Lectures bibliques : Mt 11, 2-6. 28-30 - Mt 5, 3 - Lc 9,23-24 - Rm 8, 22-24.28-29 = textes en bas de cette page
Thématique : la dé-préoccupation de soi et l’éveil de la conscience, pour trouver la liberté
Prédication de Pascal LEFEBVRE -12/01/25 - Bordeaux (temple du Hâ)
(Début inspiré d’une méditation de la pasteure Magali Girard)
* En ce début d’année, l’évangile nous adresse une Bonne Nouvelle : il nous rappelle que Dieu a envoyé Jésus, pour nous libérer de nos fardeaux… pour alléger ceux qui sont fatigués et chargés.
Autrefois - du temps de Jésus (et c’est encore vrai pour certaines religions, aujourd’hui) - la foi était liée à des règles à respecter ou des rites à accomplir. Il fallait, par exemple, faire des efforts - adopter une certaine discipline de vie - en suivant parfaitement les commandements et les prescriptions de la Torah.
Mais le message de Jésus va provoquer un changement - et même un retournement - car il annonce que c’est Dieu qui prend les devants.
Nous n’avons pas à devenir « parfaits », ni à « mériter » le salut, par nos actes et nos bonnes oeuvres.
Tout vient de l’initiative de Dieu, qui nous offre son amour et sa miséricorde. Nos actes ne sont qu’une conséquence - un prolongement - de notre foi en un Dieu bon… qui nous appelle à aimer… tout simplement !
Jésus propose de lier la foi à la confiance et la liberté !
Pour ses contemporains, il utilise une métaphore : celle du joug - une pièce de bois qu'on mettait sur la tête des bœufs pour les atteler - qui constitue une charge, une servitude, quelque chose de lourd à porter… Implicitement, il fait sans doute référence à la Loi (dans le premier Testament) et aux Religieux de son temps, qui imposaient des contraintes aux croyants… Sauf qu’il en détourne l’image - de façon paradoxale - pour dire, qu’avec lui, ce joug devient quelque chose de positif, de léger, de facile à porter… Son Evangile est même susceptible d’apporter le repos de nos âmes.
Est-ce à dire que la loi interprétée par Jésus (le nouveau joug) et son enseignement (son fardeau) sont maintenant à la portée de tous et sont devenus accessibles et simples ? Je dirais « oui » et « non ».
« Oui » parce que la Loi du Christ, c’est la loi d’amour… donc c’est simple d’essayer d’aimer… il n’y a pas de prescriptions compliquées ou de règles précises (comme ne pas travailler le jour du sabbat, comme la circoncision, les interdits alimentaires, les ablutions rituelles, les pèlerinages ou autre chose). Il faut juste ouvrir son coeur.
« Non » parce que « aimer » quoi qu’il arrive, nous oblige - dans bien des cas - à une inversion de valeurs : choisir l’humilité, la compréhension, la compassion, la gratuité, le service, le don de soi, le non-jugement, la non-violence, le partage, le pardon… au lieu de la force de la loi, la lutte, la performance, la rétribution, et la recherche du pouvoir, pour gagner les autres à sa raison ou à sa cause.
L’amour, la douceur, la recherche de la justice et de la paix - on le sait - c’est ce qui s’oppose à la peur, à la rivalité ou à la violence… C’est un chemin léger, mais exigeant.
Quand Jésus parle de « joug facile à porter », il s’attache en fait à encourager ses disciples à la persévérance, dans un contexte d’indifférence, voire d’hostilité.
Le règne que Jésus veut apporter est celui d’un Dieu dont l’amour renverse les oppositions.
Vu négativement, le joug c’est ce qui pèse sur le cou ou les épaules de la bête de somme, mais - vu positivement - c’est ce qui réunit un attelage.
Il n’est donc pas seulement question de contrainte ou de soumission, mais d’union et de partage d’une tâche.
Avec la solidarité et l’amour, les choses (même les plus difficiles à porter) deviennent plus légères.
Quelle vision nouvelle !… pour nous qui vivons des temps marqués par de nombreuses tensions et conflits… par des dominations sans limites (politiques, économiques, médiatiques, sanitaires, …) imposées à des peuples séduits - parfois subjugués - par la puissance et l’orgueil de ceux qui détiennent le pouvoir.
Le Christ s’annonce comme celui qui provoque la joie de son peuple par la douceur, l’humilité, la justice.
Si Jésus nous appelle à devenir ses disciples, c’est qu’il souhaite que nous apprenions avec lui.
Car c’est véritablement un apprentissage, une nouvelle mentalité à expérimenter… et son règne n’est pas une « fulgurance », mais il s’étale dans le temps : celui d’une prise de conscience progressive !
Nous pouvons ainsi nous mettre à son école, pour nous défaire des mauvaises habitudes des rapports de force, de la violence et de l’arrogance.
Nous avons peut-être fini par les trouver normal, par les accepter - ou par nous y résigner (?)
Il nous faut donc dire, à nouveau, que la justice et la vérité sont possibles dans notre vie quotidienne avec le Christ.
Il vient à notre rencontre - nous offrir sa lumière et nous inviter à son école - pour faire brèche dans nos résignations et nos acceptations.
Il nous montre qu’un autre monde est possible… qu’il nous appartient de choisir, comme nous choisissons un maître, pour apprendre une nouvelle discipline.
Pourquoi ne pas nous offrir ce cadeau pour cette nouvelle année (?) : devenir disciple du Christ, de façon renouvelée !… pour trouver enfin la liberté et le repos de l’âme : Quel beau cadeau ce serait pour notre vie cette année… et pour notre entourage !
* Mais - me direz-vous : comment faire ?
Comment prendre le joug du Christ facile à porter ?
La réponse est simple : il n’y a rien à faire… à part « aimer » et « agir » en conscience.
Il faut juste emprunter le chemin de la liberté que le Christ nous offre.
Ce chemin, c’est celui du détachement de l’égo, de la dé-préoccupation de soi et de l’abandon de ses soucis…
Et cela, grâce à une chose : la pleine confiance en Dieu… se fier totalement à la Providence divine !
Nous sommes dans une société où nous croyons qu’il faut toujours du « plus » pour trouver la voie du bonheur … plus de mérites, plus de biens, de confort… plus pouvoir, plus d’argent, d’objets ou de plaisirs à consommer… Mais la réalité, c’est que nous devenons « esclaves » de notre mode de vie et de la matérialité.
Jésus, lui, prône, un chemin qui s’inscrit dans le « moins »… dans une forme de libération, par le lâcher-prise.
C’est quand, il y a du « moins » et du vide… donc de l’humilité, de la pauvreté du coeur, de la compassion, de la douceur… qu’il commence à y avoir de la place pour Dieu et pour les autres dans notre vie.
Si on écoute Jésus, on comprend qu’il n’y a rien à faire pour acquérir le bonheur… car le bonheur est déjà là… comme le Royaume… il est à notre portée : Il se reçoit dans la relation à Dieu, à soi-même et aux autres.
Il faut simplement lâcher ce qui nous encombre pour le recevoir… à commencer par notre égo (notre « moi », l’image que nous construisons de nous-mêmes, notre apparence, nos attachements, notre volonté de briller ou d’avoir toujours raison) et lâcher aussi nos peurs et nos soucis.
C’est une leçon que nous offrent les Béatitudes : envisager le fait qu’il n’y a rien à faire, à acquérir ni à mériter, pour trouver le bonheur.
Maître Eckart - un mystique du 13e siècle - exprimait cette vérité par ces paroles : « Ce n’est pas en ajoutant quelque chose à l’âme qu’on rejoint Dieu, mais en lui soustrayant quelque chose ».
Pour être heureux, il faut être libre…
Et pour être libre, on ne doit rien faire… on doit, au contraire, laisser tomber des choses… les lâcher… et quitter ses illusions…
C’est alors qu’on se libère.
C’est ce que Jésus dit dans toutes ses rencontres : au jeune homme riche, il lui dit : « laisse tomber ton argent… libère toi » (cf. Mc 10,21)… à l’asthénique qui est dépressif depuis 38 ans au bord de la piscine de Bethzatha, il lui dit : « que veux-tu vraiment ?… veux-tu guérir ?… laisse tomber ta maladie et la mendicité, libère toi et prends ta vie en main » (cf. Jn 5, 1-9)… à la femme adultère, il lui dit : « laisse tomber ton péché et ton infidélité… et agit désormais autrement » (cf. Jn 8,11). Etc.
Pour suivre le Christ… et trouver la voie du bonheur qui est liée à la liberté… il n’y a pas d’autre chemin que de changer les choses…
Et pour ce faire, il faut accepter de changer soi-même…
* Dans un petit ouvrage - intitulé « Quand la conscience s’éveille » - que j’ai eu l’occasion de lire pendant les vacances… Anthony de Mello, un prêtre jésuite indien du 20e siècle, propose « Quatre pas vers la sagesse ». Voici un petit résumé de ce qu’il écrit (cf. p.101 à 107 + p.113-114).
Il parle d’abord de la conscience …
Pour lui, nous sommes la plupart du temps dans un état d’endormissement.
Pour se réveiller, la chose la plus importante est de s’observer, pour développer sa conscience :
Il distingue le « moi », l’égo, le masque…. Ce à quoi nous nous identifions la plupart du temps… Et le « je », le « vrai Soi », notre être profond.
Le « je » est toujours en sécurité. Car - quoi qu’il arrive - nous sommes liés à Dieu et aimés de Lui, sans condition.
Le « moi », lui, s’épuise et souffre, car il veut plaire et briller, il veut réussir… Il est dans l’illusion de l’attachement.
Nous nous identifions ainsi à notre métier, à nos réussites ou nos échecs, à nos gloires ou nos maladies.
Aussi, pour trouver la voie de la liberté et du bonheur, il faut entrer dans la conscience de soi… à chaque instant, devenir un observateur attentif… prendre du recul et de la distance par rapport à ce « moi », par rapport à nos réactions, nos émotions, nos sentiments, à ce qui nous traversent… et devenir « spectateur » du « moi »… pour voir l’illusion dans laquelle nous sommes… Et constater que toutes les peurs qui sont les nôtres, sont subjectives et inutiles. [cf. NOTE 1]
En réalité, le « moi » n’a aucune importance… Ce que les autres pensent de nous, n’a aucune importance… ce ne sont que des apparences et des étiquettes.
Si nous développons notre conscience et notre lucidité… en prenant du recul vis-à-vis de nos attachements et nos réactions… notre vie va progressivement changer… nous nous détachons du « moi »… nous cessons de nous identifier à lui. Et du coup, nous ne sommes plus affectés par nos humeurs, ni par notre environnement.
Ainsi, en devenant « conscients » de ce qui se passe en nous et autour de nous, nous gagnons en liberté… Nous ne sommes plus esclaves de ce jeu de l’égo, du « moi », de nos réactions et nos émotions.
Il est donc temps de réveiller notre conscience…
* Ecoutons quelques phrases de ce prêtre, qui est également psychologue et psychothérapeute :
« La première chose à faire est d'entrer en contact avec les sentiments négatifs qui vous habitent et dont vous n'êtes même pas conscient. […]
Un grand nombre de gens sont déprimés sans le savoir.
Ce n'est que lorsqu'ils entrent en contact avec la gaieté qu'ils comprennent à quel point ils sont déprimés. On ne peut se battre contre un cancer que l'on ignore. […]
La première chose à faire est de prendre conscience de vos sentiments négatifs. […] Les idées noires, par exemple. Vous vous sentez triste et maussade. [Parfois] vous vous détestez, vous vous sentez coupable. Votre vie vous paraît inutile, absurde ; vous avez l'impression d'avoir été blessé dans vos sentiments ; vous êtes nerveux, tendu. Entrez d'abord en contact avec ces sentiments.
La deuxième étape (ce programme en contient quatre) est de comprendre que le sentiment ressenti est en vous, pas dans la réalité.
C'est une chose tout à fait évidente, mais croyez-vous que les gens savent cela ?
Croyez-moi, ils n'en savent rien. […]
C'est [pourtant] de cela qu'il s'agit lorsqu'on parle de spiritualité : désapprendre. Désapprendre toutes les inepties qu'on vous a inculquées.
Les sentiments négatifs sont [seulement] en vous, pas dans la réalité.
Alors cessez d'essayer de la changer. C'est absurde.
Cessez d'essayer de changer les autres. Nous gaspillons notre temps et notre énergie à essayer de changer les contingences, à essayer de transformer nos conjoints, nos supérieurs, nos amis, nos ennemis et tout le reste.
Nous n'avons pas à changer ce qui nous entoure. Les sentiments négatifs sont en nous. Il n'y a aucun être sur terre qui soit capable de vous rendre malheureux.
Il n'y a aucun événement qui ait le pouvoir de vous blesser ou de vous inquiéter.
Ni les événements, ni les circonstances, ni les contingences, ni les gens ne possèdent ce pouvoir. Mais voilà, personne ne vous l’a jamais dit ; on vous a même dit le contraire. […] C’est la raison pour laquelle vous êtes endormi. […]
Imaginons que la pluie ruine le pique-nique que vous avez organisé.
Qui ressent des sentiments négatifs ? La pluie ou vous?
Qui cause ces sentiments négatifs ? La pluie ou votre réaction ?
Lorsque vous vous cognez le genou sur une table, la table continue à se sentir bien. Elle remplit le rôle qui lui a été assigné : être une table. La douleur est dans votre genou, pas dans la table.
Les mystiques ne cessent de nous répéter que la réalité est parfaite. […]
Les problèmes n'existent que dans le cerveau humain. […]
La réalité ne pose pas de problèmes. […] C’est vous qui le créez.
Vous êtes le problème. Vous vous identifiez au « moi » et c'est là le problème.
Le problème est en vous, pas dans la réalité.
Troisième étape : ne jamais vous identifier à un sentiment.
Celui-ci n'a rien à voir avec le « je ».
Ne définissez pas votre moi essentiel [votre être profond] en fonction d'un sentiment.
Ne dites pas: « Je suis déprimé. » […] Si vous dites que la dépression est là, c'est bien ; si vous dites que la contrariété est là, c'est bien aussi. Mais ne dites pas : « Je suis contrarié », car vous vous définissez alors en fonction de ce sentiment. C'est là que vous vous illusionnez, que vous vous trompez vous-même.
Il y a une dépression qui existe, il y a des sentiments qui sont blessés, mais laissez-les tranquilles. Ils s'en iront d'eux-mêmes. Rien ne dure, rien !
Votre dépression et vos sensations agréables n'ont rien à voir avec le bonheur. […] Cela ne concerne que le « moi ».
Si vous gardez cela en mémoire, si vous ne cessez de vous le répéter, si vous vous appliquez à parcourir ces trois étapes des milliers de fois, vous y arriverez. […] Cela en vaudra la peine car vous ferez alors la plus grande découverte de votre existence. […]
Qu'est-ce que cela changera ? Vous serez un roi, une princesse.
Vous serez libre ; vous ne vous préoccuperez plus d'être accepté ou rejeté, cela n'aura plus d'importance.
[…] La seule chose dont vous avez besoin, c'est d'être libre.
La seule chose dont vous avez besoin, c'est d'aimer.
C'est ainsi que le veut votre nature.
Mais vous me dites que vous voulez être [reconnu] désiré, applaudi ; que vous voulez séduire.
Vous voulez que tous les petits singes qui vous entourent vous courent après. Vous êtes en train de gâcher votre vie. Réveillez-vous !
Vous n'avez pas besoin de cela. Vous pouvez être suprêmement heureux sans cela.
[Peut-être que] vos proches n'aimeront pas du tout ce changement ; ils seront terrifiés lorsque vos yeux s'ouvriront, lorsque vous comprendrez.
Ils ne pourront pas garder le contrôle sur une personne qui a compris.
Une personne qui n'a plus besoin de personne, qui ne se sent pas menacée par les critiques, qui se fiche pas mal de ce que pensent et disent les autres. Cette personne a coupé toutes les attaches ; elle n'est plus une marionnette.
C'est terrifiant - [diront-ils] : « Il faut que nous nous débarrassions de lui. Il dit la vérité ; il n'a plus peur de rien, il n'est plus humain. »
Alors qu’[au contraire] il est enfin devenu un être humain ! Il a brisé ses entraves, il s'est évadé de sa prison.
[N’est-ce pas ce que Jésus a fait lui-même ?
Et il a appelé chacun à retrouver sa liberté… à sortir de ses servitudes (mentales, egotiques, psychologiques, pathologiques, religieuses, …)]
[En réalité] aucun événement, aucune situation tragique dans le monde ne justifie un sentiment négatif.
C'est ce que les mystiques n'ont cessé de [dire] […] Mais personne n'écoute.
Le sentiment négatif est [seulement] en vous. […]
[Pour être libre, on doit le laisser passer…] On doit laisser tomber des choses. C'est alors qu'on se libère. […]
Quatrième étape : Comment changer les choses?
Comment vous changer vous-même ? […]
Imaginez un malade qui va voir un docteur et lui explique de quoi il souffre.
Le docteur lui dit: « Très bien, j'ai interprété vos symptômes. Savez-vous ce que nous allons faire ? Je vais prescrire un médicament à votre voisin ».
- « Merci beaucoup, docteur, je me sens déjà beaucoup mieux », répond le malade.
N'est-ce pas absurde ? C'est pourtant ce que nous faisons tous.
La personne qui est endormie s'imagine qu'elle va se porter beaucoup mieux si quelqu'un d'autre change.
Vous souffrez parce que vous êtes endormi, mais vous pensez : Comme la vie serait meilleure si un tel changeait […] si mon voisin changeait, si ma femme changeait, si mon patron changeait ! […]
Nous croyons que nous allons nous sentir mieux lorsque quelqu'un d'autre aura changé.
Vous êtes-vous déjà demandé ce qui vous arriverait si votre conjoint changeait ? Vous seriez aussi vulnérable qu'avant, aussi endormi [dans vos sentiments ou vos illusions].
C'est vous qui avez besoin de changer, c'est vous qui avez besoin de médicaments.
Il vous arrive de dire : « Je me sens bien parce que le monde va bien.» - C’est Faux !
Le monde va bien parce que vous vous sentez bien.
C'est ce que ne cessent de répéter les mystiques. […]
[Nous devons comprendre que la plupart du temps] nous ne voyons pas les gens et les choses comme ils sont, mais en fonction de nous.
C’est la raison pour laquelle deux personnes regardant la même chose ou la même personne ont des réactions différentes. […]
Rappelez-vous cette phrase des Ecritures sur tout ce qui se transforme positivement pour ceux qui aiment Dieu [cf. Rm 8,28].
Lorsque vous êtes enfin réveillé [c’est-à-dire relié à vous-même, à votre vrai Soi et à Dieu], vous n’avez pas à faire en sorte que les choses soient meilleures, elles le deviennent sans que vous ne fassiez rien.
Vous vous apercevez soudainement que tout ce qui vous arrive est positif. […]
[Lorsque vous aurez changé, le monde qui vous entoure changera aussi…. Vos perceptions seront transformées.]
C’est un traitement miraculeux, infaillible. […]
Personne ne pourra plus jamais vous blesser. Personne ne pourra plus jamais faire pression sur vous. […]
Les gens ont une telle habitude d’accuser ; ils blâment les autres, la vie, la société, leur voisin. […]
[Mais lorsque vous réveillerez] Lorsque vous changerez, tout changera autour de vous. »
* Oui… chers amis… lorsque nous suivons le Christ… nous apprenons à nous dé-préoccuper de nous-mêmes…
Lorsque nous sortons du souci et du conformisme de l’égo… lorsque nous prenons de la distance par rapport au « moi »… notre conscience s’éveille.
Et lorsque la conscience s’éveille… nous trouvons la liberté…
Nous sommes libérés, pour aimer et pour servir…. pour entrer dans le don de soi.
Ainsi, à l’école du Christ, notre joug devient facile à porter et notre fardeau léger
Qu’il en soit ainsi ! Amen.
NOTE
NOTE 1 : Dans le même sens, Jiddu Krishnamurti affirme : « La peur est une souffrance. La peur est la non-acceptation de ce qui est. La peur n'existe que par rapport à quelque chose. C'est l'esprit qui crée la peur. Seule la connaissance de soi peut vous affranchir de la peur. La connaissance de soi est le commencement de la sagesse et la fin de la peur. »
Lectures bibliques - dim. 12 janvier 2025
Matthieu 11, 2-6. 28-30
2Jean-Baptiste, dans sa prison, a entendu parler du Christ et de ce qu’il fait. Il envoie quelques-uns de ses disciples, 3pour demander à Jésus : « Est-ce que tu es le Messie qui doit venir ? Ou bien devons-nous en attendre un autre ? » 4Jésus leur répond : « Allez raconter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez : 5les aveugles voient clair, les boiteux marchent bien, les lépreux sont guéris, les sourds entendent, les morts se réveillent, les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. 6Il est heureux, celui qui ne refuse pas de croire en moi ! »
28« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous donnerai le repos. 29Prenez sur vous mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes. 30Oui, mon joug est facile à porter et mon fardeau léger. »
Matthieu 5, 3
3« Heureux ceux qui sont humbles de cœur, car le royaume des cieux est à eux ! »
Luc 9,23-24
23Jésus dit à tous : « Si quelqu’un veut venir avec moi, il ne doit plus penser à lui-même. Chaque jour, il doit porter sa croix et me suivre. 24En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perd sa vie à cause de moi la sauvera.
Romains 8, 22-24.28-29
22Nous le savons, tout le monde créé gémit et souffre encore maintenant, comme une femme qui accouche, 23mais il n’est pas le seul. Nous aussi, nous gémissons dans notre cœur en attendant d’être vraiment enfants de Dieu et de devenir complètement libres. Pourtant, nous avons déjà reçu l’Esprit Saint, comme première part des dons que Dieu a promis. […]
28Nous savons que toutes choses contribuent au bien de ceux et celles qui aiment Dieu, et qu'il a appelés selon son projet. 29En effet, ceux que Dieu a choisis d’avance, il a aussi décidé d’avance de les faire ressembler à son Fils. Ainsi, son Fils sera l’aîné d’une grande famille.
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