dimanche 26 janvier 2025

Espérer - Résister - Innover

Lectures bibliques : Rm 8, 18-25 (volonté de Dieu) + Rm 4, 16-24 + Rm 5, 1-5 + Lc 4, 14-21 + Jn 10,10 = voir textes ci-dessous
Thématique : ESPÉRER (Espérer, résister, innover) - CULTE DES VŒUX
Prédication de Pascal LEFEBVRE - Bordeaux (temple du Hâ), le 26/01/25


Traditionnellement, au mois de janvier, nous échangeons nos bons voeux pour l’année qui s’ouvre… en souhaitant le meilleur à nos interlocuteurs et à ceux qui nous entourent.
C’est ce que monsieur le maire de Bordeaux a fait cette semaine auprès des forces vives et des habitants… et c’est ce que nous faisons également aujourd’hui… à l’intention de chacun d’entre vous :
Au nom de la communauté protestante de Bordeaux-ville, je vous souhaite une belle année… pleine de confiance, de fraternité, de paix et de joie !

Cet échange de voeux rappelle une promesse : promesse de relations, d’écoute, de fidélité… promesse d’un avenir ouvert et positif…  promesse de réalisation et d’accomplissement.

Ces échanges de promesses humaines… s’inscrivent - pour les croyants - dans une promesse plus large… une promesse divine. Puisque Dieu aussi nous veut du bien.
Il offre sa promesse de bénédiction - la promesse d’une vie bonne - à qui veut bien entrer dans son alliance et vivre une relation de foi avec Lui.

Dans la Bible, la promesse est liée à la vie… elle est promesse de dons : don de la vie en multitude, pour Abraham et sa descendance (cf. Gn 17, 1-8 ; Rm 4, 17-18)… don de la vie en plénitude, par Jésus-Christ, pour ceux qui le suivent (cf. Jn 10,10).

Mais voilà… il y a quand même un problème : c’est que nous avons tendance à oublier ces promesses. Pas seulement, parce que, nous-mêmes, nous ne les tenons pas toujours… mais parce que nous sommes saisis et happés par les difficultés du monde…  Et face aux noirceurs du présent ou aux épreuves du temps… nous oublions ces promesses.

C’est ce qui se produit, par exemple, dès que nous ouvrons les chaines d’informations à la télévision ou que nous regardons les actualités sur Internet ou les réseaux sociaux :
Nous sommes submergés par une montagne de mauvaises nouvelles… qui montrent un monde relativement sombre et laid… gagné par les forces obscures de la domination, de la rivalité, de la violence, de l’égoïsme, de la corruption ou du mensonge.

Bien sur - il ne faut pas le nier - cela reflète, quand même, une certaine part de la réalité et des défis qui se présentent à notre monde :

Par exemple, le manque de liberté : 70% de la population mondiale vit aujourd’hui sous un régime autocratique, ou règne des formes de censures et de contraintes sociales ou religieuses. J’ai eu l’occasion de recevoir cette semaine des jeunes gens venus d’Iran et d’Algérie, qui me racontaient l’impossibilité pour eux de vivre la foi chrétienne dans leur pays. …

Ou encore - on peut évoquer - la croissance des inégalités dans de nombreux pays, liées à l’avidité des plus puissants et de plus riches (qui dirigent le monde et s’enrichissent sans cesse) en contraste avec une pauvreté écrasante : puisque près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 6,85 dollars par jour. Et une personne sur quatre - soit près de 2 milliards d'hommes, de femmes et d’enfants - tente de survivre avec moins 3,65 dollars par jour. …  

Nous pourrions aussi parler, bien sûr, des problèmes écologiques : dérèglement climatique, pollutions diverses, atteintes à la bio-diversité, risques de catastrophes naturelles amplifiés. …

Ou encore du développement des nouvelles technologies sans freins, sans maîtrise des finalités : course aux armements, déploiement de l’intelligence artificielle, etc. …

Ce à quoi nous pourrions ajouter l’incertitude et le manque de perspectives pour la jeunesse… l’enlisement de certains pays dans des conflits et des guerres sans fin.

Derrière tous ces problèmes se cache partout la peur… la peur (qui immobilise), le découragement (qui génère la sinistrose), le désespoir (qui vire à l’absurde) et la résignation (qui entraine le repli sur soi).

Alors… oui… le monde est en crise…  Mais ne l’a-t-il pas été de tout temps ? Ne devrions-nous pas parler davantage de possibilités d’évolution, de transformation… ?

N’avons-nous pas tendance à oublier qu’il y a toujours une promesse de vie… de salut… qui est offerte… donc de libération, de délivrance, de guérison.

Précisément - dans les textes que nous avons entendu - l’apôtre Paul parle d’ « espérance »
Un mot qui semble « oublié » ou sorti de notre vocabulaire…

Et c’est peut-être ça qui nous manque le plus aujourd’hui : Être… demeurer… nous enraciner dans l’espérance… comme l’étaient Jésus, Paul et les premiers chrétiens… qui ont surmonté l’adversité avec le courage de la foi.

Pour nous faire partager sa vision… l’apôtre utilise une image : celle d’une femme en train de donner la vie, en mettant un enfant au monde.
Je cite à nouveau ce verset : « Nous le savons : la création tout entière soupire / et gémit / maintenant encore dans les douleurs de l’enfantement » (Rm 8,22).

Il compare la réalité du mal que nous traversons, aux douleurs de l’accouchement. Mais il suggère que ces douleurs - ces gémissements - vont déboucher sur une délivrance et une naissance.

Selon cette image, le monde est encore inachevé ; il n’est pas parvenu à sa pleine maturité ; il est encore dans la souffrance, dans l’attente de la pleine manifestation du salut de Dieu.

Le mal existe - nous en faisons l’expérience tous les jours. Mais ce constat est insuffisant.
Le chrétien est invité à lutter contre le mal… puisque Dieu met dans son cœur une force d’une grande puissance : la capacité d’« espérer ».

L’espérance : c’est le contraire du déni ou du désespoir, qui se cantonnent à l’inaction.
L’espérance est une attente confiante !
Elle repose, d’un côté - dans son fondement - sur une base solide : une promesse divine… et, d’un autre coté - elle regarde vers l’à-venir - vers l’avant - avec la conviction que le mal n’aura pas le dernier mot et qu’il vaut la peine de le combattre.

L’espérance est pour l’apôtre l’arme du chrétien. Je cite : « L’espérance ne rend pas honteux - il ne trompe pas - dit-il - car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5).

L’espérance, ce n’est pas seulement un vague espoir possible… un espoir mondain, temporaire, passager et prévisible… qui pourrait aussi bien réussir, que rencontrer l’échec… parce qu’un espoir peut toujours être déçu.

L' espérance est une véritable confiance en l’avenir.
Elle ne s’éteint jamais !
Même si elle est encore inaccomplie, elle porte en elle une dimension transcendante…

Elle est ouverture à la Grâce, au Dieu de l’impossible…
Elle repose sur la foi que l’Eternel peut nous entrainer dans son dynamisme créateur… et qu’il tiendra ses promesses - quoi qu’il arrive - malgré les vents contraires.

Dans le passage de l’épitre aux Romains que nous avons écouté (cf. Chap. 4 & 5), ce qui est promis : c’est le déploiement de la bénédiction de Dieu : le don de la vie pour Abraham et sa descendance. C’est la certitude que cette promesse finira par s’accomplir… malgré les épreuves et les difficultés transitoires.

Abraham n’est pas seulement présenté par Paul, comme la figure du croyant exemplaire (celui qui a cru, malgré les apparences), mais il est présenté comme le père de l’espérance.

Paul veut nous montrer que, pour Abraham, la foi n’a pas été une expérience instantanée… mais une longue marche inscrite dans la durée…    La foi est devenue espérance.
Il a cru en la promesse d’une descendance aussi nombreuse que les étoiles (cf. Gn 15,5), alors que Sara était stérile et que le couple était déjà très âgé.

Pour lui, croire en l’avenir, c’était comme croire au Dieu de l’impossible, croire que Dieu peut ouvrir des potentialités nouvelles et insoupçonnées, pour susciter la vie.
Dit autrement, la naissance d’Issac, c’était comme une résurrection… surmontant l’impossibilité humaine.

Abraham est présenté comme le père de la foi et de l’espérance… car il a cru et espéré « contre toute espérance ».
Or, ceux qui se placent dans le sillage d’Abraham - ceux qui entrent dans la pleine confiance en Dieu - sont toujours au bénéfice de cette promesse de vie.
Elle s’est manifestée de façon centrale en Jésus-Christ… et elle continuera de se manifester pour ceux qui s’ouvrent à elle.

La formulation de la promesse a peut-être évolué - passant de la descendance, de la vie en « multitude » (cf. Gn 15, 1-7 ; Rm 4, 17-18)… à l’abondance, à la vie « en plénitude » (cf. Jn 10,10)… mais, au fond, c’est la même promesse : une promesse de vie.

Pour autant, l’apôtre Paul, rappelle qu’il y a des obstacles à surmonter.
L’espérance est placée - paradoxalement - sous le signe de la croix :

Certes, la paix de Dieu nous est offerte (cf. Rm 5,1). Mais l’espérance de ce que Dieu accomplira, ne se voit pas encore… sinon au travers des souffrances.

« Espérer » n’est donc pas une évasion du réel.
C’est une espérance vécue à la fois dans l’histoire et contre l’histoire. Parce que c’est l’espérance d’un monde nouveau.

Dit autrement… l’espérance que propose Paul est une espérance de « résistants »… qui refuse de s’accommoder du réel dans ce qu’il a de mortifère…  et qui appelle à le dépasser, par l’indignation, la résistance et l’innovation… en suivant le Christ.

Il ne faut donc pas se limiter aux apparences - car « ce qui se voit est provisoire » (cf. 2 Co 4, 18).
La foi est un chemin qui part des promesses de Dieu… qui traverse des détresses, en passant par la persévérance et la fidélité éprouvée… pour aboutir à une espérance, toujours vivante.

Ce chemin de résistance est marqué par un don : celui de l’Esprit saint… qui répand, dans les coeurs, l’amour qui vient de Dieu (cf. Rm 5,5).
Ainsi, par l’Esprit saint offert aux croyants, l’âpre résistance au réel se vit sous le signe de l’amour (un amour persévérant).

Bien sûr… « espérer » dans un monde désespéré - et parfois désespérant - n’est pas chose facile… parce qu’on semble à « contre-courant »… et on est sans cesse tenté de baisser les bras face à l’adversité ou à l’expérience immédiate.
Mais Paul nous invite à viser plus loin… et surtout il rappelle que nous ne sommes pas seuls dans cette marche… puisque Dieu nous apporte son soutien et son Esprit saint.

Le penseur bordelais Jacques Ellul parlait, lui aussi, de « l’espérance oubliée »
(titre d’un de ses ouvrages).
Pour lui, l’espoir n’est que « la passion des possibles », alors que l’espérance est « la passion de l’impossible ». Il la définissait comme « un espoir nouveau, au-delà des désastres ». Car il avait conscience des errements et des impasses qui risquent de condamner notre humanité.

Cette façon de voir - que ce soit celle de Paul ou celle d’Ellul - nous fait percevoir que l’espérance désigne toujours un « au-delà » :
Espérer, c’est toujours croire « au-delà » de l’histoire, du passé ou du présent… « au-delà » des visions et des prévisions (cf. Rm 8, 24-25)… C’est espérer « malgré » ou « en dépit » du malheur ou de l’absurde.

Dans la Bible, l’épitre aux hébreux (cf. He 6,19) nous offre une image pour parler de l’espérance : elle est présentée comme une ancre… l’ancre d’un navire qui s’appuie sur un fondement solide : la promesse divine… sauf que cette ancre, en réalité, ne nous rend pas immobiles…  elle nous dynamise… elle nous tire vers le haut… vers le Ciel, vers l’avenir - au-delà du voile, du connu - pour nous ouvrir à la résurrection et à la vie.

Ce tiraillement entre le connu et l’inconnu… montre que notre vie est en tension… en tension entre ce monde-ci (actuel, imparfait, inachevé) et les réalités dernières (eschatologiques et célestes) : ce qu’on espère et qu’on ne voit pas encore (cf. Rm 8, 24-25 ; He 11,1).

Dans cette tension, il nous faut le courage de la foi… et il nous faut oeuvrer pour que le règne de Dieu - qui s’est approché avec la venue de Jésus (Mc 1,15) - se rapproche encore de notre réalité.

Pour ce faire, le Christ nous fait « ouvriers de son Royaume » : il nous donne la foi, l’espérance et l’amour… mais aussi la capacité de « résister » et d’« innover ».

Dans un des textes que nous avons écouté ce matin (cf. Lc 4, 14-21)… l’évangéliste Luc nous rappelle un épisode important… lorsque Jésus prend la parole dans la synagogue.
Il affirme - de façon audacieuse - que l’Ecriture - avec ses promesses, ses bonnes nouvelles de délivrance, de libération, de guérison - s’accomplit avec Lui.

Le projet de Dieu - son monde nouveau - a donc commencé à émerger et à prendre pied sur notre terre. Et depuis lors… il est en train d’advenir…
Car le Christ ne cesse de nous dire cette parole chaque jour : « aujourd’hui, cette Écriture s’accomplit à vos oreilles ! » (cf. Lc 14,21)

Alors, comment poursuivre le chemin ouvert par Jésus ?
De quelle manière participer, à notre tour, à l’émergence de ce monde nouveau de Dieu ?


D’abord, en s’enracinant dans l’espérance - nous venons de le dire -… mais aussi, en prenant la suite de Jésus… en faisant preuve de « résistance » et de « créativité ».

- En effet, participer à un avenir meilleur… c’est d’abord « résister » à ce qui risque d’abimer ou de détruire les potentialités humaines.

A quoi faut-il résister aujourd’hui ?…  Il y aurait beaucoup à dire !

En premier lieu, je crois qu’il nous faut faire comme Jésus… et résister à tout ce qui risque de déshumaniser ou d’objectiviser l’être humain.

Souvenons-nous que Jésus a résisté, face à ce qui abimait notre humanité… Il s’est opposé à l’idolâtrie, aux privilèges et aux religieux de son temps… en enseignant… en chassant les marchands du temple… ou en guérissant… afin de réintégrer dans la communauté : les exclus, les lépreux, les aveugles et les affligés de son temps.

Aujourd'hui… notre contexte est différent… mais le risque de déshumanisation est toujours présent…
Il se manifeste dès que l’être humain est réduit à n’être qu’un instrument, au service d’une idéologie ou d’un pouvoir… que ce soit l’économie, la finance, la technologie ou la religion.

Dès qu’un aspect de notre vie en société devient quasiment une idole, le sujet humain court le risque de n’être plus qu’un objet ou une marchandise au service de cette idole… qu’il s’agisse de l’argent, la rentabilité… la santé, le sport… le tout technologique, l’intelligence artificielle, la course à l’efficacité ou la réussite, ou même l’écologie…

Lorsque un être humain n’est plus qu’un moyen - un pion dans un système - au lieu d’être une fin en soi, on lui retire sa place de sujet et sa dignité… et on perd le sens du « bien commun ».

- Mais espérer… ce n’est pas que résister… c’est aussi user de foi et d’audace… pour voir les choses autrement… oser faire preuve de « créativité » et « innover » :

C’est ce que le Christ a fait lui-même en étant pleinement libre.
Il ne cherchait ni la gloire, ni la reconnaissance, ni l’approbation. Il ne se préoccupait pas de ce que pensent les gens.
Il était seulement connecté au Divin. Il voulait rendre à l’être humain sa place et sa vocation.

Par sa liberté d’esprit, il a pu proposer des changements de paradigmes : discerner le mal à la racine des problèmes ; sortir de la réciprocité pour entrer dans une nouvelle mentalité ; expérimenter la générosité et la non-violence dans les rapports humains ; remettre en cause les préjugés ; agir autrement, en faisant souffler un vent nouveau ; …

Aujourd’hui, nous avons besoin de retrouver cette liberté d’esprit, face à tout ce qui paralyse notre société et nos mentalités… à commencer par la peur (je l’évoquais en introduction).

Notre société est étouffée par la peur (peur du déclassement, peur de perdre, peur de l’autre… sans cesse, il faudrait se prémunir de la peur, avec des principes de sécurité, de précaution…comme si nous pouvions maitriser tous les aléas)…
Notre société est également étouffée par une inflation législative… par toutes les lois, les règles, les règlements… dans tous les domaines de la vie… au point que l’initiative et la créativité deviennent quasiment impossibles…

Le programme de Jésus était de « susciter la vie » (cf. Jn 10,10)… en surmontant les blocages, les préjugés et les stéréotypes…  
Sa foi et sa liberté étaient ses armes.

Peut-être que c’est ce qui devrait aussi servir de critère - d’impératif fondamental - dans nos choix, pour nos actions individuelles ou collectives (?)

Au moment de faire des choix… se poser inlassablement cette question : Est-ce que ce que je m’apprête à entreprendre, à décider ou à réaliser, va vraiment susciter la vie ? Ou, au contraire, est-ce que cela risque de l’abimer, de la paralyser ou de la bloquer ?

Il me semble que ce serait un bon critère de discernement dans nos décisions : faire des choix, qui suscitent plus de vie… une vie plus pleine, plus relationnelle, plus abondante… plus belle !

Pour conclure … Je terminerai par une dernière image…
Finalement… l’espérance pourrait être comparée à « une boussole » qui permet de garder le cap avec persévérance.
Parfois l’aiguille de notre boussole s’affole, en raison de tout ce qui se passe dans le monde…
Mais, en gardant le cap sur les promesses de vie offertes… elle résiste à l’agitation, pour nous montrer le chemin.
  (J’emprunte l’image de la boussole à Pierre de Salis).

L’espérance permet donc de nous donner un horizon (la perspective d’une issue favorable), mais elle donne aussi « sens » au présent… à ce que nous vivons « ici-bas ».  Car nous agissons « ici et maintenant » en fonction de l’idée qu’on se fait de « l’après » ou de « l’au-delà ».

Cet horizon (ce cap) sert en fait « d’idéal régulateur » pour orienter nos actions
(comme le soulignait Emmanuel Kant).

C’est donc l’espérance qui nous oriente et qui nous dynamise… puisque notre espérance s’intègre dans une espérance plus large : l’espérance de Dieu.

En effet, Dieu aussi a une espérance pour le monde…
Jésus l’appelait le « Royaume des cieux » ou la « Vie éternelle ».

Son espérance… c’est que nous écoutions ses conseils de vie…
Car il nous attend, lui aussi - avec confiance - pour vivre et partager cette vie éternelle avec nous.  

Amen.

 

Lectures bibliques du 26/01/25 - temple du Hâ

Volonté de Dieu (à travers les paroles de l’apôtre Paul)

Rm 12,11 : Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d'esprit. Servez le Seigneur.

Rm 8, 18-25 : J’estime en effet - [dit Paul] - que les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire qui doit être révélée en nous. 19 Car la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu : 20 livrée au pouvoir du néant – non de son propre gré, mais par l'autorité de celui qui l'a livrée –, elle garde l'espérance, 21 car elle aussi sera libérée de l'esclavage de la corruption, pour avoir part à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu.
22 Nous le savons en effet : la création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l'enfantement. 23 Elle n'est pas la seule : nous aussi, qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement, attendant l'adoption, la délivrance pour notre corps. 24 Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance. Or, voir ce qu'on espère n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment l'espérer encore ? 25 Mais espérer ce que nous ne voyons pas, c'est l'attendre avec persévérance.

Rm 12, 12 : Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l'affliction. Persévérez dans la prière.

Lectures bibliques :

Rm 4, 16-24 (extraits)

16 C’est par la foi qu'on devient héritier, afin que ce soit par grâce et que la promesse demeure valable pour toute la descendance d’Abraham […] 17 En effet, il est écrit : J'ai fait de toi le père d'un grand nombre de peuples. Il est notre père devant celui en qui il a cru, le Dieu qui fait vivre les morts et appelle à l'existence ce qui n'existe pas. 18 Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi le père d'un grand nombre de peuples, selon la parole : Telle sera ta descendance. 19 Il ne faiblit pas dans la foi en considérant son corps – il était presque centenaire – et le sein maternel de Sara, l'un et l'autre atteints par la mort. 20 Devant la promesse divine, il ne succomba pas au doute, mais il fut fortifié par la foi et rendit gloire à Dieu, 21 pleinement convaincu que, ce qu'il a promis, Dieu a aussi la puissance de l'accomplir. 22 Voilà pourquoi cela lui fut compté comme justice. 23 Or, ce n'est pas pour lui seul qu'il est écrit : Cela lui fut compté, 24 mais pour nous aussi, nous à qui la foi sera comptée, puisque nous croyons en celui qui […] [est puissance de résurrection].

Rm 5, 1-5

1 Ainsi donc, justifiés par la foi, nous sommes en paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ ; 2 par lui nous avons accès, par la foi, à cette grâce en laquelle nous sommes établis et nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu. 3 Bien plus, nous mettons notre fierté dans nos détresses mêmes, sachant que la détresse produit la persévérance, 4 la persévérance la fidélité éprouvée, la fidélité éprouvée l'espérance ; 5 et l'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.

Lc 4, 14-21

14Avec la puissance de l'Esprit, Jésus revint en Galilée, et sa renommée se répandit dans toute la région. 15Il enseignait dans leurs synagogues et tous disaient sa gloire.
16Il vint à Nazara où il avait été élevé. Il entra suivant sa coutume le jour du sabbat dans la synagogue, et il se leva pour faire la lecture. 17On lui donna le livre du prophète Esaïe, et en le déroulant il trouva le passage où il était écrit :
18L'Esprit du Seigneur est sur moi
parce qu'il m'a conféré l'onction
pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres.
Il m'a envoyé proclamer aux captifs la libération
et aux aveugles le retour à la vue,
renvoyer les opprimés en liberté,
19proclamer une année d'accueil par le Seigneur.
20Il roula le livre, le rendit au servant et s'assit ; tous dans la synagogue avaient les yeux fixés sur lui. 21Alors il commença à leur dire : « Aujourd'hui, cette écriture s’accomplit pour vous qui l'entendez. »

Jn 10,10 (Parole de Jésus)

Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu'ils l'aient en abondance.
 

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