dimanche 12 mars 2023

Liturgie culte découverte protestantisme 2023

Culte découverte du protestantisme - 2023

Les textes ci-dessous ont été inspirés par Antoine Nouïs, dans Le sens du Culte. 


Introduction


Bienvenu pour ce culte « découverte du Protestantisme ».

Qui que vous soyez… croyants ou non-croyants… protestants, catholiques…. Agnostiques, athées… ou peut-être simplement en chemin, en question… soyez les bienvenus !


1ère question : qui sont les Protestants ?


En quelques mots, le Protestantisme est une des branches du Christianisme, avec les Catholicisme et l’Orthodoxie. 


Les Protestants croient en Dieu et en Jésus, reconnu comme le Christ de Dieu, l’envoyé de Dieu. 

Ils partagent les mêmes Écritures, la même Bible que les autres confessions chrétiennes. 


Le Protestantisme est né des mouvements de la Réforme du 16ème siècle, avec des réformateurs comme Martin Luther, Ulrich Zwingli, Jean Calvin… et bien d’autres. 


Au départ, les Protestants se sont séparés des catholiques sur un certain nombre de points : 

  • La question du salut, qui serait l’œuvre de la grâce de Dieu et non liée à nos œuvres ni nos mérites
  • L’autorité du pape qui était contestée
  • Le rapport aux Écritures… avec la Bible à interpréter, sans le poids de la tradition
  • La question de l’organisation de l’église et des sacrements : avec la reconnaissance de 2 sacrements, le baptême et la Ste Cène
  • La possibilité d’une relation directe avec Dieu, sans intermédiaire / L’abolition de la distinction entre les clercs et les laïcs / Le sacerdoce universel, qui affirme que nous sommes tous appelés à être prêtres, c’est-à-dire à participer à la mission de l’Église : annoncer la Bonne Nouvelle. 
  • L’importance de la musique dans les cultes, avec l’invention des cantiques et du psautier, qui remplacent le chant grégorien. (Jean Sébastien Bach est – avec Haendel -  le compositeur protestant le plus connu.). 

Augustin (un père de l’Église du 4ème siècle a dit : chanter, c’est prier 2 fois… vous constaterez ainsi qu’on chante des cantiques après chaque temps de la liturgie)

  • La nécessité de se réformer sans cesse.  
  • Et, au fur et à mesure du temps, l’apparition d’une grande diversité dans le protestantisme, avec une multitude de dénominations : luthériens, réformés, anglicans, baptistes, méthodistes, pentecôtistes, congrégationalistes, etc. Il y aurait aujourd’hui 400 millions de protestants dans le monde. 
  • Et beaucoup d’autres choses, que nous allons découvrir au fil de ce culte. 
  • Ici, le lieu du culte s’appelle un temple, et non une Église. Et il est ouvert à tous : Protestants ou non. Ce n’est pas une secte, donc vous pouvez entrer ou sortir quand vous voulez ! Notre communauté fait partie de l’Église Protestante Unie de France. 


La démarche que je vous propose aujourd’hui, c’est de découvrir le Protestantisme, à travers un culte protestant. Nous allons donc suivre le déroulement d’un culte habituel, sauf qu’on va prendre le temps exceptionnellement d’expliquer en détail chaque moment du culte, pour vous permettre de comprendre sa signification.  


2ème question, ce matin : Pourquoi se retrouver au culte ?


Les Protestants (comme d’autres croyants d’ailleurs) se retrouvent ensemble une fois par semaine, pour méditer la Bible et pour prier. Pourquoi ?


Cela n’est pas une obligation, cela ne nous apporte pas le salut.

Mais, tout simplement, le culte est un lieu de ressourcement. 


C’est l’occasion, d’une part, de se retrouver soi-même avec soi-même, et avec Dieu.

Et d’autre part, de rencontrer d’autres croyants, qui sont aussi en recherche, en quête de spiritualité. 


Le culte est un lieu de « repos ».

C’est Jésus qui le disait déjà… comme le raconte l’évangile de Matthieu (Mt 11)

Venez… venez à mon école… venez ici et reposez-vous un peu… vous qui êtes fatigués et chargés ! Je vous donnerez du repos…


Le culte est un temps particulier où on peut arrêter son labeur quotidien… et déposer notre fardeau… pour faire le point… un peu comme un navigateur fait régulièrement le point sur sa route… pour contempler le chemin parcouru… vérifier la bonne direction… et, si besoin, rectifier le cap.  


C’est quasiment le seul moment de la semaine où l’on passer 1 heure sans avoir quelque chose à faire. 


Dans ce temps-là : nous sommes accueillis gratuitement… nous pouvons aspirer à une certaine verticalité, une relation avec le divin, en nous, dans notre intériorité … notre âme s’apaise : elle est en paix… et notre esprit peut se nourrir… par l’écoute de textes bibliques, par la liturgie, les chants, la prédication… nous pouvons remettre nos questions, nos projets et nos préoccupations à Dieu… et nous pouvons aussi expérimenter la fraternité, avec les personnes que nous avons le plaisir de rencontrer ou de retrouver. 


Au fond, le temps du culte est un temps où mon corps, mon âme et mon esprit peuvent se reposer… il n’y a pas d’autre club qui propose un forfait aussi efficace en 1 heure… et qui l’offre gratuitement. 


Bien sûr, il appartient à l’Église de proposer un temps de culte à la fois plaisant, nourrissant et réconfortant… je ne sais pas si ce sera le cas aujourd’hui… mais il sera, en tout cas, pédagogique… 


Il faut noter que le culte est habituellement organisé dans un déroulement, qu’on appelle une liturgie et qui propose différentes étapes. 

Le mot « liturgie » désigne une œuvre publique, un service partagé… autrement dit, un service rendu au peuple, dans lequel chacun peut se construire ou se reconstruire, en accueillant une Parole qui l’aide à structurer sa foi. 


Le propre de la liturgie est de nous permettre d’entrer dans un cheminement, au cours duquel on trouve une occasion d’exprimer des sentiments qui nous traversent… ils peuvent être ou non les nôtres à cet instant… mais nous pouvons nous y associer. 


Ainsi, vous avez un déroulement « type » du culte sur vos feuilles. Et nous rentrerons dans le détail, au fur et à mesure. Commençons… en musique… avec une introduction à l’orgue.


Orgue 


1er temps : La salutation / L’annonce de la grâce 


De quoi s’agit-il ?


Le matin quand on se lève, on se dit : bon jour !

Le soir, on se souhaite : bonne nuit !

Quand on arrive au culte, Dieu nous dit « bonne venue ! »

C’est bien que tu sois venu. Tu es venu pour quelque chose de bien. 

Car le mot « Evangile » veut dire « Bonne Nouvelle » 

Tu es venu pour recevoir une « Bonne Nouvelle » !


Et la Bonne Nouvelle la plus importante pour les Chrétiens, c’est l’amour de Dieu pour les êtres humains. 

Cet amour, on l’appelle « la grâce ».

Ça signifie un amour gratuit et inconditionnel. 


Annoncer la « grâce » de Dieu, c’est dire que Dieu nous offre son amour gratuitement… sans aucun mérite de notre part… sans qu’on ait rien fait !

Alors… en ce début de culte… qu’on est fait des bonnes choses ou des mauvaises dans la semaine : peu importe ! Dieu nous accueille tels que nous sommes et l’Evangile nous rappelle qu’il nous aime !


Ça c’est vraiment le message le plus fondamental pour un Protestant. Car il est au commencement de tout. 


Dans l’Evangile, Jésus parle de Dieu, comme un Père ou Mère, c’est-à-dire comme une réalité, une force qui nous aime, qui prend soin de nous, qui nous protège, et qui veut le meilleur pour nous. 

Cette bienveillance de Dieu est fondamentale. 

Car si nous pouvons répondre à Dieu, par la foi, par la confiance, c’est parce qu’il est bon : c’est parce qu’il est le « bon » Dieu – une force bienveillante – qui nous aime. 


Cette grâce offerte gratuitement est un don, un cadeau….

Parce que Dieu nous offre son amour, nous pouvons déposer tous nos soucis, toutes nos préoccupations, tous nos fardeaux…  

Dieu est là, il nous précède… et reconnait que nous sommes chacun, unique, à ses yeux ! 


Je vous invite à entrer dans cette liturgie de la grâce 


.../…

Grâce - D. 1. 


Je vous souhaite à tous, chers amis, frères et soeurs, 

nous sommes venus ce matin, pour rechercher la présence de Dieu, pour écouter sa parole et la méditer. 


Que chacun de vous se sente accueilli ici comme chez lui. 


Et avant toute chose,

nous nous rappelons la bonne nouvelle de l'évangile :

Qui que vous soyez, quoi que vous ayez fait, 

la grâce et la paix vous sont données 

de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ notre sauveur. 


Je vous invite à la prière :


Seigneur, notre Dieu et notre Père, 

C’est toi qui nous appelle ce matin.

C’est toi qui nous rassemble et nous unit.


Nous ne sommes pas sûrs de bien te connaître, 

nous sommes même sûrs de mal te comprendre.


Alors… Nous déposons ce matin toutes nos fausses idées 

pour être devant toi 

comme un chercheur errant en quête d'un indice, 

comme un voyageur du désert qui aperçoit une source.


Seigneur, nous t'attendons, 

Viens toi-même au-devant de nous. 

Donne-nous de t' accueillir 

comme une parole nouvelle, 

comme une alliance nouvelle, 

comme une bonne et grande nouvelle.  Amen.


Cantique


La louange / ou Prière de gratitude


Louer Dieu, c’est vouloir le remercier, lui rendre grâce. 

Les chrétiens emploient, par exemple, le mot « gloire » : Gloire à Dieu.

Ça signifie, pour nous, que Dieu est important, qu’il compte, qu’il a du poids !

Et aussi que nous reconnaissons sa bonté, sa splendeur, son éclat !


Pourquoi faut-il « louer » Dieu ?

C’est une manière de lui faire honneur, de lui dire notre attachement, notre admiration, mais aussi notre gratitude, pour tout ce qui a été créé autour de nous, et pour tout ce qui est beau et bon dans l’existence. 


Parce que nous recevons beaucoup de choses positives dans notre vie, c’est une joie de pouvoir exprimer notre reconnaissance, de dire « merci » pour tous les dons, toutes les bonnes choses qui nous sont offertes. 


Savoir « dire merci » c’est important.

C’est ce que nous apprenons, par exemple, aux enfants… pour les éveiller au sens de l’autre, de la reconnaissance… qui est le contraire de l’ingratitude. 

C’est pour leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls au monde et qu’ils sont au bénéfice du travail et de l’attention de leurs parents ou de leurs éducateurs. 


C’est un peu la même chose avec Dieu, la louange permet de dire « merci » à Dieu et de se souvenir que nous sommes au bénéfice de son œuvre créatrice, de sa bienveillance, et de son soutien dans notre histoire. 


Pour les Protestants, « Dieu seul doit être glorifié » et « Dieu seul est sacré ». 

Il est l’Éternel, le Tout Autre.

Ce « tout Autre » s’est fait connaître par des prophètes et aussi, de façon centrale, par Jésus de Nazareth, reconnu comme Christ. 

Dieu seul mérite notre adoration et notre louange. 


Les protestants prient Dieu, au nom de Jésus-Christ.

Ils peuvent aussi prier le Saint Esprit, qui est le Souffle de Dieu.

Mais ils n’entretiennent pas de dévotion ni pour Marie, ni pour des saints. 


Cela veut aussi dire qu’en dehors de Dieu, rien ne doit être sacré ou sacralisé : aucun lieu (un temple n’est pas un lieu sacré), ni terre, ni institution, ni valeur, ni parti, ni doctrine, ni fonction, ni idéal ou idéologie, ni civilisation, ni culture. 


Entrons donc dans cette liturgie de la Louange … qui est une démarche spirituelle qui lutte contre l’oubli ou contre l’habitude… pour ouvrir les yeux sur les grâces et les bénédictions qui nous entourent… et se souvenir de la merveille de notre vie… et des dons qui nous sont offerts :

…/…

Il y a de nombreuses manières de louer Dieu, ce matin, je vous propose d’entendre un extrait du Psaume 36


Louange - D. 211. 

(Ps. 36. C'est chez toi qu'est la source de la vie)


Nous entrons dans la louange avec le Psaume 36 (extr.) :


C'est chez toi qu'est la source de la vie,

c'est ta lumière qui éclaire notre vie.


Seigneur, ta bonté a les dimensions du ciel, 

ta fidélité monte jusqu'aux nuages. 

Ta loyauté va aussi haut que les plus hautes montagnes. 

Tes décisions ont la profondeur du grand océan. 


C'est chez toi qu'est la source de la vie,

c'est ta lumière qui éclaire notre vie.


Seigneur, tu viens au secours des hommes […].

Que ta bonté est précieuse, ô Dieu ! 

Les humains cherchent refuge sous tes ailes. 

Tu les combles des bienfaits de ta maison, 

tu les fais boire au fleuve de ta bonté. 


C'est chez toi qu'est la source de la vie, 

c'est ta lumière qui éclaire notre vie.


Cantique


La repentance ou la confession du péché


Pourquoi la liturgie nous propose de confesser notre péché ? ou d’exprimer notre repentir ?


Le contraire de la repentance pourrait être l’arrogance !


Il s’agit ici d’adopter une posture d’humilité et d’honnêteté … de reconnaitre que nous ne sommes pas parfaits… que notre vie, nos pensées, notre agir et nos réactions sont remplies de contradictions… qu’elles sont faillibles…  et même parfois carrément défaillantes. 


Le mot « péché » signifie au départ « rater sa cible ». 

Reconnaitre son péché, c’est accepter de reconnaitre que, parfois, je suis vraiment « à côté de la plaque »… que j’ai pu rater ma cible vis-à-vis de certains amis, de collègues, de connaissances ou de mes proches… mais aussi vis-à-vis de moi-même : je n’ai pas pu exprimer mon être profond, mon vrai soi, et mes potentialités, dans telle ou telle situation … 

Et puis aussi, vis-à-vis de Dieu, qui me propose un chemin de justice et de paix (ouvert par le Christ) et des « conseils de vie » que je n’écoute pas forcement. 


Il m’arrive même de l’oublier, de vouloir tracer ma route tout seul, en toute indépendance, sans me préoccuper de son appel ou de sa parole… 

A plusieurs niveaux, et notamment au niveau relationnel, j’ai pu être à côté de la plaque. 


C’est simplement un acte d’humilité de le reconnaitre… et même de le regretter… car pour s’améliorer, il faut accepter de regarder les choses en face, pour pouvoir – les prochaines fois – face à telle ou telle situation – être à même de changer de façon de penser ou de faire. 


C’est donc un acte de conscience et de lucidité que de relire notre vie sans complaisance… et d’avouer nos fausses routes… ou nos impasses. Cela permet aussi de ne pas répéter inlassablement toujours les mêmes erreurs. 


La repentance permet de reconnaitre que de faire route avec Dieu – plutôt que tout seul – ça peut vraiment m’aider à faire mieux. 

Elle permet d’exprimer un désir de « conversion », de changement. 


La « Conversion », c’est encore un gros mot de la théologie, qui veut dire se retourner, changer de chemin, de cap : c’est adopter une nouvelle mentalité, une autre façon de vivre et de faire, en cheminant avec Dieu. 


Il ne s’agit donc pas seulement de demander pardon à Dieu, pour les petites bêtises que nous avons pu faire. Mais de nous tourner vers Dieu, en revisitant notre histoire à la lumière de l’Evangile, pour commencer ou recommencer notre conversion. 


Alors… allons y… et plaçons-nous tels que nous sommes… en toute vérité et en confiance devant Dieu :


…/…

Repentance - V. 3.    (3. cultes 1 et 2)


Assurés de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, reconnaissons notre péché.


Silence


[Père, nous voulons te dire notre désarroi 

devant la souffrance du monde 

et reconnaître notre responsabilité,

car notre manière de vivre ne transforme pas ce monde.


Pardonne-nous d’agir comme des égoïstes 

et de ne pas aimer notre prochain.]


Oui… Père, pardonne-nous :


Tu as mis sur nos chemins des affamés

et nous n’avons songé qu’à notre faim.


Tu as mis sur nos chemins des assoiffés de tendresse

et nous sommes restés attentifs aux seuls battements de nos coeurs.


Tu as mis sur nos chemins 

des frères et des soeurs à consoler

et nous n’avons pleuré que sur nous-mêmes.


Tu as mis sur nos chemins des petits à soutenir

et nous n’avons porté que nos fardeaux.


Tu as mis sur nos chemins tous les sanglots du monde

et nous n’avons pensé qu’à nos succès et à nos joies.


Père, pardonne-nous. 

Donne-nous de pouvoir offrir désormais,

le pain, l’espérance et la joie 

à ceux qui croiseront nos chemins. Amen


Cantique


Le pardon


Nous avons parlé au début de ce culte de la grâce de Dieu. 

Pour les Chrétiens, Dieu, notre Père céleste : est une réalité pleine de compassion, de tendresse, de miséricorde.

Cela signifie que Dieu se laisse émouvoir par l’être humain et sa faiblesse… et qu’il est à même d’éprouver de la compassion devant celui qui souffre et qui reconnait ses erreurs. 


Pour comprendre l’idée de « pardon » dans la Bible, il faut comprendre la faute comme un dette. 

Si je commets une faute envers quelqu’un, j’accumule une « dette » envers lui : je lui dois réparation. 

Tant que je n’ai pas réparé ou remboursé le préjudice infligé à autrui, je suis endetté. 


Il y a alors 2 manières de me libérer de cette dette :

  • Soit en payant quelque chose, pour réparer mon erreur ou ma faute, par une sorte de compensation ou de punition. C’est ce qui se passe dans notre système judiciaire. 
  • Soit en demandant pardon, c’est-à-dire en demandant à la victime d’accepter de renoncer à son bon droit, d’accepter de renoncer au paiement de la dette, à la réparation… simplement par compassion… parce que je l’en supplie et que je n’ai pas les moyens de payer. 


En ce sens, le pardon est un acte de libération : puisque celui qui pardonne libère le débiteur de sa dette…. Et il se libère lui-même de la rancune. 


D’une certaine manière, un tel pardon est très injuste. Car il vient contrecarrer nos logiques habituelles. 


Dans une compréhension naturelle ou humaine de la justice, toute faute commise nécessite réparation ou punition. C’est comme ça que marche habituellement.   


Le pardon – pour sa part – est un acte exceptionnel : car il sort de la logique de la rétribution. 

Il ne vient pas de celui qui a commis une faute, mais d’un acte de générosité extraordinaire de celui qui a pourtant été affecté ou blessé, et qui accepte de renoncer à son bon droit… uniquement par amour… parce qu’il éprouve – malgré tout – de la compassion pour le coupable. 


Dans ses discours et ses paraboles (cf. Mt 18), Jésus annonce que Dieu est généreux : il est plein de compassion pour les humains… il se laisse émouvoir par nos prières… et il pardonne nos fautes et nos erreurs. 


La justice de Dieu n’est donc pas la stricte justice humaine. Car elle est affectée par la réalité de Dieu, par sa nature : Dieu est amour, Dieu est miséricorde, Dieu est pardon. 


[[L’Evangile nous dit qu’il est au-delà de nos critères humains et au-delà même de la morale ordinaire :

Dieu aime sans condition : il fait lever son soleil sur les bons comme sur les méchants ; il faut pleuvoir sa pluie sur les justes comme les injustes (Mt 5). ]]


Il pardonne donc la faute de celui qui la confesse et le lui demande humblement. 


Ainsi, le pardon de Dieu peut couvrir le péché humain. 

Il nous relève et nous ouvre à une vie nouvelle.

Il fait de nous des « pécheurs pardonnés ». 


[[Ce qui signifie que le péché n’est pas effacé, en tant que tel. 

Car un mal subi ne peut jamais être vraiment réparé. 

Mais cela veut dire que l’amour de Dieu surmonte le mal et le péché.]]


Dieu nous aime et nous accepte tels que nous sommes, bien que nous soyons parfois inacceptables. 


Les Protestants appelle cela la doctrine de la « justification par grâce, (que nous recevons) par le moyen de la foi ». 


[[ Ce qui signifie que le pardon de Dieu est offert gratuitement, indépendamment de nos œuvres ou nos mérites… nous recevons ce pardon par la foi de Jésus-Christ, et dans la confiance qui nous est offerte. 

Le pardon est donc une dynamique qui nous libère du passé et qui nous ouvre à une vie nouvelle.]]


Alors… après ces explications… il est temps de prier, de vivre et de recevoir ce pardon de Dieu. 

…/…

Pardon - D. 4.       (variante de C. 5.)


“ Le Seigneur Dieu est tendresse et pitié, 

patient et d’une immense bonté.

Il ne fait pas constamment de reproches,

Il ne garde pas rancune indéfiniment.

Il ne nous traite pas selon nos péchés, 

il ne nous rend pas selon nos fautes. 

Sa bonté pour ses fidèles monte aussi haut 

que le ciel au-dessus de la terre.

Il met entre nous et nos mauvaises actions

autant de distance qu'entre l'est et l'ouest.

Le Seigneur aime ses fidèles

comme un père aime ses enfants. (...)

La bonté du Seigneur durera toujours. ”  (cf. extr. Ps 103)


Et voici une parole certaine que nous pouvons accueillir : 

“ Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. ”

(1 Tm 1,15)  


Que Dieu nous mette au cœur l’assurance de son pardon

et qu’Il nous donne de marcher vers son Royaume.


Chantons notre reconnaissance.


Cantique


La volonté de Dieu ou Loi


Le terme « volonté de Dieu » rappelle que Dieu à un désir de paix, de justice et de bonheur, pour les êtres humains… il a un projet pour l’humanité et il nous appelle à le vivre et le mettre en pratique. 


Le rappel de la volonté de Dieu lors du culte, sert à éclairer notre discernement, pour repérer l’appel que Dieu nous adresse… ce qu’il nous invite à vivre et à faire…  il nous appelle à y répondre et à nous engager dans un chemin de vie. 


Rappelons-nous que dans le premier testament (l’ancien testament), nous trouvons, par exemple, le Décalogue : les 10 commandements. 

Il faut se souvenir du contexte dans lequel ces lois, ces conseils de vie, ont été données. 

Après une longue période d’esclavage, le peuple hébreu est enfin délivré de sa servitude en Égypte, il devient un peuple libre. 

Des lois sont données à Moïse pour permettre au peuple de vivre cette liberté. 


La loi permet de donner un cadre et des limites. Elle permet de réguler le « vivre ensemble » et d’éviter la domination du plus fort sur le plus faible. 

Elle permet ainsi des relations qui ne repose pas sur la force, mais sur la justice. 


L’idée du rappel de la volonté de Dieu, c’est un appel qui nous est adressé pour rechercher aussi ce qui est juste et bon dans notre vie… pas seulement pour soi-même… mais pour tous. 


Et comme nous venons d’être libérés par le pardon de Dieu, nous sommes maintenant libres d’écouter sa Parole. 


Dans l’écoute de la volonté de Dieu, il y aussi l’idée de « sanctification », c’est-à-dire de transformation positive :

En écoutant ce que Dieu attend de nous, nous pouvons essayer de le vivre, de progresser dans la foi et dans l’amour, et de nous améliorer.


Écoutons un exemple de texte rappelant la volonté de Dieu :


…/…


Volonté - D. 10.       (variante - Exhortation - Loi 9)


Pardonnés et libérés, 

écoutons ce que Dieu attend de nous 

à travers l'enseignement de Jésus-Christ :


Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. 

Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés. 

Ne condamnez pas et vous ne serez pas condamnés. 

Pardonnez et l'on vous pardonnera. 


Je vous donne un commandement nouveau : 


aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. 

A l'amour que vous aurez les uns pour les autres, 

tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples. 


(d'après Matthieu 7 et Jean 13)


Cantique


La prière d’illumination 


Le fondement de la foi protestante consiste à croire que le moyen que Dieu nous a laissé pour que nous le connaissions est d’ouvrir et d’écouter la Bible. Car elle dit, de différentes façons, comment Dieu s’est révélé à l’humanité croyante au cours des siècles. 


Au moment d’ouvrir cette Bible, la prière d’illumination est une prière qui invoque l’Esprit saint, pour lui demander d’inspirer et d’éclairer chaque membre de l’assemblée. Ceci afin que chacun puisse recevoir la Parole comme un message personnel, comme une Bonne Nouvelle qui le rejoint dans son intimité. 


Les Réformateurs, et notamment Calvin, ont appelé cela « le témoignage intérieur du saint Esprit ». L’idée en jeu, c’est d’affirmer que c’est le saint Esprit qui peut agir en nous pour nous convaincre de l’autorité de la Bible. 

Car c’est le même Esprit qui a inspiré les auteurs bibliques, il y a des siècles, et qui peut nous inspirer aujourd’hui, pour nous faire entendre une Parole vivante : la parole de Dieu derrière les mots de la Bible. 


Cette compréhension nous conduit à ouvrir la Bible, dans un esprit d’écoute de ce que Dieu nous dit à travers sa parole. 

Elle fait de la lecture de la Bible, une démarche spirituelle. 

Elle nous invite à aborder les Écritures avec un regard neuf, pour renouveler notre compréhension. 


Il y a différente manière d’invoquer l’Esprit saint avant d’ouvrir la Bible. On pourrait dire, par exemple, la prière suivante :

« Seigneur, je ne sais rien… mais je te cherche ! 

Je t’en prie : Que vienne ton Esprit pour que ces mots qui sont lus dans le Livre depuis des siècles et des siècles, deviennent pour moi, aujourd’hui, des mots tout neufs ! »


Ou encore les paroles suivantes auxquelles je vous invite à vous associer  : …/…


Illumination - D. 21. 

(Que ta parole soit une lampe - Au commencement - C. S. G.)


Nous demandons à Dieu son Esprit avant de lire les Écritures, 

afin qu'elles deviennent, pour nous, Parole de vie.


Silence


Nous voici devant toi, prêts à entendre ta parole. 

Nous te prions de venir à notre rencontre, 

toucher notre cœur et notre intelligence, 

donner du sens à nos pas. 


Que ta parole soit une lampe, 

une lumière sur nos sentiers.   (d'après Ps 119,105) 


La lecture de la Bible = après explication ci-dessous sur la prédication


Nous avons alors la lecture d’un passage de la Bible et une prédication / une méditation


La Prédication


A quoi sert une prédication ? 


à découvrir dans la Bible et annoncer une Bonne Nouvelle pour chacun de nous !

à dresser des ponts ou des passerelles entre les Écritures (des textes anciens) et notre propre situation d’aujourd’hui. 

Car la lecture de la Bible permet de prendre du recul par rapport à notre actualité et d’éclairer notre quotidien, nos pensées, notre agir. Elle nous propose un chemin nouveau, parfois éloigné de nos habitudes. 


La tâche du pasteur est d’essayer d’expliquer et d’interpréter la Bible… d’actualiser son message…. de permettre à chacun d’y rencontrer Jésus-Christ… afin de transmettre une parole de grâce, d’interpellation, de conversion ou d’édification pour notre vie. 


Qu’est-ce qu’un pasteur doit proclamer ?


Cela dépend évidemment des textes lus ou choisis. 

La Bible est un livre plutôt épais. Elle a été rédigée sur près de 1000 ans, dans des styles très différents. 

Si nous voulions résumer son message, nous pourrions le faire à partir de la prédication de Jésus : « le règne de Dieu s’est approché, convertissez-vous, changez de mentalité, et croyez à la Bonne Nouvelle ! » (Mc 1,15) ou encore « Chercher le règne de Dieu et sa justice, et tout le reste, vous sera donné en plus » (Mt 6,33) = VERIF


Ces versets contiennent plusieurs affirmations :

  • En Jésus-Christ, Dieu s’est fait proche et il est grâce
  • Je suis invité à me déplacer… à me convertir, à changer de vie
  • Les principaux attributs de Dieu sont la justice et la miséricorde
  • Dieu nous appelle à entrer dans cette nouvelle réalité, que Jésus appelle « le règne de Dieu » et à vivre selon sa justice… en vivant des relations justes avec autrui. 


La foi protestante affirme que Dieu est bon et miséricordieux. 

Toute prédication devrait s’attacher à souligner la grâce de Dieu et l’appel qu’il nous adresse à devenir « enfants de Dieu », c’est-à-dire à vivre en communion avec notre Père céleste… à nous calquer sur Lui… c’est-à-dire à imiter le comportement de Dieu, en réorientant notre vie, à partir de son amour et sa compassion. 


Voyons plus précisément de quoi il en retourne dans le texte de ce jour : 


…/…


Enchainer lecture de la Bible et prédication = voir Lc 13 = suivre le lien : https://ducotedelevangile.blogspot.com/2023/03/changez-de-regard-sur-dieu.html


Après la prédication = suivre le lien : https://ducotedelevangile.blogspot.com/2023/03/changez-de-regard-sur-dieu.html


Orgue


Cantique


Dire la foi, la confession de foi


La foi, c’est la confiance en Dieu. 

Croire en quelque chose ou en quelqu’un, est une forme de lien, de relation. 

Dire qu’on « croit », c’est dire qu’on est en lien, et même qu’on prend part… qu’on « participe » à ce qu’on croit, par la pensée ou par le cœur. 


Il faut distinguer la « foi-confiance » de la « foi- croyance ». 

  • La foi-confiance est une démarche existentielle : c’est une manière de dire « je crois en »… je crois « en quelqu’un »… je crois en une Force d’amour…  cette énergie, ce souffle spirituel qu’on appelle Dieu… c’est à lui que je suis lié et je choisis de me fier à Lui dans mon existence. 


  • La foi-croyance est plus intellectuelle ou spéculative. Elle exprime une adhésion, avec des mots qui expriment une vérité pour nous : c’est une manière d’expliciter le contenu de la foi-confiance. Par exemple, je crois que ce Dieu unique et éternel s’est révélé dans la personne de Jésus, reconnu comme Christ… je crois que Jésus est mort et qu’il a été ressuscité… je crois que Dieu nous donne son saint Esprit… etc. 


Une confession de foi a pour but de rappeler notre adhésion personnelle et communautaire à la foi de l’église, et à redire l’espérance qui est la nôtre, tout en définissant le cadre à l’intérieur duquel s’inscrit la foi de l’Eglise chrétienne. 


Mais « croire » n’est pas toujours évident. La récitation de la confession de foi est aussi une façon de se porter les uns les autres, dans la foi. C’est un acte solidaire et communautaire. 


Dans le culte protestant, on ne récite pas forcement des crédos anciens, comme « le symbole des apôtres », on peut choisir des textes plus récents. Et c’est ce que nous allons faire : 


…/…


Confession de Foi - D. 7. (Au commencement / 10. Je crois - L.B)

= Nous nous levons pour confesser ensemble notre foi, avec le texte que vous avez sur vos feuilles


Je crois que Dieu nous aime. 

Il se tient patient auprès de nous. 

Il prend la main que nous ouvrons 

pour nous faire découvrir la paix et la joie. 


Il nous demande d'exister dans une identité renouvelée

de fils et de filles, à la suite de Jésus-Christ. 

Je crois que Jésus-Christ est venu incarner l'amour de Dieu. 

Cet amour a été donné par ses gestes et ses paroles 

à des hommes et des femmes qui nous ressemblent. 


Il a su se laisser porter par Dieu

pour faire advenir son Royaume.

Sa souffrance témoigne 

de la douleur de Dieu devant la souffrance humaine. 

Sa résurrection est une manifestation 

de la présence de Dieu dans toutes nos ténèbres. 


Je crois que l'Esprit Saint nous fait recevoir l'amour de Dieu. 

Il est à l'œuvre dans le monde d'aujourd'hui 

et il met en route une multitude d'hommes et de femmes. 

Il nous fait reconnaître les signes du Royaume, 

donnés dès maintenant. 


Je crois qu'au sein de la communauté chrétienne

se transmet le rôle de veilleur pour dire notre espérance au monde. 


Cantique


Pas de Ste Cène (aujourd’hui)


Les réformateurs du 16eme siècle ont comparé les 2 sacrements (le Baptême et la Ste Cène) à une parole visible, qui vient en complément de la parole audible. 

Un sacrement est le signe visible d’une grâce invisible. 


Célébrer la Ste Cène, c’est faire mémoire de ce que Jésus a dit et fait lors de son dernier repas avec ses disciples… 

C’est aussi une manière de s’engager, d’affirmer que l’on veut participer à la vie du Christ… lui qui vivait dans le service et le don de soi…  et qui a donné sa vie pour tous. 


Participer à la Ste Cène est une manière d’accueillir et d’intérioriser la grâce de Dieu en nous : grâce de Dieu offerte en Jésus-Christ.

Ceux qui partagent le pain deviennent aussi des compagnons les uns pour les autres, unis par le lien du même pain partagé, du Christ accueilli. 


Aujourd’hui, nous ne prendrons pas le temps de partager la Ste Cène… car ce culte pédagogique de découverte est déjà plus long que d’habitude, et ce serait vraiment trop long avec la Ste Cène. Je vous invite donc à venir un autre dimanche, si vous voulez découvrir les paroles et les actes de ce rite particulier de la Ste Cène. 


Annonces / VOIR Planning local 


Offrandes / Orgue pendant la collecte


Offrande - D. 2.      Voici le moment de l’offrande.


L’Eglise est gratuite… mais son fonctionnement à un coût

Elle ne vit que grâce aux dons des fidèles

Elle ne perçoit aucune subvention de l’état ni de la municipalité

Chacun est donc appelé à contribuer à son fonctionnement par un don.


Par l'offrande, nous exprimons notre soutien à l'Eglise, 

pour qu'elle soit toujours un lieu vivant, 

de rencontre les uns avec les autres, 

et de rencontre avec Dieu. 


Prions : 


Seigneur, nous allons te remettre l’offrande de notre argent, 

Nous te remettons aussi l’offrande de notre cœur, 

de notre âme et de tout notre être. 

Merci pour tous tes bienfaits. 

A toi soit la gloire en tout temps et en tout lieu. 

Amen.


La Prière d’intercession 


C’est un temps de prière les uns avec les autres / les uns pour les autres… où l’on présente l’Église et le monde à Dieu. 


Prier, ce n’est pas se replier sur soi-même, dans une forme d’égoïsme. 

Prier avec le cœur, c’est s’ouvrir aux autres et au monde, et les présenter à Dieu. 


L’intercession est un acte de solidarité… par lequel l’Église se tient devant Dieu avec la souffrance du monde… un monde traversé par la réalité du mal.


En fait, l’intercession est la réponse chrétienne à la question du mal.

Habituellement, face au mal, la réponse des humains est soit l’évitement (c’est-à-dire la fuite), soit la résignation (qui est une forme d’acceptation), soit la révolte (qui dénonce l’absurdité de la situation). 


La réponse du christianisme face à la violence du mal, est la prière : 

Intercéder, c’est ouvrir les yeux… c’est se tenir debout devant le mal, les mains ouvertes… pour le confier à Dieu… dans l’espérance qu’il pourra le surmonter… comme il l’a fait à la croix…. Qu’il pourra nous aider à le traverser… et peut-être même parvenir à transformer ce mal en bien. 


Dans l’Evangile, Jésus dit que ceux qui ont besoin d’un médecin sont les malades : les malades, ce sont ceux qui portent en eux un déséquilibre, un mal, une souffrance… et qui ont besoin d’un rétablissement, d’une guérison, d’un salut. 

Le monde est bien souvent malade : c’est un fait !


Dieu est le médecin dont nous avons besoin. 

Il faut donc lui présenter notre monde malade, pour qu’il l’ouvre à la guérison. 


Ceux qui intercèdent sont des médiateurs… à la suite de Moïse (cf. Ex 32) et du Christ (cf. Jn 11 ; Lc 13). 

Ils sont des amis de Dieu, ils osent se confier à lui, l’interpeller et lui présenter tout ce qui est malade.  


La prière est donc un acte d’amour. 

Prier pour notre prochain, c’est être en communion avec lui, avec ses douleurs et ses souffrances, ses angoisses et ses craintes, et exposer tout cela au soleil réparateur de Dieu. 

C’est un acte de foi, de compassion, de fraternité et de solidarité. 


Alors… faisons-le ensemble… et prions : 

…/…. 


Intercession - D. 2.


Nous nous unissons dans la prière :


Père, ta Parole nous a redit ton amour pour ce monde.


Nous voulons aujourd’hui tout remettre entre tes mains : 

Nous-mêmes, nos familles, nos amis, notre travail. 


[Nous déposons devant toi tous nos soucis 

afin que tu t’en préoccupes,

notre inquiétude afin que tu l’apaises, 

nos espoirs et nos vœux 

afin que soit faite ta volonté et non la nôtre.]


Nous te prions pour tous ceux qui sont dans la peine, 

pour ceux qui sont sur un lit de souffrance, 

pour ceux qui vivent dans la solitude.


Nous te prions pour ceux qui vivent dans l’incertitude 

et le doute. 


Réponds à l’attente de ceux qui te cherchent dans la nuit.

Restaure le regard de ceux dont l’espoir est brisé. 


Nourris de ta présence ceux qui sont en proie à la violence !


Réveille en nous l’amitié pour les autres et le goût du partage en ton Nom ! 


Donne à chacun le goût de te suivre dans la liberté 

et la joie de ton service, en avançant fidèlement 

sur le chemin que tu as tracé pour nous.   Amen.


Nous voulons te redire ensemble la prière 

que Jésus nous a enseignée : Notre Père… )


Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, 

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne, 

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.


Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses 

comme nous pardonnons aussi 

à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous laisse pas entrer en tentation 

mais délivre-nous du mal, 


car c’est à toi qu’appartiennent  

le règne, la puissance et la gloire, 

aux siècles des siècles.  Amen.


La bénédiction 


Si dans la vie chrétienne, tout commence par la grâce, tout se termine dans la bénédiction. 

Bénir, c’est dire du bien. 

Cela nous rappelle que Dieu est là et nous soutient… qu’il nous dit du bien, qu’il nous veut du bien, qu’il nous fait du bien… il nous offre une parole qui est un « oui » pour que nous marchions sur nos routes… en confiance avec lui… et en écoutant sa Parole. 


Ainsi, si nous arrivons au culte avec nos soucis, nous en repartons en emportant avec nous la bénédiction de Dieu. 


Il y a différentes formules de bénédiction. 

Une des plus simple serait : « Le seigneur te bénit et te garde… il t’accompagne partout où tu iras…  Choisis la Vie… et va, avec la force que tu as ! »


La bénédiction est une promesse : pas celle que rien de mal ne peut nous arriver. 

Mais celle que Dieu nous accompagne et nous souhaites du bien. 

Il nous offre sa générosité et nous dit : « je te veux du bien, c’est bien que tu existes ! »


En prononçant des paroles de bénédiction de la part de Dieu, souvent le pasteur ouvre les mains et impose les mains sur l’assemblée, pour manifester par un geste concret la bénédiction de Dieu sur tous. 


Alors… recevons la bénédiction de Dieu sur nous et notre vie… puisqu’il nous aime :


…/…

Bénédiction - V. 6.     (6 - culte 5)


[Je vous invite à vous lever.]


"Ayez soin les uns des autres." (1Co 12, 25)


"Portez les fardeaux les uns des autres." (Ga 6, 2)


"Réconfortez-vous les uns les autres." (1Th 5, 13)

"Aimez-vous les uns les autres... dit Jésus,

alors tous sauront que vous êtes mes disciples." (Jn 13, 34-35)


[Recevons la bénédiction de la part de Dieu] :


“Dieu vous bénit et vous garde ;

Dieu tourne sa face vers vous et vous accorde sa grâce ;

Dieu porte sur vous son regard et vous donne la paix.” 

  Amen.


Cantique


Orgue (sortie)


 

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