dimanche 8 juin 2025

Dieu croit /croît en nous !

 Lectures bibliques : Mt 13, 1-9 ; Jn 12, 23-26 ; Jn 14, 15-27 ; Jn 20, 19-23 = voir textes en fin de document 
Thématique : Dieu croit en nous / Dieu croît en nous
Prédication de Pascal LEFEBVRE - le 08/06/25 (Pentecôte) - temple du Hâ (Bordeaux) 
(partiellement inspirée d’une méditation de Dominique Collin) 

* Bonne nouvelle : Dieu croit /croît en nous ! 

Il croit en nous… avec le verbe « croire »… Et il croît en nous… par le verbe « croitre ». 

L’évangile de Jean nous le rappelle en ce jour : Dieu croit en nos potentialités, il croit en nos capacités pour prendre la suite de Jésus… au point qu’il veut établir sa demeure chez nous… en nous. 

Pour ce faire… pour nous transformer, nous sanctifier… et nous envoyer en mission… il nous donne son Souffle, son Esprit saint : Esprit d’amour et de vérité, capable de nous apporter la paix, en chassant de nos mentalités tout esprit de peur et de crainte (cf. Jn 14, 15-27). 

Dieu est à l’image d’un « semeur » (cf. Mt 13, 1-9)… 

Comme il a semé sa Parole et son amour, en Jésus Christ et par lui… il sème également son Souffle, son Esprit de vérité sur les disciples du Christ. 

C’est ce que nous fêtons en ce jour de Pentecôte : le don de l’Esprit… envoyé sur les premiers disciples… et sur nous… puisque Dieu transmet son Esprit vivifiant, de génération en génération… pour nous éclairer, nous consoler, nous enseigner…

* « Voici que le semeur est sorti pour semer » annonce l’évangéliste Matthieu (cf. Mt 13). 

Et voici que les graines jetées à la volée… n’attendent qu’à fructifier et à produire… selon le terrain où elles tombent. 

C’est précisément pour une transformation… pour un épanouissement… une vivification… que la Parole et l’Esprit saint nous sont donnés… 
C’est pour ouvrir et élargir nos coeurs que Dieu se donne… 
La foi - celle de Dieu - est une dynamique !

La graine - comme la Parole du Royaume - n’attend pas seulement d’être reçue - comme on reçoit intellectuellement ou religieusement une information. Mais elle a besoin d’être accueillie, d’entrer en profondeur, au contact de l’humus de la terre - du coeur de l’homme - pour germer et donner du fruit. 

Mais arrêtons-nous d’abord sur ce « semeur »… dont on ne sait rien… si ce n’est son activité : 

Il est celui qui donne… partout et à chaque instant… il sème sans compter… qu’il soit au bord du chemin… au milieu des épines… ou en plein champ. 

A qui pouvons-nous comparer ce semeur ? 

A Jésus, lui-même… qui - durant sa vie terrestre - est sorti de la maison, de son cercle familial… pour essaimer ses paraboles autour de lui… au bord du lac (cf. Mt 13, 1 ss)… et sur les routes…

Ou encore… au Christ ressuscité… qui, après Pâques, a donné un Souffle nouveau aux disciples… pour les relever… et les envoyer en mission (cf. Jn 20, 19-23)…

Enfin, à Dieu lui-même… qui communique la vie et l’amour… à travers sa création… à travers Jésus-Christ… et en soufflant son énergie transformatrice : l’Esprit saint… toujours à l’oeuvre. 

* Peut-être que cette parabole du semeur retranscrit aussi le mouvement de la vie et de la foi :
A certains moments, il faut sortir de chez soi… et ne pas rester enfermé… pour devenir fécond… en osant prendre la route avec une Parole nouvelle… que l’on peut semer largement et généreusement… 
Et, à d’autres moments, il faut revenir en soi, et prendre le temps d’accueillir la nouveauté dans son champ, dans son intériorité… pour la laisser croitre et se développer… pour se laisser transformer par elle. 

C’est peut-être là le mouvement de la vie de foi… qui se donne dans le témoignage… qui nous pousse en avant…. et qui se reçoit dans le calme et la méditation… dans l’intimité de la confiance. 

* Dans notre parabole… Dieu est celui qui ensemence le monde par sa Parole créatrice et transformatrice : il est semeur de vie et d’amour. 
Et le champ à ensemencer, c’est - bien sûr - le coeur de l’être humain. 

La parabole présente ainsi Dieu comme un Dieu de désir… qui a un projet pour l’humanité : il veut que le coeur de l’homme et de la femme devienne le lieu de croissance du Royaume. 

Et si nous regardons chacun dans notre histoire personnelle… dans le rétroviseur de nos existences… 
Avec un peu de recul… nous pouvons voir, sans trop de difficulté, tout ce que Dieu a semé dans nos vies… depuis notre naissance… tout au long de la route… et  jusqu’à aujourd’hui… : des semences de vie et d’amour… qui ont pu parfois rencontrer des obstacles… mais qui ont permis notre croissance et notre évolution. 

Comme nous commençons toujours le culte par l’annonce de la Grâce de Dieu… et comme nous sommes dans la reconnaissance pour les jeunes gens qui reçoivent aujourd’hui le baptême ou la confirmation…  et qui ont cheminé dans la foi… nous pourrions certainement commencer chacune de nos journées par une prière de gratitude… prendre le temps de bénir Dieu pour tout ce qu’il a semé de bon en nous. 

Oui… nous pourrions simplement prendre conscience de tout ce qui est bon, beau et lumineux dans notre vie… et dire, comme le fait ce fameux cantique : « compte les bienfaits de Dieu, mets les tous devant tes yeux, et tu verras, en adorant, combien le nombre en est grand ! » (Cf. ALL 49/57).

… Dire simplement, chaque jour : 
« Merci Père d’être un semeur…. Merci de déposer, ce matin encore, tes graines de vie, d’amour, de paix et de joie dans mon coeur »… Car c’est ce que produit l’Esprit de Dieu en nous : « … la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la douceur… » (cf. Ga 5, 22-23)

Bien souvent… nous cherchons le bonheur à l’extérieur de nous… comme s’il dépendait seulement de circonstances heureuses ou malheureuses… favorables ou défavorables… de notre niveau de satisfaction ou de confort… sans remarquer que le Royaume est déjà là, à notre portée… 

« Merci Père parce que je n’ai pas besoin de chercher l’amour, la paix et la joie au-dehors… puisque tu les as déjà déposés dans le trésor de mon coeur ». 

Les graines sont là quelque part en moi !… en chacun de nous !… puisque Dieu les a semées…

Ainsi, personne n’est jamais démuni face à la vie… s’il prend conscience que Dieu a déjà déposé en lui des semences de vie et d’amour… qu’il peut retrouver en allant chercher dans le sac de son coeur… 

* Dieu est donc à l’image d’un semeur généreux, obstiné et étrange… qui sème sans se soucier de la qualité du terrain… 
Sa préoccupation n’est pas de choisir d’emblée le meilleur endroit… mais de laisser sa chance à la graine… de germer, de pousser, de produire du fruit… ou non. 

Contrairement à notre vision humaine de l’efficacité et de la rentabilité… Dieu est dans une autre logique : celle de la surabondance du don… et celle de la foi : il croit en l’être humain ! 

Il a compris que l’échec - quel qu’il soit - n’est jamais absolu… mais seulement provisoire… 
Même s’il y a des pierres, des épines ou des oiseaux… il y aura toujours, à un moment ou à un autre, de la bonne terre quelque part. 

Pour lui, l’important n’est pas d’obtenir rapidement un résultat… - Nous savons bien que la course à la réussite peut rendre notre environnement étouffant, inhumain et invivable - … Mais l’important est de semer, de tenter, de persévérer, d’espérer, de recommencer… 

Le Dieu semeur qui dissémine inlassablement ses dons… quel que soit le résultat… nous donne un exemple de foi, de patience et de persévérance. 

N’est-ce pas la même attitude que nous devrions adopter nous aussi… dans nos familles (avec nos jeunes)…  et dans nos temples (avec tous ceux qui s’y présentent) ? … 
Ne jamais se décourager… continuer à semer gratuitement et à croire (à croire en Dieu et en l’autre)… à espérer… à persévérer… même si nous préférerions la facilité d’une récolte abondante et rapide. 

* La parabole nous donne aussi un autre enseignement… non seulement, on peut garder la foi et y croire, comme le semeur… mais en plus, il convient de ne pas se fier aux apparences… de ne pas juger. 

Qui peut dire, en effet, qu’une bordure de chemin ne peut pas devenir un terrain propice ? 
Il suffit d’un petit changement… un peu de terre déplacée… un petit glissement de terrain… tel ou tel évènement qui change la face du terrain… 

N’en est-il pas de même pour chacun de nous ? Nous étions certainement différents, il y a quelques années… 
Et notre terrain - notre coeur - ne cesse d’évoluer…  suivant l’élargissement de notre niveau de conscience et de confiance. 

Le plus sage - aux yeux du Dieu semeur - n’est donc pas de compter, de prévoir… mais de semer généreusement, sans préjugé… en dépassant les apriori… 
Car, au fond, Dieu a le temps… Il se moque de l’impossible… 

Avec lui, l’impossible n’est jamais définitivement impossible… Il peut bien avoir des failles, des faiblesses, lui aussi… et devenir, un jour, un nouveau possible… comme l’attestent la Résurrection et la Pentecôte. 

De toute façon, aucun coeur humain n’est seulement comme de la bonne terre… et aucun autre n’est seulement un endroit pierreux… ou un terrain plein de ronces et d’épines. 

Nous sommes invités - par le semeur - à envisager la variété de notre lopin de terre personnel. Car le champ de notre existence n’est pas uniforme ni unifié.

Il y a certainement, en chacun de nous, des zones de bonne terre, dans la profondeur de notre être… mais aussi des zones limites, à la superficie : des bords de chemin et des endroits rocailleux. 

* Aujourd’hui, il est évident qu’il y a beaucoup d’épines… non pas seulement en nous… mais dans le champ du monde… ce monde hyper matérialiste qui est le nôtre … Et, malheureusement, ces épines « contaminent » aussi le champ de nos coeurs. 

Les épines symbolisent ce qui fait obstacle, ce qui vient concurrencer et étouffer la liberté intérieure du coeur et de l’esprit, nécessaire à la communion avec Dieu… à savoir les préoccupations, les soucis, les passions, les distractions… ou encore les ressentiments ou émotions accumulées (colère, tristesse, rancoeur, …). 

La plupart de ces épines relèvent en fait de deux « racines mères » - propres à notre condition humaine - qui fait que nous restons souvent à la surface de nous-mêmes, dans la sphère de l’égo… plutôt que de laisser la graine accéder librement à l’intimité du coeur : il s’agit de l’orgueil et de l’avidité. 

- L’orgueil s’exprime par le besoin de briller, de réussir et de plaire. Il correspond à cette nécessité de l’égo qui veut exister, dominer, avoir raison… et réclame des autres admiration ou reconnaissance. 

- L’avidité, quant à elle, s’exprime dans tous les domaines de la vie : choses, sentiments ou personnes. 
Le dominicain, Dominique Collin, parle très bien de cette « avidité » qui parfois s’empare de nous : « elle est - dit-il - l’expression de notre envie de possession et de domination des êtres. 
De fait, nous passons le plus clair de notre temps à vouloir consommer le monde et les gens, tout ce qui nous « tombe sous la dent » ! ».


Le problème est que ces deux racines étouffent progressivement en nous « l’accueil de l’autre dans le don de sa différence, qui n’est pas une menace, mais une chance. La possibilité de se recevoir d’un autre. ».

* Seule une bonne terre ensemencée peut donner du fruit, « l’un cent, l’autre soixante, l’autre trente ». 
La bonne terre est d’abord un sol ferme et fertile, c’est-à-dire un terrain suffisamment dense et riche, pour que puisse se réaliser un ancrage. 
La Parole a ainsi besoin du terreau de la confiance, pour donner du fruit. 

Dans la parabole, ce n’est pas le nombre de fruits qui compte. 
Ce qui est mis en avant c’est la virtualité - la potentialité - de la graine et sa promesse de fécondité. 
Personne ne viendra faire le compte précis du nombre de fruits obtenus. Le Christ se réjouit simplement de ce qui peut advenir, lorsque sa Parole est entendue et vécue.

* Je reviens, pour conclure, à l’évangile de Jean… Car l’image de la graine semée et enfouie dans le sol y est également présente. 
Je cite : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance » (cf. Jn 12,24).

- Cette parole peut être reçue comme une image du mystère pascal, de la mort et de la résurrection du Christ… 
A l’image de ce qui monte de la terre pour la soulever, le Ressuscité est Celui qui est relevé par Dieu et glorifié. 

La Résurrection révèle que la vie ne s’achève pas dans la mort… mais qu’une dynamique de vie insoupçonnée est toujours à l’oeuvre… qui vient révéler l’existence d’une vie spirituelle sous-jacente : la vie éternelle… 
Les disciples prennent conscience de l’émergence de cette vie spirituelle, grâce au don de l’Esprit saint. 

- Ce même verset peut aussi être interprété comme l’image de ce qui a besoin de mourir en nous, pour que la vie véritable puisse réellement se lever et émerger. 

En ce sens… « vivre », c’est aussi apprendre à laisser mourir en nous ce qui doit l’être… à savoir notre passé, nos failles, nos ressassements ou nos échecs… mais aussi, notre égo, notre orgueil et notre avidité… pour recueillir une surabondance de vie… capable de résilience et de résurrection. 

Croire en la résurrection, c’est accepter qu’une fécondité nouvelle puisse naitre de ce qui est perdu, abandonné ou enfoui en nous. 

* Pour finir, il faut rappeler que si Dieu est semeur… il nous invite aussi à le devenir… pour semer la vie, la paix, la joie et l’amour autour de nous !

Souvenons-nous de cette parole dans le livre de l’Ecclésiaste (cf. Ec 11,6) : 
« Dès le matin, sème ton grain et jusqu'au soir ne laisse pas ta main inactive. En effet, quelle activité va réussir ? Celle-ci ou celle-là ? Tu l’ignores. Elles sont peut-être bonnes toutes les deux ».

De la même manière que Dieu a semé de bonnes choses dans notre champ… et qu’il nous donne, chaque matin, un petit sac de graines… nous sommes invités à déposer une petite graine du Royaume dans le coeur de celles et ceux que nous rencontrons. 

« Et nous en avons des graines pour tous les aspects de l’amour : graines d’amitié et de fraternité, graines de douceur et de tendresse, graines d’écoute et de dialogue, graines de pardon et de paix, graines de sourire et de joie… »

C’est en donnant de l’amour qu’on en reçoit davantage !
Pour le semer… il suffit de le puiser à l’intérieur, dans le trésor de notre coeur… puisque c’est là que Dieu l’a déjà déposé en nous. 

Trop souvent, nous attendons l’amour de l’extérieur… alors qu’il est à puiser à l’intérieur.… pour pouvoir l’offrir.

Tout le monde peut toujours trouver en lui-même une petite graine d’amour… lui permettant de semer un sourire ou une parole bienveillante aux autres… 

Alors, oui… chers amis… Dieu croit en nous !

Il croit en notre possible fécondité… en la fécondité de toute vie humaine…. il nous appelle aussi à semer… à vivre dans la confiance et l’espérance… envers et contre tout.   

Amen. 


Lectures bibliques pour le dimanche 8 juin 2025 - Fête de Pentecôte

Mt 13, 1-9

1 En ce jour-là, Jésus sortit de la maison et s'assit au bord de la mer. 2 De grandes foules se rassemblèrent près de lui, si bien qu'il monta dans une barque où il s'assit ; toute la foule se tenait sur le rivage.

3 Il leur dit beaucoup de choses en paraboles. « Voici que le semeur est sorti pour semer. 4 Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin ; et les oiseaux du ciel sont venus et ont tout mangé. 5 D'autres sont tombés dans les endroits pierreux, où ils n'avaient pas beaucoup de terre ; ils ont aussitôt levé parce qu'ils n'avaient pas de terre en profondeur ; 6 le soleil étant monté, ils ont été brûlés et, faute de racine, ils ont séché. 7 D'autres sont tombés dans les épines ; les épines ont monté et les ont étouffés. 8 D'autres sont tombés dans la bonne terre et ont donné du fruit, l'un cent, l'autre soixante, l'autre trente. 9 Entende qui a des oreilles ! »

Jn 12, 23-26

23 Jésus leur répondit en ces termes : « Elle est venue, l'heure où le Fils de l'homme doit être glorifié. 24 En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul ; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance. 25 Celui qui aime sa vie la perd, et celui qui cesse de s'y attacher en ce monde la gardera pour la vie éternelle. 26 Si quelqu'un veut me servir, qu'il se mette à ma suite, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, le Père l'honorera.

Jn 14, 15-27

15 « Si vous m'aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; 16 moi, je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours. 17 C'est lui l'Esprit de vérité, celui que le monde est incapable d'accueillir parce qu'il ne le voit pas et qu'il ne le connaît pas. Vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous et il est en vous. 18 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens à vous. 19 Encore un peu, et le monde ne me verra plus ; vous, vous me verrez vivant et vous vivrez vous aussi. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père et que vous êtes en moi et moi en vous. 21 Celui qui a mes commandements et qui les observe, celui-là m'aime : or celui qui m'aime sera aimé de mon Père et, à mon tour, moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui. » 22 Jude, non pas Judas l'Iscariote, lui dit : « Seigneur, comment se fait-il que tu aies à te manifester à nous et non pas au monde ? » 23 Jésus lui répondit : « Si quelqu'un m'aime, il observera ma parole, et mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui et nous établirons chez lui notre demeure. 24 Celui qui ne m'aime pas n'observe pas mes paroles ; or, cette parole que vous entendez, elle n'est pas de moi mais du Père qui m'a envoyé. 25 Je vous ai dit ces choses tandis que je demeurais auprès de vous ; 26 le Paraclet, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. 27 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Ce n'est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur cesse de se troubler et de craindre.

Jn 20, 19-23

19 Le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des autorités juives, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d'eux et il leur dit : « La paix soit avec vous. » 20 Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. 21 Alors, à nouveau, Jésus leur dit : « La paix soit avec vous. Comme le Père m'a envoyé, à mon tour je vous envoie. » 22 Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l'Esprit Saint ; 23 ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »

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