Lectures bibliques : Jn 1,1-18 (extraits) ; Jn 20, 30-31 ; Rm 8, 11-17 ; Ga 4, 4-7 = voir textes bibliques ci-dessous, en bas de page.
Thématique : Devenir enfants de Dieu / Là où la Parole nous engendre
Prédication de Pascal LEFEBVRE – Noël 2025 - Bordeaux (temple du Hâ)
Chers amis… nous voici à nouveau à l’écoute des récits de Noël…
Cette année, pas de récits de conception surnaturelle ou de naissance exceptionnelle… puisque c’est Jean qui s’invite à notre méditation…
Le fait est que Noël est une fête si familière qu’elle peut, paradoxalement, devenir difficile à entendre. On croit savoir ce qu’on célèbre - la naissance d’un enfant - mais l’Évangile, ce matin, nous invite à aller plus loin.
Jean ne nous raconte pas une histoire de crèche, mais une histoire de commencement, de projet divin.
Il ne nous parle pas du petit Jésus, mais d’une Parole.
Il ne nous parle pas d’une étoile au-dessus de Bethléem, mais de la lumière qui éclaire tout être humain.
Au cœur de ce texte poétique - qu’est le Prologue de Jean - se trouve une promesse immense, contenue dans un simple verset : « À tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, [la Parole manifestée] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn 1,12-13)
Voilà peut-être la vraie question de Noël : Que signifie devenir enfant de Dieu ?
Et pourquoi cette parole vieille de 2.000 ans nous concerne-t-elle encore, aujourd’hui ?
1. Le message de Noël : Dieu envoie son Fils… il manifeste sa Parole
Noël, d’abord, c’est le rappel que Dieu se donne… qu’il vient à notre rencontre… à travers sa Parole… susceptible d’éclairer le monde.
Il ne se contente pas d’être « au-dessus de tout », lointain, distant ou abstrait. Mais, pour parler en image - de façon symbolique - il traverse le ciel - il transcende la sphère spirituelle - pour « dresser sa tente parmi nous » (v.14), pour manifester sa présence et sa Parole dans notre réalité… jusqu’à faire « irruption » dans la chair humaine.
C’est ce que nous appelons « l’incarnation » : la Parole éternelle vient habiter parmi nous… Elle est lumière dans les ténèbres… vie au milieu de la mort… grâce et vérité dans les fractures du monde.
Le premier message de Noël est là : Dieu ne se révèle pas dans un concept, une religion ou un dogme… mais dans une personne et une vie… « La Parole divine a été chair et elle a habité parmi nous » (v.14).
2. Le but de cet envoi : nous faire devenir enfants de Dieu
Cependant, Jean va plus loin : il nous fait part du projet divin… il nous révèle l’intention de Dieu… Car cet envoi du Fils… cette manifestation du Verbe de Dieu… répond forcément à un but !
C’est au cœur du Prologue que se situe cette révélation (au verset 12) :
Dieu se manifeste en son Fils, pour nous faire « devenir enfants de Dieu ».
Il veut faire advenir une nouvelle filiation… une filiation spirituelle.
Autrement dit, la fête de la nativité ne parle pas seulement de la naissance d’un enfant extraordinaire. Elle parle de notre naissance possible… d’une naissance spirituelle… d’un passage…d’un engendrement.
Et c’est là que se trouve le deuxième message de Noël - la deuxième Bonne Nouvelle :
Ce n’est pas seulement un événement passé qui rend témoignage au Christ… C’est un événement qui nous concerne, aujourd’hui encore.
En envoyant son Fils, Dieu vient pour nous transmettre son projet de vie, de salut et d’amour… il vient pour nous adopter… pour faire de nous, des « enfants de Dieu ».
3. « Devenir enfant de Dieu » chez Jean : une naissance nouvelle, pour une vie nouvelle
Mais - me direz-vous - qu’est-ce que ça signifie vraiment « devenir enfant de Dieu » pour Jean ?
Précisons d’abord que cette filiation nouvelle ne relève pas du biologique, mais du spirituel.
Le Prologue le dit clairement : « Ceux-là ne sont pas nés du sang, ni d’un vouloir de chair, ni d’un vouloir d’homme, mais de Dieu. » (v.13)
Dit autrement, on ne naît pas enfant de Dieu… on le devient.
Et ce « devenir » ne relève ni d’une question héréditaire ou biologique (« du sang »), ni de l’instinct ou du désir (« d’un vouloir de chair »), ni de la transmission sociale ou de l’appartenance religieuse (« d’un vouloir d’homme »)… mais d’un acte de Dieu - un don - accueilli dans la foi.
Chez Jean, être « enfant de Dieu » n’est pas un statut religieux.. ni un privilège ethnique réservé à quelques-uns… ni une morale… mais c’est une relation reçue… un don qui se manifeste par la confiance.
Ailleurs, dans son évangile… Jean décrit cette filiation, comme une nouvelle naissance. Il en fait le cœur du dialogue de Jésus avec Nicodème, dans son chapitre 3. Je cite :
« À moins de naître d’eau et d’Esprit, nul ne peut entrer dans le Royaume de Dieu… Ce qui est né de la chair est chair, ce qui est né de l’Esprit est esprit. Ne t’étonne pas si je t’ai dit : ‘il vous faut naître d’en haut’ » (cf. Jn 3, 5-7).
Pour Jean, « devenir enfant de Dieu », c’est naître autrement… naître de Dieu… de l’Esprit.
Et cette nouvelle naissance a un but : recevoir la vie véritable.
C’est ce que nous comprenons à la fin de l’évangile, lorsque Jean aborde la partie conclusive de son récit : « Ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez (…) et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. » (cf. Jn 20,31).
Devenir enfant de Dieu… c’est entrer dans une filiation divine… qui nous rend participant à la vie divine… à la vie en abondance (cf. Jn 10,10)… à la vie éternelle… c’est-à-dire à une vie nouvelle, d’une toute autre qualité… une vie marqué par l’intensité, la plénitude, la liberté et l’amour.
Pour résumer… retenons que « devenir enfant de Dieu » chez Jean… c’est une nouvelle naissance spirituelle… qui nous fait entrer dans une vie nouvelle… marquée par la vie divine… la vie en plénitude… la vie éternelle, qui commence ici et maintenant (cf. Jn 17,3).
4. Chez Paul : l’adoption comme œuvre de l’Esprit
Maintenant… qu’en est-il pour l’apôtre Paul ?
L’apôtre exprime la même réalité avec d’autres mots. Dans sa lettre aux Romains (au chapitre 8), il écrit : « Tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont fils de Dieu. » (cf. Rm 8,14).
Pour lui, c’est l’accueil de l’Esprit de Dieu en nous… qui nous fait devenir fils ou fille de Dieu.
Là encore… ce n’est pas une question d’effort… de performance religieuse… ni de mérite… c’est une question de disponibilité, d’accueil… de transformation…
C’est en se laissant transformer intérieurement par l’Esprit de Dieu… qu’on devient semblable au Christ… qu’on devient « enfants de Dieu ».
Paul va jusqu’à dire : « Vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage - qui vous ramène à la peur -, mais un esprit d’adoption, qui nous fait crier : Abba ! Père ! » (v.15)
Là où la peur régnait, l’Esprit fait naître la confiance.
Là où la culpabilité régnait, l’Esprit fait naître la liberté.
Là où les déterminismes et les fatalités nous enfermaient, l’Esprit ouvre un avenir.
Bien sûr, la foi ne nous change pas en un instant… elle ne supprime pas nos fragilités, nos vulnérabilités… mais elle nous transforme peu à peu en profondeur… grâce à cette relation au Divin…
C’est l’accueil de l’Esprit saint… qui nous fait passer de la peur à la confiance… de la résignation à la résistance … du désespoir à l’espérance (comme le dit très bien la Déclaration de foi de l’EPUdF)
Dans sa lettre aux Galates, Paul dit que : « Dieu a envoyé son Fils (…) pour nous permettre de devenir ses enfants adoptifs (…) Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils (…) afin de nous donner l'héritage qu'il réserve à ses enfants » (cf. Ga 4,4-7).
Il confirme ainsi que l’incarnation - qui est comprise, pour Paul, comme la venue et la manifestation de l’Esprit divin dans la personne de Jésus - est orientée vers l’adoption.
Le projet de Dieu - que nous fêtons à Noël - c’est l’irruption du Souffle divin dans notre réalité, pour que nous devenions enfants de Dieu.
5. Devenir enfant de Dieu : qu’est-ce que ça fait ?
Franchissons encore un pas supplémentaire… et demandons-nous… mais qu’est-ce que ça provoque ? Qu’est-ce que l’Esprit saint réalise en nous ?
Si l’accueil de l’Esprit divin - du Souffle sacré - nous fait devenir enfants de Dieu… c’est parce qu’il nous fait entrer dans une relation… qui nous transforme… qui nous libère… qui nous guérit.
Comme tout enfant, nous recevons une identité nouvelle… nous apprenons à vivre à la manière du Fils (du Christ), inspiré par le Père… nous héritons d’une nouvelle mentalité, d’une autre manière de voir, de comprendre et d’aimer… fondée sur le don, le pardon et la gratuité.
Jésus le dit ailleurs, dans l’évangile (cf. Lc 6,36) : « Soyez compatissant / et miséricordieux, comme votre Père est compatissant / et miséricordieux. »
Être enfant de Dieu, c’est recevoir l’Esprit de Dieu - ce même Esprit qui animait Jésus-Christ - c’est se laisser transformer par lui, et commencer à vivre selon cet amour universel… avec courage, confiance et espérance.
On ne va pas trop entrer dans le détail ce matin, mais Paul développe tout un langage, pour parler de la libération opérée par l’Esprit saint.
Pour lui, l’Esprit du Christ nous libère de nos esclavages, de nos conditionnements, de notre aliénation, du péché… Et le péché n’est pas une faute morale, mais une force qui domine l’être humain (cf. Rm 6,12.17-18 ; Rm 8,2) et qui le tourne vers ses désirs égocentriques, qui le coupe des autres et de Dieu.
Paul emploie aussi le terme « chair » de façon critique et péjorative… Mais il faut éviter les malentendus et ne pas faire de confusion. Il ne parle pas du corps, ni de la sexualité… mais de la nature humaine, faible et fragile, souvent soumise à des convoitises, à des passions égoïstes et mortifères (cf. Ga 5,16-25 ; Rm 8,5-8).
Pour l’apôtre, l’Esprit de Dieu nous libère, non par la contrainte, mais en transformant notre désir… en ouvrant notre conscience… et déployant notre confiance et notre capacité à aimer.
Il nous guérit de la peur, de la division, de l’orgueil et de l’avidité.
En d’autres termes… à travers l’Esprit du Christ… c’est Dieu qui agit en nous…
Il re-configure notre identité, il guérit nos désirs et nos liens (à nous-mêmes, à Dieu, et aux autres).
L’Esprit nous fait entrer dans la dynamique vivante d’une nouvelle création… une force de transformation intérieure… principe d’unité, de liberté, d’ouverture du cœur et d’espérance.
6. Et pour nous aujourd’hui… qu’est-ce que ça change ?
À ce stade, et pour franchir une dernière étape… peut-être qu’une question brûle encore vos lèvres : c’est très bien tout cela… me direz-vous… mais ça semble un peu théorique… concrètement, qu’est-ce que ça change, pour nous, aujourd’hui ?
Je vous livre rapidement 7 implications / 7 conséquences :
- 1) Une identité gratuite (pour sortir de la logique de la performance)
Dans un monde obsédé par la réussite, la performance, l’image et les apparences… la Bonne nouvelle portée par Jean et par Paul, nous dit :
« Tu n’as rien à prouver, ni à mériter… tu n’as pas à faire tes preuves ou gagner ta dignité… Tu la reçois de Dieu, gratuitement. C’est un don ! »
Être enfant de Dieu, c’est être aimé sans condition.
Noël devient ainsi une bonne nouvelle pour ceux qui se sentent « insuffisants » ou « pas assez »… pas assez comme il faudrait… pas assez méritants… pas assez parfaits…pas assez bons.
- 2) Une fraternité nouvelle (pour dépasser les appartenances exclusives)
Autre bonne nouvelle : la filiation de Dieu ne passe pas par le clan, l’identité ethnique, religieuse, sociale, ou culturelle… Il n’y a pas, d’un côté, « des élus »… et de l’autre, « des réprouvés ». Cette filiation est offerte à celles et ceux qui reçoivent le message d’amour du Christ… qui placent en lui leur confiance… et se laissent transformer par Lui.
Si Dieu nous adopte ainsi comme ses enfants… alors les autres ne sont plus des étrangers. Ils deviennent des frères et des sœurs.
Dans un monde fracturé, polarisé et souvent violent… où l’on a tendance à exclure ceux qui ne sont pas comme nous ou qui pensent différemment… Noël nous appelle, au contraire, à la réconciliation, à l’accueil, à fraternité et la solidarité.
C’est un appel universel à aimer son prochain, comme soi-même… comme un autre enfant de Dieu.
- 3) Une confiance humble (pour passer de la peur à la relation)
Être enfant, c’est aussi entrer dans une relation de confiance… et c’est accepter de ne pas tout savoir, de ne pas tout maîtriser… et parfois de se laisser porter, par un Père céleste, bon et compatissant.
Cela ne veut pas dire, agir de façon irresponsable ou inconséquente… mais juste savoir que nous ne sommes pas seuls, livrés à nous-mêmes.
Dans un monde anxieux - troublé par des crises et des incertitudes nombreuses - Noël nous dit ce message : Vous n’êtes pas seuls. Avancez dans la confiance. Donnez le meilleur de vous-mêmes, et comptez aussi sur l’appui de Dieu.
- 4) Une transformation dans nos relations (pour commencer à aimer comme Dieu aime)
Si nous sommes enfants de Dieu, nous apprenons à aimer comme notre Père céleste… comme Dieu aime : c’est-à-dire gratuitement, généreusement, sans calcul.
Notre vocation est de devenir semblables à l’amour que nous recevons de Dieu.
Le « don de soi » est la manière d’être de Dieu et du Christ… et cela ne peut que nous inspirer… pour dépasser les relations habituelles, souvent fondées sur l’utilité ou l’intérêt (des relations fondées sur la réciprocité, le « donnant-donnant »). / Il s'agit différemment d'entrer dans la gratuité...
Cela change notre manière d’être parent, ami, collègue, voisin, citoyen… Nous sommes appelés à vivre des relations authentiques, généreuses et apaisées.
- 5) Une espérance résistante (pour tenir debout, même dans l’obscurité)
Le prologue de Jean nous dit : « La lumière brille dans les ténèbres. » (v.5) Noël n’ignore pas la nuit… mais il y fait entrer une lumière nouvelle que rien ne peut éteindre.
Même au cœur de l’épreuve, cette lumière resplendit. On peut ainsi avancer malgré l’incertitude, affronter l’échec, traverser la souffrance, la maladie, la peur… sans être détruit par eux.
Une lumière nous est toujours offerte par le Christ, malgré les épreuves…
Dieu est avec nous : « Emmanuel ». Il y a toujours un passage possible vers la lumière de Dieu.
- 6) Une responsabilité offerte au monde (pour ne pas se résigner face à l’injustice)
Être enfant de Dieu, c’est être héritier du projet de Dieu : le Royaume, le monde nouveau de Dieu : un monde juste, fraternel et pacifié.
Noël n’est pas une anesthésie… pour oublier, un instant, les malheurs et les injustices… ou s’y résigner. C’est plutôt le temps d’une respiration, pour reprendre souffle… le temps d’une prise de conscience… d’une lumière offerte… en vue d’un réveil !
C’est une énergie de transformation intérieure et sociale… que le Christ nous transmet par sa venue… qui vise à bouleverser les valeurs du monde… pour promouvoir un changement.
- 7) Un amour premier qui nous met en route (pas une foi immobile)
Enfin, Noël nous rappelle que « Dieu donne »… que nous recevons et que « nous devenons ».
C’est une identité nouvelle… une autre manière de naitre et d’être au monde… qui nous est offerte…
Cela ouvre radicalement la porte aux personnes qui doutent, qui se posent des questions… qui sont peut-être en colère contre Dieu, meurtries par l’Église, ou incapables de croire clairement.
Car la foi, c’est entrer dans un cheminement… ce n’est pas un examen à réussir… ce n’est pas une façon de penser uniforme et monolithique… c’est d’abord accepter d’ouvrir une porte… de s’interroger… de chercher…
Avoir la foi… ce n’est pas avoir les bonnes réponses… ou des réponses définitives… c’est accepter de chercher… de se mettre en route… c’est une lumière à accueillir… une Bonne Nouvelle à découvrir.
7. Conclusion
Chers amis… un dernier mot… pour conclure…
En ce jour de fête… souvenons-nous donc que cet engendrement dont le Nouveau Testament se fait l’écho, parle, en réalité, de nous :
Noël n’est pas seulement la naissance d’un enfant extraordinaire… c’est la naissance possible des enfants de Dieu.
Noël, ce n’est pas Dieu qui s’impose… mais sa Parole qui se donne…
Pour nous engendrer, nous adopter… Pour nous faire advenir à notre véritable humanité.
Devenir enfant de Dieu… c’est se laisser habiter, transformer, inspirer par l’Esprit du Christ.
C’est laisser Dieu être Dieu en nous.
Alors aujourd’hui, si nous accueillons cette Parole,
... si nous recevons cette lumière,
... si nous ouvrons notre vie à cet Esprit transformateur,… Soyons assurés - comme le dit le prologue de Jean - que ce sera vraiment un nouveau « commencement »… pour chacun de nous… et notre monde.
Amen.
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Lectures bibliques
Jean 1,1-18 (extraits)
« Au commencement était (le Logos) la Parole,
et la Parole était tournée vers Dieu et la Parole était Dieu.
2. Elle était au commencement tournée vers Dieu.
3. Tout fut par elle et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
4. En elle était la vie et la vie était la lumière des hommes.
5. Et la lumière brille dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont point reçue. […]
9. Elle était la vraie lumière qui, venant dans le monde, brille pour tous les hommes.
10. Elle était dans le monde et le monde a été fait par elle et le monde ne l’a pas connue.
11. Elle est venue dans son propre bien et les siens ne l’ont pas accueillie.
12. Mais à ceux qui l’ont reçue - à ceux qui croient en son nom - elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu,
13. eux qui ne sont nés (qui ont été engendrés), ni du sang ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
14. Et la Parole a été chair (a pris chair) et elle a habité (elle a dressé sa tente) parmi nous (en nous) et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle que tient du Père le Fils unique (l'Engendré), pleine de grâce et de vérité. […]
16. De sa plénitude, tous, nous avons reçu, et grâce sur grâce.
17. La Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
18. Dieu, nul ne l’a jamais vu. Fils unique Dieu (l'Engendré divin), celui qui est tourné vers le sein du Père, celui-là nous l’a fait connaître (il nous l’a présenté) ! »
Jean 20, 30-31
30 Jésus a opéré sous les yeux de ses disciples bien d'autres signes qui ne sont pas rapportés dans ce livre. 31 Ceux-ci l'ont été pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour que, en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Romains 8, 11-17
11 Si l’Esprit de Dieu (de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts) habite en vous, Dieu (celui qui a ressuscité Jésus Christ d’entre les morts) donnera aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous.
12 Ainsi donc, frères, nous avons une dette, mais non envers la chair pour devoir vivre de façon charnelle. 13 Car si vous vivez de façon charnelle, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir votre comportement charnel, vous vivrez.
14 En effet, ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de Dieu :
15 vous n’avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père.
16 Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Enfants, et donc héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ, puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire.
Galates 4, 4-7
4Quand le moment fixé est arrivé, Dieu a envoyé son Fils : né d'une femme, il a vécu sous la loi juive, 5afin de délivrer les personnes qui étaient soumises à la Loi, et de nous permettre ainsi de devenir enfants adoptifs de Dieu.
6La preuve que vous êtes bien ses enfants, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils, l'Esprit qui crie : « Abba, Père ! » 7Ainsi, tu n'es plus esclave, mais enfant ; et puisque tu es son enfant, Dieu te donnera l'héritage qu'il réserve à ses enfants : c'est l'œuvre de Dieu.
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PLAN de la prédication
1. Le message de Noël : Dieu envoie son Fils… il manifeste sa Parole
2. Le but de cet envoi : nous faire devenir enfants de Dieu
3. « Devenir enfant de Dieu » chez Jean : une naissance nouvelle, pour une vie nouvelle
4. Chez Paul : l’adoption comme œuvre de l’Esprit
5. Devenir enfant de Dieu : qu’est-ce que ça fait ?
6. Et pour nous aujourd’hui… qu’est-ce que ça change ?
- 1) Une identité gratuite (pour sortir de la logique de la performance)
- 2) Une fraternité nouvelle (pour dépasser les appartenances exclusives)
- 3) Une confiance humble (pour passer de la peur à la relation)
- 4) Une transformation dans nos relations (pour commencer à aimer comme Dieu aime)
- 5) Une espérance résistante (pour tenir debout, même dans l’obscurité)
- 6) Une responsabilité offerte au monde (pour ne pas se résigner face à l’injustice)
- 7) Un amour premier qui nous met en route (pas une foi immobile)
7. Conclusion
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