dimanche 23 février 2025

Une élection offerte à chacun

 Lectures bibliques : Marc 8, 1-13. 22-26 + Mt 25, 31-46 (extraits) + Luc 6, 27-38 (extraits) = voir en bas de cette page.
Thématique : Un Évangile pour tous - Pas de peuple élu, mais une élection offerte à chacun
Prédication de Pascal LEFEBVRE - Bordeaux - temple du Hâ - le 23/02/25

Le contexte

Aujourd’hui - pour commencer notre méditation - je vous propose de nous intéresser à la question polémique des Pharisiens (cf. Mt 8, 11-13) qui demandent à Jésus « un signe venant du Ciel ». Car - il faut bien l’avouer - nous aussi, nous aimerions bien, parfois, recevoir un signe - peut-être plus clair, plus explicite - de la présence et de l’influence de l’Esprit divin dans nos vies.

Pour bien envisager les enjeux de cet épisode, il faut d’abord le re-situer dans son contexte :

Cette rencontre entre Jésus et les Pharisiens prend place juste après l’épisode de la seconde multiplication des pains (dans l’évangile de Marc).
Jésus vient justement de faire un signe exceptionnel puisqu’il a nourri une foule nombreuse … Mais cette fois, ce signe a été accompli en territoire païen… en faveur d’un public très large, pour les gens de la contrée… et pas seulement pour des coreligionnaires juifs.

Des éléments chiffrés et symboliques dans le texte soulignent l’élargissement de la mission de Jésus et son caractère universel : il est question - de façon extraordinaire - de 4000 personnes qui viennent d’être nourries et de sept corbeilles de pains de reste…

Le chiffre 4 évoque les 4 points cardinaux… ou les 4 vents de la terre… Et le chiffre 7 renvoie peut-être aux soixante-dix nations (cf. Gn 10, 1-32) qui constituent l’humanité ((ou à l’institution des 7 diacres - en Ac 6, 1-6)).

La demande des pharisiens… Remettre les choses dans le bon ordre…    

L’évangéliste Marc, qui raconte alors cet entretien avec les Pharisiens, ne le fait pas de façon neutre : Il a perçu le caractère trompeur de la demande des Religieux… qui souhaitent obtenir un signe.

Dans le vocabulaire employé pour raconter cette controverse, Marc assimile la demande des Juifs pieux à un piège ou plutôt une épreuve : une tentation.
L’usage du verbe grec renvoie leur action à celle de Satan au désert (cf. Mc 1,13).

On peut s’interroger sur le motif de cette demande…
La raison de cette réclamation est peut-être liée au fait que Jésus vient de réaliser un signe extraordinaire en territoire païen. Ce qui ne peut que les étonner et les choquer, car - évidemment - les Juifs ne voulaient rien avoir affaire avec des païens…

Donc, pour eux, ce que Jésus a pu réaliser ailleurs, au contact d’autres gens, est inconcevable et inconvenant. La question qui se pose désormais, est de savoir : Au nom de Qui… de quelle Puissance… de quel Dieu… Jésus a-t-il agit ?

Ils veulent maintenant recevoir un signe du ciel - un indice, une manifestation - prouvant que Jésus agit bien au nom du Dieu d’Israël… Ils réclament une preuve irréfutable de l’origine divine de son action.

Face à leurs préjugés, leur conditionnement et leur aveuglement, Jésus refuse d’obtempérer … tout comme il avait refusé de répondre aux demandes du tentateur - du diviseur - au désert (cf. Mt 4, 1-11).
Il n’a rien à prouver… et il n’a pas à mettre à l’épreuve le Seigneur - ni à se servir de Lui - pour prouver quoi que ce soit.

Le mot péjoratif « cette génération » que Jésus emploie dans sa réponse, sert habituellement - dans la Bible - à décrire l’attitude rebelle du peuple lors de l’Exode… un peuple qui réclamait toujours de nouveaux signes à Moïse (cf. Ps 95, 9-10).

L’endurcissement des Pharisiens se heurte ainsi à une fin de non-recevoir de la part de Jésus.

Et nous…

2000 ans plus tard… nous n’avons sans doute rien de commun avec ces Pharisiens… Mais pourtant, nous aimerions bien - nous aussi - que le Christ nous communique quelques signes au nom de Dieu… pour fortifier notre foi.

Certains même, autour de nous, demandent des signes, eux aussi… simplement pour croire…
« Si seulement Dieu faisait ceci ou cela… alors… nous pourrions croire en lui ! » - se disent-ils.
Il est tentant, en effet, de vouloir mettre Dieu à notre service…

Mais, cette attitude n’a rien à voir avec « la confiance »… c’est plutôt une sorte de méfiance a priori…  Dieu devait se justifier devant nous … pour « mériter » notre foi.

N’est-ce pas là une totale inversion des choses ?

La foi, c’est une ouverture… c’est accepter le risque d’une relation de confiance… c’est accepter de s’appuyer sur un Autre que soi, sur Dieu… de croire en son amour et en sa bienveillance, pour sa création et ses créatures.

Au lieu de demander des choses à Dieu… d’exprimer nos attentes, parfois, sous le signe de la réclamation, de la méfiance ou de la plainte…. Ou de vouloir l’éprouver, comme s’il nous fallait vérifier sa « fiabilité »…. remettons les choses dans l’ordre … et demandons nous davantage : Qu’est-ce que Dieu attend de nous ?

En effet, ce n’est pas à Dieu ni au Christ de faire ce que nous voulons… c’est à nous de faire ce que la Conscience divine attend de nous.

Et ce qui est attendu est assez simple : c’est la foi, l’espérance et l’amour !

C’est vivre dans la confiance, pour laisser l’Esprit divin agir en nous et par nous.
C’est enraciner nos actions dans la perspective du Règne de Dieu qui vient… et prendre part à la venue de ce monde nouveau, fondé sur la compassion, la non-violence, la justice et la paix.
Enfin, c’est expérimenter le double conseil de vie - le double commandement - de l’amour de Dieu et du prochain. « Aimer son prochain comme soi même », pour vivre la fraternité.

C’est cela devenir disciple du Christ… c’est le suivre….
Non pas seulement demander que Dieu se mette à notre écoute… mais nous mettre à son écoute.

C’est à nous - d’abord - d’entrer dans la confiance et de faire notre « possible » pour vivre l’Évangile, avec l’aide de l’Esprit saint… pour que Lui puisse faire ensuite « l’impossible ».

Ce « possible » que nous pouvons faire par notre ouverture, notre confiance… Jésus en parle dans l’Évangile :
Aimer, même celui qui est différent… aimer, même celui n’est pas aimable… même celui qui nous traite en ennemi… car c’est ainsi que Dieu agit, dans sa générosité et son amour inconditionnel…. au-delà de toute morale ordinaire (cf. Lc 6, 27-38 / Mt 5, 38-48).

Si nous aimons ainsi… alors des miracles se produiront avec nous et à travers nous… avec l’aide de l’Esprit divin.  

Si nous aimons… si nous donnons le meilleur de nous-mêmes… si nous pardonnons à ceux qui nous ont blessé ou offensé … si nous aidons les plus fragiles et le plus vulnérables… si nous offrons une place aux étrangers… si nous nous engageons en faveur des plus pauvres et des malades… si nous agissons en prenant l’initiative du bien…. alors le règne de Dieu va continuer de s’approcher… alors nous en récolterons les bon fruits.

Inlassablement, le Christ nous appelle à donner la meilleure version de nous-mêmes…pour obtenir - à notre tour - une vie pleine et abandonnante.

Mais - me direz-vous - comment faire ?

Comment nous orienter ?…  Comment faire pour « bien faire » ?

Jésus ne donne pas de signe… mais il nous donne plusieurs choses :
D’abord, un appel à la conversion, à un changement de mentalité… pour sortir de notre égo et de la réciprocité qui limite notre horizon…
L’offre de la foi : un appel à entrer dans la confiance et à chasser route peur… Parce que Dieu est bien-aimant et bien-veillant, il nous invite à accepter le risque de la confiance…
Ensuite, il nous donne sa Parole, pour nous guider…
Et nous communique son Souffle - le Saint Esprit - pour nous soutenir.

Nous ne sommes donc pas seuls pour faire notre « possible »… Dieu nous accompagne dans le projet de salut qu’il a formé pour l’humanité… il nous donne une orientation… même s’il sait que c’est difficile - pour nous - d’entrer pleinement dans la confiance en une Réalité divine que nous ne voyons pas … d’abandonner notre volonté, pour entrer dans la sienne.

La guérison d’un aveugle en 2 étapes (cf. Mc 8, 22-26)

Le récit suivant - justement - celui de la guérison laborieuse d’un aveugle peut nous éclairer…

On peut interpréter ce récit de guérison d’un aveugle en deux étapes - de façon progressive - comme un miracle étonnant… mais on peut également le lire comme un récit symbolique… comme une image ou une parabole.

Ce récit est peut-être une manière de dire aux disciples que le processus de conversion - permettant de voir vraiment clair - est souvent long et progressif : Il y a des étapes dans le cheminement de la foi !

Beaucoup sont aveugles autour de Jésus… et la cécité n’est pas seulement physique, elle peut être aussi spirituelle (cf. Mc 8,18).

Jésus essaie de dessiller les yeux des disciples, pour leur permettre de voir en vérité… Mais ce processus d’ouverture de conscience - d’ouverture spirituelle - peut prendre du temps…
Car nous souffrons tous de blocages divers, de préjugés, de conditionnements, d’idées reçues, de jugements,… qui nous empêchent de vivre pleinement dans la confiance en Dieu.

Pour les Religieux du temps de Jésus (les Pharisiens), un de ces obstacles était leur vision particulariste du salut.
Ils pensaient que le Messie ne devait venir que pour le peuple Juif… Ils s’estimaient faire partie des « élus », du « peuple choisi » par Dieu.

Or, Jésus est venu remettre en question leurs préjugés et leur vision « communautariste ».
Pour lui, l’harmonie entre les humains, ne peut découler que de la reconnaissance inconditionnelle de l’unicité humaine, par tous et pour tous.
Il n’y a pas d’indignité ou d’impureté des uns ou des autres, comme il n’y a pas de supériorité des uns sur les autres.

Le critère de vigilance éthique porte sur le plus petit. C’est le plus fragile, qui doit être au centre de l’attention de tous (cf. Mt 25, 31-46). Car la préoccupation de Dieu est la bonté, la justice, la miséricorde à l’égard de chacun (cf. Os 6,6 ; Lc 6, 35-36 ; Mt 5,45 ; Lc 15, 3-7 : Mc 9,41-42).

Contrairement à ce que d’aucuns veulent prétendre (que ce soit du côté du Judaïsme ou -  plus tard - du Calvinisme, par exemple), il n’y a pas d’élus particuliers, pas de peuples choisis, pas de personnes préférées. Du moins pas dans le sens de « désignés parmi d’autres par la main de Dieu ».

Car une telle vision introduirait un principe de distinction et de sélection dans la relation au Divin. Ce qui serait contraire au message universaliste du Christ (qui a accompli des gestes de puissance, aussi bien pour des Juifs que pour des païens, et qui n’a eu cesse de transgresser les frontières et les barrières (comme celle du pur et de l’impur) qui voulaient de séparer les hommes entre eux).

La vérité révélée par le Christ, c’est que Dieu préfère, élit et choisit chacune de ses créatures… et les appellent à répondre à sa Grâce.
Toutes sont aimées d’un amour identique : inconditionnel, permanent, infini et éternel.

Ceux qui - gonflés d’orgueil ou de vanité - se perçoivent comme l’éminent résultat d’un tri ou d’une préférence divine, constateront - tôt ou tard - la présence d’un tamis d’humilité, à travers lequel il leur faudra passer (Cf. Lc 14,11 ; 1 P 5,5 ; Jc 4,6).

Après la venue du Christ, la seule façon d’utiliser la notion d’« élection divine » est de l’envisager sous l’angle d’un appel universel - ressenti de façon personnelle - qui implique un surplus de responsabilités : celle de se laisser transformer par l’Evangile de la Grâce et de le transmettre autour de soi… en cherchant le Règne de Dieu et sa justice (cf. Mt 6,33).

Et cet appel - cette l’élection - ne concerne pas davantage un peuple ou une religion en particulier : il s’adresse à chacun dans la profondeur de sa conscience et de son âme.

Mt 25, 31-46… un parabole exemplaire…

Pour illustrer ce fait…. j’en viens (pour achever notre méditation) à quelques remarques plus brèves, déduites de la parabole du jugement dernier de Mt 25 - que nous connaissons bien…

Précisément, pour faire sortir ses interlocuteurs de la cécité ou de l’incrédulité… Jésus donne souvent des images et des paraboles.

Nous en avons un exemple grandiose à la fin de l’évangile de Matthieu :
Dans un « mythe » de la fin de temps (un mythe est un langage qui dit une vérité sous forme narrative)… proposé sous la forme d’une parabole du jugement dernier (cf. Mt 25, 31-46)… une scène nous permet de visualiser la manière de s’approcher de Dieu (du Dieu d’amour)… ou de s’en éloigner…

L’histoire proposée par Matthieu nous permet d’observer, de façon imagée, le déplacement de deux groupes de personnages : les « attentionnés » symbolisés par les brebis… et les « indifférents » représentés par les chèvres.  

Le lecteur ou l’auditeur peut simplement observer les conséquences des actions de chacun, à travers une image : celle des déplacements proposés par le Fils de l’homme - un personnage apocalyptique qui vient exposer les existences humaines à sa lumière.

D’un côté, il y a le « venez… approchez-vous… les bénis de mon Père » pour ceux qui ont agi de façon ajustée - en aimant et en aidant leur prochain dans le besoin.
Les actions réalisées à l’égard d’autrui - en particulier ceux qui sont dans la détresse - comme nourrir, accueillir, vêtir, visiter, … leur permettent de goûter - en conséquence - un lien de proximité avec le Dieu d’amour.

D’un autre côté, ceux qui n’ont rien fait - ceux qui ont oublié que le sens de la vie était de vivre en relation avec autrui, d’aimer et de soutenir les autres - ceux-là s’éloignent de la lumière divine : « éloignez vous de moi… » dit le roi de la parabole.

Dans cette petite histoire - sans doute reprise et élargie par Jésus - le critère du jugement, c’est l’amour … en particulier pour ceux qui sont le plus en difficulté… ceux dont les capacités vitales sont amoindries.

Vous remarquerez que ce critère - qui introduit une notion de proximité ou d’éloignement avec le projet divin - ne relève pas d’une question religieuse… Ce n’est pas une question d’élection, ni d’appartenance, ni de bonne doctrine ou de bonne croyance qui est déterminante… mais un critère qui surmonte toute question religieuse : l’amour du prochain.

Celui qui aime s’approche de Dieu… car Dieu est amour.
Celui qui vit dans l’indifférence - ou dans la haine de l’autre - s’en éloigne… pour la même raison.

Chacun reçoit selon ce qu’il donne :
« Soyez généreux comme votre Père est généreux » (cf. Lc 6,36)
« Donnez et l’on vous donnera ! » - disait Jésus ailleurs (cf Lc 6,38).


La parabole rappelle ainsi à l’auditeur ou au lecteur, le lien de solidarité qui existe entre Dieu, le Christ et chaque être humain.
Nous sommes tous Un : nous sommes liés à Dieu et à chaque être dans le besoin.

Le « Très-haut » est aussi dans le « Très-bas ».
Dieu n’est pas simplement au Ciel : il est présent et agissant en chacun de nous… comme il l’est parmi le plus petit de nos frères humains.

Celui qui écoute l’Évangile est forcement interpelé par cette petite histoire… car il se demande : Est-ce que je fais partie de ceux qui écoute ou de ceux qui font la sourde oreille à l’appel de Dieu, devant la détresse des autres ? - les étrangers, les malades, les affamés et les prisonniers…

Dans les faits… personne n’exige de nous, que nous transformions le monde en un monde juste. Car cela nécessiterait un changement global d’état de conscience et de mentalité au niveau mondial.
Mais c’est déjà beaucoup lorsque nous ne laissons pas ceux qui souffrent dans la solitude… Lorsque nous nous tenons simplement auprès d’eux… pour leur manifester la sollicitude de Dieu.

Dans notre société où règne souvent le « chacun pour soi »… une mentalité de rivalité et de concurrence, pour atteindre une certaine forme de réussite sociale… beaucoup ont tendance à considérer ceux qui n’ont rien, ceux qui souffrent ou qui ont connu un échec ou une rupture sociale… comme des personnes inintéressantes, inutiles ou sans importance… qui sont simplement du mauvais côté de l’histoire ou de la société.

Or… notre parabole bouleverse tous les critères… car elle nous apprend que Dieu se tient lui-même du côté de la vie apparemment « ratée ».
Et la vie «  réussie », il la mesure au fait de vivre solidaire avec les faibles, les affamés, les malades et les prisonniers.
L’Evangile résonne ainsi comme une prise de conscience de la bonté de Dieu… comme un puissant appel à l’amour, à l’action et à la solidarité…

Bien sûr, cette histoire présente - malgré tout - certaines limites… parce qu’elle est presque trop simple : elle entretient une vision dualiste et manichéenne des choses…

Il ne faut sans doute pas la prendre « au pied de la lettre » :
Il y a en chacun de nous une part de brebis obéissante et compatissante (qui vit dans le don de soi) et une part de chèvre individualiste et rebelle (qui reste bloquée sur son égo).

Chacun est appelé à développer sa meilleure part… à se dépasser… pour progresser vers la volonté de justice de Dieu.

Quelques mots…. Pour conclure…

De notre méditation, nous pouvons retenir plusieurs bonnes nouvelles :

- Un des points communs entre les textes de ce jour … c’est la nourriture, c’est le rassasiement…
Jésus est celui qui apporte la vraie nourriture à tous, au nom de Dieu (en donnant sa Parole et en nous communiquant sa Foi)… Cette confiance chasse en nous la méfiance et la peur…. Elle nous appelle à croire en la Providence divine offerte à tous… qui nous permet de partager ce que nous avons reçu.

- La parabole de Matthieu 25 nous rappelle que Dieu agit incognito dans notre monde… Il vient à notre rencontre, pour nous aider, nous encourager et nous soutenir… sous le masque ou l’apparence d’autrui… Tout comme il nous invite aussi à devenir des petits « Christ » - des Bergers, des frères, des soeurs - les uns pour les autres…

C’est donc dans le visage de chaque être humain que nous pouvons rencontrer le visage de Dieu.

- Enfin, l’Evangile nous propose d’entrer dans un « cercle vertueux »… dans une boucle d’amplification positive :

Dieu nous appelle et nous envoie pour vivre dans le partage et la justice…, en même temps, le partage et la justice nous conduisent à plus de proximité avec Dieu….

Dit autrement… Dieu nous ouvre à l’amour… et l’amour nous rapproche de Dieu.

En entrant dans le projet de Dieu, nous rendons le monde meilleur et nous exprimons la meilleure version de nous-mêmes.

C’est un cercle vertueux : plus nous devenons aimants (par l’ouverture du coeur), plus nous nous ouvrons à l’Esprit divin  … et plus nous nous ouvrons à l’Esprit divin (par la spiritualité et la confiance) plus nous devenons aimants…

Nous finissons ainsi par récolter tout ce que nous semons de bon en nous et autour de nous…  par la foi et l’amour.

Qu’il en soit ainsi, chers amis !  Amen.


Lectures bibliques

Volonté de Dieu : Luc 6, 27-38 (extraits)

27« Je vous dis, à vous qui m'écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, 28bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous calomnient. […]
32« Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle reconnaissance vous en a-t-on ? Car les pécheurs aussi aiment ceux qui les aiment. 33Et si vous faites du bien à ceux qui vous en font, quelle reconnaissance vous en a-t-on ? Les pécheurs eux-mêmes en font autant. […]
35Mais aimez vos ennemis, faites du bien et prêtez sans rien espérer en retour. Alors votre récompense sera grande, et vous serez les fils du Très-Haut, car il est bon, lui, pour les ingrats et les méchants.
36« Soyez généreux comme votre Père est généreux. […]
38Donnez et on vous donnera ; c'est une bonne mesure, tassée, secouée, débordante qu'on vous versera dans le pan de votre vêtement, car c'est la mesure dont vous vous servez qui servira aussi de mesure pour vous. »

Lectures bibliques : Marc 8, 1-13


1.En ces jours-là, comme il y avait de nouveau une grande foule et qu'elle n'avait pas de quoi manger, Jésus appelle ses disciples et leur dit : 2. « J'ai pitié de cette foule, car voilà déjà trois jours qu'ils restent auprès de moi et ils n'ont pas de quoi manger. 3. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en chemin, et il y en a qui sont venus de loin. » 4. Ses disciples lui répondirent : « Où trouver de quoi les rassasier de pains, ici dans un désert ? » 5. Il leur demandait : « Combien avez-vous de pains ? » – « Sept », dirent-ils. 6. Et il ordonne à la foule de s'étendre par terre. Puis il prit les sept pains et, après avoir rendu grâce, il les rompit et il les donnait à ses disciples pour qu'ils les offrent. Et ils les offrirent à la foule. 7. Ils avaient aussi quelques petits poissons. Jésus prononça sur eux la bénédiction et dit de les offrir également. 8. Ils mangèrent et furent rassasiés. Et l'on emporta les morceaux qui restaient : sept corbeilles ; 9. or ils étaient environ quatre mille. Puis Jésus les renvoya ; 10. et aussitôt il monta dans la barque avec ses disciples et se rendit dans la région de Dalmanoutha.


11. Les Pharisiens vinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour lui tendre un piège [littéralement, pour le tenter], ils lui demandent un signe qui vienne du ciel. 12. Poussant un profond soupir, Jésus dit : « Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité, je vous le déclare, il ne sera pas donné de signe à cette génération. » 13. Et les quittant, il remonta dans la barque et il partit pour l'autre rive. […]
 

Marc 8, 22-26


22. Ils arrivent à Bethsaïda ; on lui amène un aveugle et on le supplie de le toucher. 23. Prenant l'aveugle par la main, il le conduisit hors du village. Il mit de la salive sur ses yeux, lui imposa les mains et il lui demandait : « Vois-tu quelque chose ? » 24. Ayant ouvert les yeux, il disait : « J'aperçois les gens, je les vois comme des arbres, mais ils marchent. »
25. Puis, Jésus lui posa de nouveau les mains sur les yeux et l'homme vit clair ; il était guéri et voyait tout distinctement. 26. Jésus le renvoya chez lui en disant : « N'entre même pas dans le village. »
 

Matthieu 25, 31-46 (extraits)

31« Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, accompagné de tous les anges, alors il siégera sur son trône de gloire. 32Devant lui seront rassemblées toutes les nations, et il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chèvres. 33Il placera les brebis à sa droite et les chèvres à sa gauche.
34Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en partage le Royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde. 35Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais un étranger et vous m'avez recueilli ; 36nu, et vous m'avez vêtu ; malade, et vous m'avez visité ; en prison, et vous êtes venus à moi.” 37Alors les justes lui répondront : “Seigneur, quand nous est-il arrivé de te voir affamé et de te nourrir, assoiffé et de te donner à boire ? 38Quand nous est-il arrivé de te voir étranger et de te recueillir, nu et de te vêtir ? 39Quand nous est-il arrivé de te voir malade ou en prison, et de venir à toi ?” 40Et le roi leur répondra : “En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous l'avez fait à l'un de ces plus petits, qui sont mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait !”
41Alors il dira à ceux qui seront à sa gauche : “Allez-vous-en loin de moi […] Car j'ai eu faim […] J’ai eu soif […] j’étais un étranger […] j’étais malade et en prison  [et vous n’avez rien fait !] […] “En vérité, je vous le déclare, chaque fois que vous ne l'avez pas fait à l'un de ces plus petits, à moi non plus vous ne l'avez pas fait.” […]

 

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