondit en ces termes : « Elle est venue, l’heure où le Fils de l’homme doit être glorifié. 

24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. 

25 Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui cesse de s’y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle. 

[autre traduction : Celui qui se préfère lui-même se perd, mais celui qui ne se préfère pas en ce monde se gardera pour la vie éternelle.]

26 Si quelqu’un veut me servir, qu’il se mette à ma suite, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera.

27 « Maintenant mon âme est troublée, et que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure ? Mais c’est précisément pour cette heure que je suis venu. 28 Père, glorifie ton nom. » 

Alors, une voix vint du ciel : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. » 

29 La foule qui se trouvait là et qui avait entendu disait que c’était le tonnerre ; d’autres disaient qu’un ange lui avait parlé. 

30 Jésus reprit la parole : « Ce n’est pas pour moi que cette voix a retenti, mais bien pour vous. 

31 C’est maintenant le jugement de ce monde, maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors. 

32 Pour moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » 

33 – Par ces paroles il indiquait de quelle mort il allait mourir. 

34 La foule lui répondit : « Nous avons appris par la Loi que le Messie doit rester à jamais. Comment peux-tu dire qu’il faut que le Fils de l’homme soit élevé ? Qui est-il, ce Fils de l’homme ? » 

35 Jésus leur répondit : « La lumière est encore parmi vous pour un peu de temps. Marchez pendant que vous avez la lumière, pour que les ténèbres ne s’emparent pas de vous : car celui qui marche dans les ténèbres ne sait où il va. 

36 Pendant que vous avez la lumière croyez en la lumière, pour devenir des fils de lumière. »

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