Jn 4, 1-42
Lectures bibliques : Jn 4, 1-42
Thématique : De quoi avons-nous soif ? Quel est
notre désir, notre préoccupation ultime ?
Prédication de Pascal LEFEBVRE / Tonneins, le 30/03/14
Ce dialogue
entre Jésus et la samaritaine est bien connu des lecteurs et des auditeurs de
l’évangile. Il nous est tellement familier que nous ne voyons plus toujours ce
qui pourrait encore nous surprendre et nous interroger.
Et pourtant, il
y en a biens des choses étonnantes… des quiproquos et des malentendus dans ce
récit.
* Premier
étonnement : la démarche de Jésus – un homme juif – qui prend l’initiative
de la rencontre, en adressant la parole à une femme samaritaine.
Cette prise de
parole est tout à fait inattendue. Car les samaritains sont largement mal
considérés, voire méprisés des Juifs, et cela date depuis des siècles.
En effet, la
Samarie est une région suspecte pour les juifs : On se souvient qu’en 722
avant notre ère, la population fut déportée et qu’à sa place des colons
étrangers s’y installèrent, amenant avec eux leurs dieux. (Le second livre des
Rois (2R 17,24s.) énumère 5 peuplades qui apportent leurs idoles.)
Ce brassage de
population fit que les Samaritains eurent plusieurs fois l’occasion de marquer
leurs différences en matière religieuse : Leur foi repose sur le
Pentateuque (c’est-à-dire les 5 premiers livres de notre Ancien Testament) qui
est, pour eux, le seul livre inspiré. Le seul prophète qu’ils reconnaissent est
Moïse. Leur centre religieux n’est pas Jérusalem, mais le mont Garizim, qui
est, selon eux, le seul lieu choisi par Dieu pour y avoir un sanctuaire. Ils
sont dans l’attente d’un Messie, nouveau Moïse, et ils espèrent la résurrection
des morts pour le jugement dernier.
Les Samaritains
n’appartiennent donc pas au judaïsme proprement dit, et, sur le plan politique,
ces différences religieuses ont donné lieu à des affrontements avec les Juifs.
Si les
Samaritains affirment descendre de 2 tribus d’Israël (les tribus d’Ephraïm
et de Manassé) et se prétendent les seuls continuateurs de la foi israélite…
évidemment, les Juifs pensent le contraire. Ils les considèrent comme un peuple
« mélangé », d’une certaine manière « impur ». Ils ne les
fréquentent pas, de peur de se « souiller ».
En s’adressant à
cette femme, Jésus transgresse donc un tabou. Il franchit une frontière, en
parlant à une personne réputée infréquentable pour un Juif… d’autant qu’il est
un homme… un rabbi, de surcroît.
* Le deuxième
étonnement de cette scène, c’est la présence de cette femme à la sixième heure,
c’est-à-dire à midi. Elle vient chercher de l’eau au puits, non pas le matin ou
en fin d’après-midi comme les autres femmes, mais en pleine chaleur, en plein
midi, à l’heure où tout le monde reste chez soi.
Visiblement,
cela cache quelque chose. Cette femme souhaite ne rencontrer personne. Mais
pour quelle raison ?
On apprend un
peu plus loin qu’elle a eu 5 maris, et qu’elle vit actuellement avec un homme
qui n’est pas son mari. Il y a fort à parier que dans sa situation, face à sa
vie dissolue[1],
elle évite de croiser le regard des autres habitants du village, parce qu’elle
craint leur jugement… et le commérage à son sujet.
* Ainsi donc,
Jésus ose prendre la parole. Et il le fait en toute simplicité. Il ne s’adresse
pas à cette femme du haut de sa différence, parce qu’il est Juif, ni du haut
son savoir, parce qu’il est rabbin. Mais, il se situe en position de demandeur…
en position de faiblesse : celle d’un voyageur fatigué par une longue
marche, qui a soif, tout simplement.
Et c’est lui qui
interpelle la femme, en lui demandant à boire.
Il y a là, bien
sûr, un renversement de situation :
Jésus… le
porteur de l’Esprit de Dieu… lui, qui vit en communion avec la source d’eau
vive[2], avec
Dieu… c’est lui qui demande à boire à la samaritaine.
« Si tu connaissais le don de Dieu –
dit-il – et qui est celui qui te dis : "Donne-moi à boire",
c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. »
(v.10)
La femme était
déjà surprise par la demande de Jésus. Mais, cette réponse suscite encore un
plus grand étonnement :
« Cet homme, qui me réclame à boire – dit-elle
– prétend pouvoir me donner de l’eau vive… "Serait-il plus grand que
notre père Jacob, qui a construit ce puits ?" »
La référence au
puits de Jacob n’est pas fortuite. Elle nous rappelle que la scène se passe
dans la région où Jacob-Israël acheta un champ à Sichem (Gn 33,18s.).
C’est là que
pour la 1ère fois le peuple de Dieu eut une propriété en terre
promise. Jacob léguera ce domaine à son fils Joseph, qui y sera plus tard
enseveli (Jos 24,32.)
La tradition
chrétienne ajoute que Jacob y a creusé un puits.
Dans la
symbolique de l’époque, ce puits représente donc la tradition avec tout ce
qu’elle véhicule de richesse et de connaissance, mais aussi parfois de poids ou
d’enfermement.
« Jésus… cet homme assis au bord du puits…
peut-il être plus grand que nos pères ? … peut-il apporter quelque chose
de plus vivifiant… de la nouveauté, une bonne nouvelle… face à la tradition…
face à ce que nous a donné Jacob ? »
Voilà en
substance l’interrogation que suscite Jésus. Ses paroles invitent la femme à se
questionner et à poursuivre son enquête : Qui est donc ce Jésus qui lui parle ?
« Celui qui boira de l’eau que, moi,
je lui donnerai – dit-il – celui-là n’aura jamais soif : l’eau que je lui
donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie
éternelle. » (v.14)
Comment la
samaritaine pourrait-elle comprendre ces paroles ?
Quel est donc ce
don de Dieu… cette eau vive, dont Jésus est le porteur, et qu’il pourrait lui
offrir ?
La suite du
texte apporte la réponse : cette eau vivre, c’est l’Esprit saint, l’Esprit
de Dieu.
Cet Esprit est
capable de venir mettre de la lumière dans notre vie. Il est capable de nous
interroger, nous éclairer, pour nous guider, nous renouveler, nous vivifier.
Et c’est bien ce
qui se passe ici, quand Jésus – le porteur de l’Esprit – fait vérité sur la
situation de cette femme, en lui rappelant tout ce qu’elle cachait de sa vie
privée, comme une blessure ou une honte. Car cette situation, cette vie
désordonnée, l’empêche de vivre des relations sociales avec les autres.
Et nous
assistons à la fin du dialogue à une transformation : La samaritaine qui
se tenait dans l’isolement, qui se cachait pour éviter le regard des autres
femmes, va désormais oser se montrer et prendre la parole en allant au-devant
des autres, pour leur annoncer sa découverte :
« Venez donc voir un homme qui m’a dit tout ce
que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? » (v.29)
Si elle va
prendre le risque de s’exposer – dévoilant ainsi publiquement sa mauvaise vie –
ce n’est pas seulement à cause de ce que Jésus a révélé de son existence, de la
vérité cachée qu’il a mise à jour. C’est aussi à cause de la suite du dialogue.
* Constatant que
Jésus a une connaissance et un discernement exceptionnels – le considérant
comme un prophète – la femme en profite pour le questionner au sujet de la
religion : Qui a finalement
raison : les samaritains, qui adore Dieu sur mont Garizim ou les Juifs qui
rendent gloire à Dieu à Jérusalem ? « Où se trouve le lieu où il faut
adorer ? » Quel doit être le véritable culte ?
La réponse de
Jésus à de quoi la surprendre : Bien entendu, il rappelle que le salut
vient des Juifs, que Dieu a fait alliance avec son peuple. Mais, en même temps,
il relativise complètement la place de la tradition. Il n’est plus question
d’un lieu, d’une manière de pratiquer ou de prier. Mais il est question de
vérité :
Si Dieu est
Esprit, alors peu importe le lieu où on lui rend gloire, il s’agit de l’adorer
en esprit et en vérité. Tels sont les vrais adorateurs attendus par le
Père : celles et ceux qui cherchent à faire la volonté de Dieu, qui
acceptent de se laisser guider par lui, de le laisser régner sur nous… en nous…
puisqu’il est Esprit, puisqu’il peut faire sa demeure en nous.
Voilà la
révélation centrale de ce dialogue : Dieu n’est pas le dieu qu’on pourrait
penser ou imaginer… le dieu de la religion, des rites ou des offrandes. Il
n’est pas le dieu d’un pays, d’un peuple ou d’une communauté.
Dieu est Esprit.
Cette
affirmation est fondamentale pour notre foi. C’est cela même qui rend
l’incarnation possible.
Dieu est Esprit.
Cela veut dire
que si Dieu est insaisissable, infini, au-delà de notre monde, de notre
humanité, de notre réalité – si Dieu est l’Eternel, le Créateur – il peut
néanmoins se rendre présent et agissant dans notre existence finie, en nous,
dans ses créatures… en venant insuffler, inonder notre esprit de son Esprit, en
nous permettant de boire à la source, à cet Esprit saint, à son souffle,
capable de venir nous vivifier, nous donner la vie véritable, la vie en
plénitude. Ce que l’évangéliste Jean appelle « la vie éternelle ».
Mais Jésus va
plus loin encore dans la portée de cette révélation : Il annonce à cette femme,
qu’il est, lui, le Christ, le porteur de cet Esprit. Autrement dit, qu’on peut
passer par lui pour accéder au Dieu-Esprit… à ce Dieu qui se donne, en donnant
son Esprit, comme une eau vive offerte à l’humanité… offerte à ceux qui
acceptent de l’accueillir, de lui faire de la place dans leur existence.
Cette promesse
du don de l’Esprit, Jésus la révèlera un peu tard à ses disciples :
Au chapitre 7 de l’évangile de Jean (Jn
7, 37-39), Jésus promet : « Si
quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et que boive celui qui croit en
moi ». Et le texte précise : « il
désignait ainsi l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en
lui : en effet, il n’y avait pas encore d’Esprit parce que Jésus n’avait
pas encore été glorifié. ».
Et au chapitre 20 de l’évangile de Jean
(Jn 20, 22), l’Esprit est effectivement répandu sur les disciples, tel une eau
vivifiante, mais seulement après la glorification, c’est-à-dire après la
crucifixion de Jésus.
Alors, Comment la Samaritaine
pourrait-elle demander dès maintenant ce don de Dieu ?
Elle ne le pourrait qu’en reconnaissant qui est celui qui lui parle. Et c’est
bien là que ce récit nous conduit, à travers le questionnement que Jésus
suscite en elle : Cet homme…
« ne serait-il pas le
Christ ? »
Pour demander à Dieu ce qu’il veut donner
– son Esprit – Jésus nous invite à passer par lui… dans la mesure où il vient
instaurer un nouveau mode de relation à Dieu « en esprit et en
vérité ».
Désormais, ce n’est plus sur une montagne
ou dans un sanctuaire, mais par Jésus
qu’il est possible d’entrer directement en contact avec Dieu, de vivre en
communion avec Lui… en nous ouvrant à son Esprit, pour qu’il vienne éclairer le
nôtre.[3]
* Dans cette
rencontre avec Jésus, nous ne savons pas trop si la femme a compris toute la
portée des paroles du Christ, mais ce qui est sûr, c’est que son attitude a
complètement changé :
Un détail le
montre, c’est la cruche qu’elle abandonne aux pieds de Jésus, pour aller
annoncer la bonne nouvelle de sa rencontre avec le Messie, comme pour signifier
qu’elle est déjà en quête d’une autre eau, d’une autre source, celle de la vie
éternelle.
Que s’est-il
donc passé dans cette rencontre ?
- D’abord, cette
femme a croisé un homme qui s’est approché d’elle, qui s’est porté à sa
rencontre… transgressant les barrières sociales et religieuses… brisant la solitude
et l’enferment où la tenait le mépris des autres.
- Ensuite, Jésus
a suscité en elle un questionnement et un nouveau désir… un désir plus profond
que de rechercher l’eau du puits : chercher et recevoir une eau vive, une
eau qui rend véritablement vivant.
- Faisant alors
vérité sur sa vie, Jésus lui a révélé que sa véritable quête était ailleurs que
là où elle la plaçait jusqu’alors, dans la multiplication des aventures
amoureuses avec ses différents maris, ou dans une tradition qui ne la conduisait
pas sur un chemin de « vie nouvelle », mais qui la condamnait à
reproduire les mêmes pèlerinages et les mêmes offrandes sur le mont Garizim.
Autrement dit,
par un processus de remise en question – de sa tradition, de ses convictions
religieuses, comme de sa vie conjugale – Jésus a fait œuvre de libération dans la vie de cette femme.
Il est venu réorienter sa quête, son désir, sa préoccupation ultime… pour
qu’elle la tourne désormais vers Dieu, plutôt que dans une vie mortifère et
dissolue, qui la coupait des autres, à cause du poids des préjugés et des
conformismes.
En interrogeant
ainsi le désir de cette femme, Jésus lui a permis de s’orienter vers
l’essentiel, vers ce qui la préoccupe fondamentalement.
Vingt siècles
plus tard, ce questionnement s’adresse encore à nous, auditeurs de l’Evangile.
Nous pouvons facilement nous projeter à la place de cette samaritaine… comme si
Jésus se portait à notre rencontre, ce matin,… pour nous conduire à nous interroger personnellement :
De quoi
avons-nous vraiment soif dans notre vie ? Que cherchons-nous ?
Sommes-nous en quête de l’eau vive de l’Esprit, que Dieu veut nous
donner ?
À travers le
symbole de l’eau – l’eau stagnante du puits ou l’eau vive de l’Esprit – c’est
bien cela dont il s’agit : Discerner où
se trouve notre soif et qui est
susceptible de l’étancher.
* Dans la suite
du dialogue avec les disciples, Jésus élargit le symbole de la soif, du désir
de Dieu… avec le symbole de la faim, de la nourriture.
Il nous appelle
également à nous questionner sur notre faim :
Qu’est-ce qui
nous nourrit véritablement ? Qu’est-ce qui rend notre existence
consistante, apaisante, épanouissante, fortifiante ? De quoi avons-nous
vraiment besoin ?
Là encore, Jésus
donne la réponse à ses disciples, surpris qu’il ne mange pas.
« Ma nourriture – dit-il – c’est de faire la
volonté de celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre ».
Voilà une
réponse qui peut nous poser question :
Avons-nous la
même faim que Jésus ? Sommes-nous, nous aussi, tenaillés par ce désir de vivre
de la Parole de Dieu, d’accomplir sa volonté dans notre existence
quotidienne ?
* Il me semble,
chers amis, que c’est à cela que nous appelle l’évangile ce matin… à nous
interroger sur notre soif et sur notre faim :
Avons-nous soif
de l’Esprit de Dieu ? Avons-nous faim de la Parole de Dieu, pour accomplir
sa volonté, pour chercher son Royaume, pour vivre de son amour et de sa
justice, dans notre aujourd’hui ? (cf. Mt 5-7 ; Jn 15)
En faisant
vérité sur la vie de cette femme, Jésus est venu toucher le cœur de son
véritable désir. Cette samaritaine – et sans doute, sommes-nous comme elle –
avait un désir fondamental d’amour.
Comme chaque
être humain, elle avait besoin d’être acceptée, reconnue, aimée, désirée. Mais Jésus
est venu lui révéler que ce n’est pas en essayant de combler son désir dans la
répétition du même – par des mariages successifs ou des rites religieux
répétitifs – qu’elle trouvera la paix et la satisfaction. C’est, au contraire,
en creusant son désir et en l’orientant vers l’ultime… en s’inscrivant dans la
nouveauté l’Evangile, qui nous appelle à une vie relationnelle juste et
épanouie avec Dieu et avec les autres.
Alors… comment
faire ?... Comment vivre et orienter ce désir qui est en nous ?
Je crois qu’il
s’agit avant tout d’ouverture et d’accueil… d’oser ouvrir nos portes… pour
entendre ce que Dieu veut nous offrir… et pour l’accueillir.
En parlant d’une
source d’eau vive et en dévoilant son identité à la samaritaine, Jésus nous
donne une piste pour trouver cet essentiel dans notre vie :
Il suffit de
suivre le Christ, de vivre en communion avec lui, d’écouter sa Parole et
d’accueillir son Esprit… l’Esprit de Dieu, l’Esprit d’amour.
En accueillant
cet Esprit, nous nous savons acceptés et aimés tels que nous sommes. Nous
n’avons plus besoin d’arracher ou de conquérir cet amour par nos efforts. Il
nous est offert gratuitement. Il suffit seulement de le recevoir et d’y
répondre dans la confiance.
Alors, peut-être
serons-nous comme les habitants de cette ville.
Nous pourrons
dire avec eux : « nous l’avons
entendu… et nous savons qu’il est vraiment le sauveur du monde »,
celui qui vient nous guérir, nous relever, nous réconcilier et nous mettre en
route, sur le chemin de la vie véritable.
Amen.
[1] Que faut-il comprendre
derrière l’affirmation clairvoyante de Jésus, annonçant que la Samaritaine a eu
cinq maris ? Deux interprétations sont
possibles :
- Faut-il comprendre que
Jésus dévoile l’inconduite de cette femme qui viole la loi rabbinique
n’autorisant que 3 mariages successifs, alors que la samaritaine en aurait eu
5 ? Dans ce cas, on peut remarquer l’attitude de Jésus qui est en dehors
de tout jugement moral : Jésus ne la juge pas, ne la condamne pas (cf. Jn
8, 11), il ne lui dit pas : c’est bien ou c’est mal.
- Ou bien faut-il comprendre
que cette femme samaritaine est ici la personnification de la Samarie aux
multiples dieux ? On se souvient, en effet, que le mot Baal, qui désigne un dieu païen, a aussi
le sens commun de mari !
Quoi qu’il en soit de
ces deux interprétations, il s’agit ici d’une révélation : Devant Jésus
tout est dévoilé, et la lumière, la clarté ainsi projetée sur l’homme dénonce
son infidélité cachée, son opposition à la volonté de Dieu (cf. Jn 3,20).
[2] En Jr 2,13 & Jr
17,13, Dieu lui-même se définit comme « la source d’eau vive ».
Jésus-Christ affirme pouvoir donner accès à cette source, à Dieu (cf. Jn 6,35).
[3] L’esprit est donné
comme une eau pure (cf. Ez 36, 25-26) pour remplacer les cœurs de pierre par
des cœurs de chair.
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