dimanche 24 septembre 2023

Prières, miracles et Providence - 2nde partie

 Lectures bibliques : Job 30, 16-26 ; Ph 4, 4-7 ; Mt 10, 29-31 ; Mc 11, 20-24

Volonté de Dieu : 1 Th 5, 14-22 (voir lectures, en bas de cette page)

Thématique : Prières, miracles et Providence (2nde partie)

Prédication de Pascal LEFEBVRE – 24/09/23 – Bordeaux (temple du Hâ)



Chers amis… Nous voici, à nouveau, ce dimanche avec les cris de souffrance de Job – qui s’adresse à Dieu pour exprimer son désarroi, sa plainte, et lui demander secours –… des cris qui nous permettent d’introduire la 2nde partie de cette méditation, que nous avons entamée dimanche dernier… en parlant des différentes formes de prières. 


La semaine passée, j’évoquais avec vous diverses manières de réagir face aux évènements douloureux, aux épreuves – voire aux catastrophes – susceptibles de surgir dans notre vie ou autour de nous. 


Face à la peine, à la douleur, au malheur, il peut arriver de dire à Dieu notre incompréhension, voire même notre colère. 


Nous pouvons aussi le prier et solliciter son aide, son soutien… car, dans la détresse, nous souhaiterions – bien évidemment – que les choses changent… et qu’elles s’accordent à nos attentes et nos désirs… pour retrouver la paix. 


Et lorsque cela se produit, c’est généralement ce que nous nommons un « miracle ». Comme, par exemple, le récit de la guérison de la femme hémorroïsse (cf. Mc 5, 24-34) ou celui du fils du centurion (cf. Mt 8, 5-13 ou Jn 4, 46-54). 


Un « miracle », ce serait la concrétisation d’un retournement de situation… ce serait quelque chose de follement espéré – mais de quasiment impossible – qui surgirait malgré tout… et qui ferait, par exemple, que la situation d’une personne gravement touchée par un « mal » (une maladie, un accident) revienne dans un état précédent… où tout allait – semble-t-il – bien mieux. 


Le « miracle », ce serait quelque chose d’inexplicable, de quasi « surnaturel », d’improbable, qui permettrait de faire comme un retour en arrière, vers un état jugé « normal » ou « équilibré »…. comme quelqu’un, par exemple, qui recouvre la santé, après une période de profond bouleversement…  d’une longue maladie ou d’un cancer. 


Mais… faut-il nous cantonner à cette définition du miracle ?

Une telle définition n’est-elle pas, en réalité, restrictive et même problématique ? Car elle consisterait à croire en une réalité extérieure, une force transcendante – « un Dieu interventionniste » – qui ferait tout le travail. 


Ne faut-il pas réfléchir à une autre façon de voir… une façon différente d’envisager ce que nous appelons un « miracle »… non pas comme quelque chose qui ferait retour à une antériorité… mais comme quelque chose qui nous déplace vers l’avant, qui permet le dépassement d’une épreuve, qui donne la force surmonter une situation ?


Et, si tel est le cas, la prière ne serait-elle pas différente ?


Elle ne consisterait pas alors à demander à Dieu de répondre à nos désirs, pour que – grâce à son intervention – la réalité colle enfin à nos souhaits et s’adapte à nos attentes…

Mais à demander à Dieu qu’il nous offre son St Esprit – son Souffle – (cf. Lc 11,13), pour nous permettre d’y voir plus clair, pour élargir notre vision, et nous donner la force, la foi et le courage, de dépasser une situation difficile. 


Dépasser, c’est-à-dire accepter et transcender le décor : la situation qui se présente à nous… pour nous aider à la transformer et nous permettre d’évoluer grâce à elle. 


Ainsi, le « miracle » (ou ce que nous appelons ainsi) ne serait pas du côté de Dieu (qui interviendrait de l’extérieur et agirait du haut des cieux, comme par magie) … mais il serait, en réalité, de notre côté, du fait que nous accueillons en nous le St Esprit… que Dieu agit en nous… ou – dit autrement – que nous arrivions à agir ou réagir de façon miraculeuse, grâce à Dieu. 


Prenons un exemple pour illustrer cette autre conception du « miracle ».


Nous savons bien que personne n’est à l’abri d’une épreuve… que des évènements difficiles et même parfois terribles peuvent surgir dans notre vie. 


Chaque situation qui se présente à nous est toujours l’effet de plusieurs causes… car notre réalité est complexe et les causes d’un évènement sont souvent multifactorielles et nous sommes co-créateurs de cette réalité. 


Alors, face à une situation difficile, il est parfois possible de prier… et il est parfois encore temps pour qu’une situation évolue comme nous le souhaiterions…


Mais il est parfois trop tard… car la situation est trop avancée… 

Et cette situation (qui est la conséquence, le fruit de multiples causes) peut alors devenir, à son tour, la cause d’autre chose : la cause d’une nouvelle situation… qui vient modifier durablement notre réalité immédiate. 


Mais là encore, il est toujours possible de prier pour cette nouvelle situation… de prier pour ce qui est en train d’advenir (ou qui n’est pas encore advenu)… prier pour que nous parvenions (nous ou notre entourage) à surmonter cette nouveauté.  


Ainsi, une épreuve, un accident, une maladie (qui ont chacune différentes causes) peuvent elles-mêmes devenir une cause : c’est-à-dire une occasion de changement, de transformation… une cause d’élévation ou de libération. 


Un évènement peut être une cause qui nous oblige à voir les choses différemment, à changer de fonctionnement… d’état d’esprit, de mentalité ou même de mode de vie. 

Parfois une expérience tragique que nous allons traverser va nous permettre de changer complément d’orientation. 


Vous avez certainement entendu, autour de vous, le témoignage d’une personne qui raconte – de façon étonnante – que, grâce à tel évènement terrible, sa vie a complètement changé…. Et finalement, après un regard rétrospectif, elle a changé en bien. 


Comme, par exemple, une personne qui a vécu un terrible accident de la route et qui a perdu l’usage de ses deux jambes… et qui finalement en vient à dire, des années plus tard, que grâce à cela, elle a pu grandir, gagner en maturité… et que, pour rien au monde, elle ne voudrait que l’histoire soit différente. 


Alors, oui, sur le moment, cette personne a certainement beaucoup souffert : elle a cru que sa vie était définitivement ruinée… et les proches ont certainement prié pour sa guérison, lorsque cette personne était à l’hôpital ou dans le coma… peut-être que beaucoup ont prié pour la restauration de sa pleine capacité physique (?)


Mais la perspective change, quand c’est la personne elle-même qui vient vous dire, des années après, que cet évènement, en fait, a été une chance… et qu’aujourd’hui, elle remercie le Ciel d’avoir été placée dans ce fauteuil roulant…


Quelle leçon pour un croyant : la prière – malgré les épreuves – peut être en fait une action de gratitude !


Et cette prière de gratitude peut même se faire par anticipation. 

C’est d’ailleurs ce que fait Jésus et qu’il nous invite à réaliser :

« Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez [déjà] reçu – [rendez grâce] – et cela vous sera accordé » (cf. Mc 11). 

Cette prière, ce n’est pas forcément le désir d’obtenir une chose, pour revenir en arrière, c’est de trouver un moyen d’accomplissement dans une nouvelle situation. 


C’est-à-dire que dans une situation où le Ciel semble littéralement nous tomber sur la tête (comme pour Job), il est possible de se dire : 

je ne sais pas pourquoi tout cela arrive… mais si ça arrive, c’est peut-être le fruit d’une volonté que me dépasse… pas la mienne (qui voudrait la paix, le confort, et l’abondance)… mais la volonté ou plutôt la parfaite conjonction d’évènements corrélés qui s’assemblent, afin de m’emmener ailleurs… pour me déplacer, pour me faire sortir de ma zone de confort… et me conduire vers une révélation… ou vers un nouveau plan d’existence. 


Alors, bien sûr, on ne peut pas généraliser ce propos : toute personne qui vit un terrible accident, qui le prive de ses jambes, est d’abord en état de choc, de sidération… cette situation est souvent vue comme un drame… il faut du temps pour que les choses évoluent. 

Et même avec le temps… toute personne n’en ressort pas forcément grandie… Chaque situation est unique… et chacun pourra porter un regard différent sur un évènement. 


La question est de savoir – quand même – s’il peut y avoir un Amour tel – en dehors de nous – mais aussi en nous – … un Amour tel, qui nous est offert, pour nous permettre de voir au-delà de la situation… au-delà de la souffrance ponctuelle de l’être humain… pour discerner, derrière cette épreuve… autre chose : quelque chose qui grandit, qui se révèle, qui émerge au monde. 


Cette attitude paradoxale qui n’élimine pas la souffrance, mais qui consiste à garder la confiance, en dépit d’elle…  le théologien Paul Tillich appelait cela : la foi en la Providence de Dieu, qui pourvoit – quoi qu’il arrive / et malgré tout – à notre accomplissement. 

Puisque tout évènement peut favoriser notre croissance et notre maturité spirituelle. 


Dans cette perspective… Prier, n’est pas une action mécanique ni scolaire (cf. Mt 6, 5-8)…. … ce n’est pas forcément l’expression de ses besoins ou du désir d’un retour en arrière… mais c’est essentiellement un acte de foi !... Celui que Dieu est là… malgré tout ce qui arrive… que son amour est fidèle… malgré les conséquences de tous mes actes et de ceux qui ont croisé ma route.   


La prière est une question de regard… de foi et d’espérance… pas forcément l’espérance que les choses changent ou reviennent comme avant, grâce à l’intervention de Dieu… mais l’espérance que Dieu nous aide à traverser une situation, qu’il nous accompagne pour nous permettre de l’accepter, de la dépasser, et pouvoir en tirer quelque chose de nouveau.  


Avant Pâques, les évangiles nous racontent que Jésus a vécu la trahison, l’abandon, la persécution et la souffrance de la Croix. 

Ces récits nous montrent que Dieu n’efface pas le mal –– mais qu’il peut donner la force de le surmonter, en vue d’une résilience, d’une résurrection… c’est-à-dire de l’émergence de quelque chose de nouveau. 


Le miracle – dans l’exemple que j’évoquais – c’est cette foi : c’est qu’un accidenté de la route en vienne à remercier le Ciel et les circonstances… parce que l’accident qu’il a eu, a finalement transformé positivement sa vie : c’est qu’il accepte que la perte qu’il a subie, soit finalement devenue, pour lui, un gain ! 


C’est qu’il finisse par accepter cette limitation, qu’il la transcende, et même qu’il entre finalement dans un état de gratitude, qui l’ouvre vers une nouvelle compréhension (une forme de compréhension supra humaine), qui dépasse toute notion de bien ou de mal, de juste ou d’injuste. 


Dans la Bible, nous avons cette définition du miracle à travers l’histoire de Joseph et ses frères, dans la dernière partie du livre de la Genèse… lorsque Joseph dit cette phrase extraordinaire à ses frères, qui ont provoqué, pour lui, tant d’épreuves : 

« Vous aviez médité de me faire du mal, mais Dieu l’a changé en bien, pour accomplir ce qui arrive aujourd’hui » (cf. Gn 50, 20).


Ainsi… pour revenir à la question de la prière : que fait-on quand on prie ?

S’agit-il de demander à Dieu de changer quelque chose (parce que c’est notre désir immédiat) ? d’appeler à l’aide ou au secours ? ou de considérer que ce qui est en train d’advenir (que ce soit juste ou injuste) contient certainement une occasion de me révéler, de me dépasser, et peut-être même de m’approcher de Dieu ?... de l’accueillir en moi ?


Est-ce que la prière ou le miracle, c’est d’attendre une action surnaturelle extérieure ?... ou est-ce que ce n’est pas plutôt d’accueillir l’action de Dieu en moi ?


Alors, bien sûr que la marche est haute entre ces différentes formes de prières… entre la foi en un Dieu interventionniste… et celle qui ne serait que foi en la Providence de Dieu et état de pure gratitude. 


Il me semble pourtant que Jésus nous invite à ce nouveau point de vue sur la prière : qui est la pleine gratitude…. La gratitude comme préalable à une clarté, une compréhension renouvelée, qui amène à voir les choses d’un autre point de vue… celui de la Providence de Dieu qui pourvoit, quoi qu’il arrive, à notre bien !


Selon cette foi, nous sommes donc appelés à considérer que lorsqu’une épreuve survient, nous ne sommes pas seuls… nous avons l’assurance que Dieu va nous donner la capacité de la surmonter. 

Et avec une telle foi, nous sommes à la hauteur de l’enjeu qui s’ouvre devant nous… pour peu à peu gagner en maturité, en sagesse, en connaissance de ce que je suis dans ma relation à Dieu, à moi-même et aux autres. 


Ce n’est évidemment ni simple ni naturel … car notre premier élan est plutôt celui de Job : le refus ou la révolte contre Dieu, face à la dureté des évènements qui nous accablent…. 

Et l’expression de la gratitude est, en réalité, un cheminement… un chemin vers la reconnaissance que Dieu va nous donner l’aide nécessaire et la force de transcender l’épreuve… (de la traverser et la transformer). 


Ainsi, la prière, telle que Jésus (ou Paul) nous la propose, c’est la certitude avec gratitude que Dieu va nous donner sa foi, son énergie, son Souffle, c’est-à-dire quelque chose de supra-humain, pour nous permettre de surmonter la dépression, la perte de courage et la montagne de problèmes qui nous accable et nous cache l’horizon. 


En d’autres termes, « parler de miracle », ce n’est pas forcément parler de la disparition d’un problème ou d’un évènement considéré comme négatif… « parler de miracle », c’est parler de ce que fait la prière : c’est parvenir à accepter et surmonter une situation sans jugement, avec la foi de Jésus-Christ, la foi en Providence de Dieu. 


Car – voyez-vous – le miracle le plus significatif dans l’évangile, c’est la foi de Jésus, c’est sa confiance à toute épreuve.

Le miracle, c’est que Jésus accepte d’aller jusqu’au bout, jusqu’à la Croix. 


Le miracle qu’est la « prière », c’est d’entrer dans la transcendance d’une situation, vue comme terminale ou la pire de toutes par le commun des mortels. Et c’est de rester dans la gratitude quoi qu’il arrive. 


Alors, on n’est plus seulement en train de prier… on est devenu « prière »… comme Jésus…

Car, dans la gratitude, on est pleinement connecté à Dieu, qui est pure Grâce ! 


Pour conclure, je vous livre cette citation du théologien Paul Tillich (que vous avez sur vos feuilles) : 


« La foi en la Providence, c’est toute la foi. C’est le courage de dire oui à sa propre vie et à la vie dans son ensemble, malgré les forces en marche du destin, malgré l’insécurité de l’existence quotidienne, malgré ses catastrophes et malgré l’écroulement de sa signification. […] [Le mot de "providence"] signale le courage qui permet d’accepter la vie dans la puissance de ce qui est plus que la vie. Paul l’appelle l’amour de Dieu. […] Cet amour est la puissance ultime de l’union, la victoire ultime sur la séparation. Être uni à cette puissance nous permet de dominer la vie tout en y étant parfaitement inséré. Cet amour […] nous donne la certitude qu’à aucun moment nous ne pouvons être empêchés d’atteindre l’accomplissement vers lequel toute vie se dirige. C’est le courage d’accepter la vie dans la puissance même où elle prend racine et où elle est surmontée ». 

(Tillich, L’être nouveau : EN, p.84-90). 


Que Dieu – dans sa Providence – nous donne ce courage d’être et de renaître à une vie nouvelle… qu’il ouvre nos chemins à cet Amour qui transcende toute chose. Amen. 



Lectures du jour


Volonté de Dieu - 1 Thessaloniciens 5

14 Nous vous le recommandons, frères et sœurs, avertissez ceux qui n'assument pas leurs responsabilités, redonnez du courage à ceux qui sont abattus, venez en aide aux faibles, soyez patients envers tous. 

15 Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal, mais cherchez en tout temps à faire le bien entre vous et envers tout le monde.

16 Soyez toujours joyeux, 

17 priez sans cesse, 

18 soyez reconnaissants (rendez grâce) en toute circonstance. Voilà ce que Dieu demande de vous, dans votre vie avec Jésus Christ.

19 Ne faites pas obstacle à l'action de l'Esprit saint ; 

20 ne méprisez pas les messages reçus de la part de Dieu. 

21 Mais examinez toutes choses : retenez ce qui est bon, 

22 et gardez-vous de toute forme de mal.


Lectures bibliques : Job 30, 16-26

16 Maintenant que ce temps de misère me saisit, ma vie s'échappe.

17 La nuit, la douleur me transperce les os,

elle me ronge sans m'accorder de repos.

18 Dieu a saisi violemment mon vêtement,

il m'a empoigné par le col de ma tunique.

19 Il m'a jeté dans la boue,

on dirait que je suis poussière et cendre.

20 Mon Dieu, je crie vers toi, mais tu ne réponds pas,

je me tiens devant toi pour que tu t'occupes de moi.

21 Tu deviens cruel envers moi,

de toute ta force tu montres ton hostilité envers moi.

22 Tu m'emportes au grand galop sur les ailes du vent,

et la tempête me secoue dans tous les sens.

23 Oui, je le sais, tu me ramènes à la mort,

ce rendez-vous de tout vivant.

24 Pourtant, dans la ruine, est-ce qu'on ne tend pas la main ?

Dans la détresse, est-ce qu'on ne crie pas au secours ?

25 N'ai-je pas pleuré sur ceux qui ont la vie dure ?

N'ai-je pas eu de la compassion pour le malheureux ?

26 J'espérais le bonheur, mais c'est le malheur qui est venu,

J’attendais la lumière, mais ce sont les ténèbres qui sont venues.


Philippiens 4

4 Réjouissez-vous d'être unis au Seigneur. Je le répète : réjouissez-vous !

5 Que votre bonté soit connue de tous. Le Seigneur vient bientôt. 

6 Ne vous inquiétez de rien, mais en toute circonstance demandez à Dieu dans la prière ce dont vous avez besoin, et faites-le avec un cœur reconnaissant (avec des actions de grâce). 

7 Et la paix de Dieu, qui dépasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées unis avec Jésus Christ.


Matthieu 10, 29-31 (TOB)


29 Est-ce que l'on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Pourtant, pas un d'entre eux ne tombe à terre indépendamment de votre Père. 

30 Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. 31 Soyez donc sans crainte : vous valez mieux, vous, que tous les moineaux.


Marc 11, 20-24 (TOB)


20 En passant le matin, ils virent le figuier desséché jusqu’aux racines. 

21 Pierre, se rappelant, lui dit : « Rabbi, regarde, le figuier que tu as maudit est tout sec. » 

22 Jésus leur répond et dit : « Ayez foi en Dieu. 

23 En vérité, je vous le déclare, si quelqu’un dit à cette montagne : “Ote-toi de là et jette-toi dans la mer”, et s’il ne doute pas en son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé. 

24 C’est pourquoi je vous déclare : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé. 




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