dimanche 11 juin 2023

Accueillir le salut de Dieu

 Lectures bibliques : Mc 5, 24-34 ; Jn 3, 1-21 (voir en bas de cette page) 

Thématique : accueillir le salut de Dieu

Prédication de Pascal LEFEBVRE – 11/06/23 – Bordeaux (temple du Hâ)



Il est question aujourd’hui de « salut » dans les deux passages que nous avons entendus. 


Marc nous raconte une histoire de guérison des plus étonnantes !


Celle d’une femme qui arrache un salut à Jésus. 

Elle ne lui demande pas qu’il accepte de la guérir, elle ne lui demande aucune autorisation. En quelque sorte, elle dérobe ce « salut » au Christ, malgré lui, comme un vol à l’arraché. 


Et Jésus réagit : il est étonné d’être « victime » de ce vol. Que s’est-il passé ?

Quelqu’un lui a « piqué » de son Esprit saint, de son Souffle divin : une force est sortie de lui… indépendamment de sa volonté. 


Finalement la femme est obligée d’avouer son larcin ! Elle se reconnait coupable. Elle n’a pas respecté les 10 commandements : elle a convoité et dérobé ce qui était à autrui.

Mais elle a une circonstance atténuante : elle souffrait… elle souffrait depuis tant d’année (12 ans)… qu’elle n’en pouvait plus… alors, après avoir utilisé toutes les voies possibles, tous les recours de la médecine traditionnelle… elle a commis l’irréparable : elle a décidé de voler sa guérison… à celui-là seul qui pouvait vraiment la guérir : le Christ. 


On peut se demander pourquoi ce récit a été conservé dans les évangiles ?


Le vol : ça ne relève pas d’une « bonne morale » ! c’est même interdit dans la loi de Moïse !

Et puis, elle respecte d’autant moins la loi de Moïse qu’elle est considérée comme « impure » à cause de ses saignements continus. 


Alors pourquoi avoir gardé la mémoire de ce fait divers ?


Il y a sûrement plusieurs raisons :


En fait, ce récit nous montre d’abord qui est Jésus : il est celui qui médiatise le salut… c’est par lui que nous pouvons obtenir la guérison… mais, il est présenté aussi comme un Messie plein de compassion : car, finalement, il ne condamne ni l’attitude sournoise de la femme qui agit par derrière, ni son geste audacieux : il lui donne même raison ! Elle a fait preuve de courage et de foi. 


Et c’est l’autre raison pour laquelle ce récit a certainement été conservé et transmis : il met en avant la foi surprenante de cette femme : elle a un tel niveau de confiance… qu’elle arrive à ses fins… elle parvient à voler une part de l’Esprit saint au Christ : quel toupet !


Il y a là un enseignement pour nous : Ce petit récit de l’Evangile nous montre comment obliger le Christ à nous donner de son Esprit saint : il faut croire en lui de toutes ses forces… de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit… et, là alors… si tel est le cas… il se trouvera « coincé » : qu’il le veuille ou non, il sera obligé de nous céder une part de son Souffle saint… son Souffle de salut et de guérison. 


« Ta foi t’a sauvé… va en paix… sois guérie de ton mal ! »


Le Christ donne la clef… l’explication de la réception du salut : 

le salut est à disposition, il est offert… mais, pour le recevoir, pour y prendre part, se l’approprier… il faut y croire. 


La foi est notre moyen de « participation » au salut offert. 


Cette femme y croyait tellement qu’elle a juste oublié de le demander à Jésus. 

En réalité, si elle ne l’a pas fait, c’est sans doute qu’elle a eu peur de la réaction des gens autour d’elle, puisqu’elle avait cette fichue maladie : des saignements incessants, elle était considérée, de fait, comme une infréquentable, à cause de son « impureté ». 


A cause des règles religieuse et des pressions sociales, fondées sur des préjugés, elle a donc décidé d’agir incognito, en cachette… et elle s’est servie à son insu ; elle lui a directement chipé, soustrait, un peu de son Souffle saint : mais ça a marché ! Et c’est ce qui compte, finalement !


Cette femme avait donc perçu qu’il émanait quelque chose de particulier en Jésus : une force, une vitalité, une paix, un amour, une lumière, qui pouvait lui redonner vie et confiance. 


Et voilà que cette femme – cette petite voleuse – est désormais montrée en exemple dans les évangiles… c’est presque un comble ! 

Son audace, son courage et son incroyable confiance sont maintenant devenu un modèle pour les croyants : 

Par sa foi, elle a osé braver l’interdit qui la condamnait à vivre exclue de la communauté, elle est venue arracher la guérison du Christ. 


Personnellement, cet épisode me fait penser à un autre passage des évangiles, dans le sermon sur la montagne. Je cite les paroles de Jésus: 


7 « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. 8 En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui frappe on ouvrira. 

9 Ou encore, qui d’entre vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? 

10 Ou s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent ? 

11 Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui le lui demandent ».


Avec Dieu, avec le Christ, avec l’Esprit saint… il n’est pas nécessaire d’agir sournoisement, par derrière… il suffit de demander : puisque l’Esprit saint est offert. 


Nous ne sommes donc pas dans la même situation que cette femme : puisque nous ne pouvons plus croiser Jésus-Christ en chair et en os… mais Jésus nous a appris que nous pouvons, malgré tout, demander à Dieu ce dont nous avons besoin. 

Et assurément, ce dont nous avons besoin, c’est de l’Esprit saint, c’est de son Souffle qui apporte paix et guérison intérieure. 


Dans la Bible, le mot « salut » signifie : délivrance, libération, guérison. 

Il est associé à différentes expressions : le salut est lié au fait de recevoir l’Esprit saint (le Souffle de Dieu) et la bénédiction de Dieu ; de s’ouvrir à la foi, la confiance ; de vivre libres et dans l’espérance ; de mettre en pratique l’amour et la bienveillance. Il est synonyme de vie en abondance, vie en plénitude que Jésus appelle aussi « la vie éternelle ». 

Être sauvé, c’est passer de l’esclavage à la libération, du mal au bien, de la séparation à la communion, de la discorde au pardon, de la mort à la vie : c’est une résurrection. 


Hier, nous avons eu notre Assemblée Générale, pour adopter les nouveaux statuts de notre association cultuelle. A cette occasion, nous avons entendu, à nouveau, la déclaration de foi de l’EPUdF. 

En la réécoutant, j’ai été frappé par les expressions qu’elle contient pour décrire le salut. Je vous en cite quelques extraits (dans le désordre) :


« En Jésus de Nazareth, Dieu révèle son amour pour l’humanité et le monde. »

« Père de bonté et de compassion, Dieu habite notre fragilité et brise la puissance de la mort. Il fait toutes choses nouvelles ! […] Il nous relève sans cesse : de la peur à la confiance, de la résignation à la résistance, du désespoir à l’espérance. »

« L’Esprit saint nous rend libres et responsables par la promesse d’une vie plus forte que la mort. Il nous encourage à témoigner de l’amour de Dieu, en paroles et en actes. » 

« Dieu accueille chaque être humain tel qu’il est, sans aucun mérite de sa part. Dans cet Évangile de grâce, au cœur de la Bible, se manifeste l’Esprit de Dieu. Il permet à l’Église d’être à l’écoute des textes bibliques et de se laisser conduire par eux au quotidien. »


Ces passages nous redisent que le salut est un don de Dieu, qu’il est offert gratuitement à chacun. 

Mais ils nous rappellent également que nous sommes appelés à nous laisser guider par l’Esprit saint et les Écritures. 


Il me semble que cet aspect est important, parce que la Réforme et les réformateurs ont beaucoup insisté, au 16e siècle, sur la grâce et la gratuité du salut offert par Dieu… mais la question qui se pose à nous est de savoir ce que nous faisons de ce salut donné : 

Est-ce que nous en voulons vraiment, est-ce que nous le recevons, est-ce que nous nous l’approprions ?

Est-ce que nous nous ouvrons à lui, afin qu’il transforme notre vie et notre monde ?


Nous savons bien que nous avons besoin du salut de Dieu. Parce que le mal est une réalité présente et agissante dans le monde. Nous en faisons l’expérience.  


A titre individuel, je crois que nous sommes tous un peu comme la femme hémorroïsse, nous avons besoin de libération et de guérison… pas seulement sur le plan physique, pour soigner ou surmonter un déséquilibre ou une maladie, … mais aussi sur le plan psychologique et spirituel… nous avons toujours besoin de libération… nous avons besoin d’entrer dans une nouvelle dynamique : d’évoluer, de progresser, de nous laisser transformer… pour élargir notre niveau de conscience et notre compassion, pour devenir plus aimants et plus fraternels.


Au niveau collectif également, nous avons besoin du salut de Dieu sur bien des aspects :

Nous vivons dans un monde individualiste, bien souvent marqué par l’égoïsme et le « chacun pour soi ».

Un monde gangrené, d’un côté, par l’avidité, la soif du « toujours plus », et, de l’autre, par l’injustice des plus riches et la corruption. 

Nous vivons dans un monde de plus en plus « utilitariste » où l’homme devient l’esclave, d’une part, d’une logique économique fondée sur la performance et la rentabilité, et, d’autre part, de l’illusion technicienne, qui fait de la technologie la nouvelle planche de « salut » offerte à l’humanité. 

Nous vivons enfin dans un monde marqué par la peur : méfiance vis-à-vis d’autrui, peur du lendemain, pessimisme, manque d’espérance, manque de foi en l’avenir. 


Alors, oui… nous avons besoin de la lumière de Dieu. 

Nous avons besoin que notre monde soit transformé par l’Esprit saint, par le Souffle de Dieu… mais pour cela, il ne suffit pas que le salut soit offert… encore faut-il l’accueillir. 


Et, à mon avis, c’est là que se situe un des enjeux de la foi chrétienne. 

C’est ce que nous révèle le passage de l’évangile de Jean que nous avons entendu. 


En général, dans cet extrait bien connu, nous aimons bien entendre les paroles positives de Jésus : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle » (Jn 3,16). 

C’est fantastique ! C’est vrai que c’est une magnifique nouvelle !


Mais, nous avons tendance à oublier deux choses :

  • - D’une part, c’est le constat que Jésus dresse ensuite : « le jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. » (Jn 3,19). Il révèle que le salut et la lumière manifestés par le Christ n’ont pas été accueillis.  


  • - Et, d’autre part, cette parole adressée à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu. […] Il vous faut naître d’en haut » (Jn 3, 5-6). Et Jésus conclut, affirmant que son témoignage n’a pas été reçu. 


Je crois que l’on peut entendre ce passage avec ces deux aspects, à la fois, comme une Bonne Nouvelle et comme une sorte d’avertissement : 


La Bonne nouvelle, c’est que le salut nous est offert ; c’est que le Royaume de Dieu est à notre portée, que l’Esprit saint (le Souffle de Dieu) nous est donné, pour nous offrir libération et guérison. 

Mais, l’avertissement, c’est que cela ne suffit pas. Car ce salut ne peut réaliser son œuvre de transformation des cœurs et du monde que si nous l’accueillons et le recevons personnellement. 


La question qui traverse cet entretien entre Jésus et Nicodème est ici aussi celle du salut : 

Il est dit qu’il résulte d’une nouvelle naissance d’en haut. 

L’être humain n’a pas la maîtrise de ce salut… puisqu’il vient de Dieu… Mais il peut entrer dans un lâcher-prise, dans un abandon à Dieu, dans la foi, pour l’accueillir. 


« Naître de nouveau », « naître d’en haut », c’est entrer dans une nouvelle attitude… c’est accepter un recommencement dont l’Esprit de Dieu est l’agent… il faut donc accepter de lâcher les rênes de notre vie et notre état d’esprit à Dieu, pour les lui confier. 


Tel le vent qui souffle… c’est l’Esprit saint agissant en nous qui est capable de susciter cette nouvelle naissance, cette naissance d’en haut… et c’est Lui qui donne la vie en plénitude, la vie éternelle… mais cela signifie qu’il y a un chemin à emprunter… un consentement conscient à opérer : c’est un lâcher-prise dans la foi. 


Si Dieu seul, par son Esprit, peut susciter cette naissance d’en haut et cette vie nouvelle, il nous appartient de nous en remettre pleinement à Lui, de lui laisser de la place dans notre cœur et notre vie, de lui confier notre personne tout entière (et donc de lâcher notre mental et notre égo), pour que son Esprit à Lui puisse agir… pour qu’il nous ouvre à un vent de nouveauté… à son Souffle de guérison. 


La décision qui nous appartient est donc de choisir la réponse que nous voulons adresser à Dieu : ce n’est pas seulement une réponse intellectuelle, mais existentielle. 


[Est-ce que nous disons « oui » au OUI de Dieu… est-ce que nous acceptons ce lâcher-prise ? est-ce que nous lui faisons vraiment confiance pour guider notre vie ?]


Accueillir le salut de Dieu, c’est accepter de lui faire de la place … c’est permettre à son Esprit de souffler, d’habiter et d’imprégner notre intériorité…. en accueillant, en nous, sa lumière et sa présence. 


Et c’est la confiance, l’abandon dans la foi qui le permet. 

C’est ce dont témoigne aussi le récit de Marc. 


Il y a donc une Bonne Nouvelle pour nous aujourd’hui, chers amis :


Dieu nous offre son Esprit de transformation, de libération, de guérison… il nous propose son vent de nouveauté… et il nous invite à l’accueillir… il veut venir Souffler dans notre vie, dans notre esprit et notre cœur… et il espère que nous le recevrons. 


Il espère que nous l’accueillerons avec la même confiance que cette femme… que nous dirons « oui… amen… qu’il en soit ainsi ! » : 

Que Dieu vienne souffler en moi… je lui ouvre mon cœur… je lui offre ma pleine confiance ! Que sa volonté soit faite en moi !


Si tel est le cas : nous entendrons nous aussi un jour résonner cette parole : « Va, mon enfant… sois en paix… ta foi t’a sauvé ! »


Amen. 


Lectures bibliques 



Mc 5, 24-34  - la femme qui touche le vêtement de Jésus


24 Jésus s’en alla avec Jaïros [le chef de la synagogue] ; une foule nombreuse le suivait et l’écrasait. 

25 Une femme, qui souffrait d’hémorragies depuis douze ans 

26 – elle avait beaucoup souffert du fait de nombreux médecins et avait dépensé tout ce qu’elle possédait sans aucune amélioration ; au contraire, son état avait plutôt empiré –, 

27 cette femme, donc, avait appris ce qu’on disait de Jésus. Elle vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement. 

28 Elle se disait : « Si j’arrive à toucher au moins ses vêtements, je serai sauvée. » 

29 A l’instant, sa perte de sang s’arrêta et elle ressentit en son corps qu’elle était guérie de son mal. 

30 Aussitôt Jésus s’aperçut qu’une force était sortie de lui. Il se retourna au milieu de la foule et il disait : « Qui a touché mes vêtements ? » 

31 Ses disciples lui disaient : « Tu vois la foule qui te presse et tu demandes : “Qui m’a touché ?” » 

32 Mais il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. 

33 Alors la femme, craintive et tremblante, sachant ce qui lui était arrivé, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. 

34 Mais il lui dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton mal. »



Jn 3, 1-21 - L’entretien avec Nicodème

1 Or il y avait, parmi les Pharisiens, un homme du nom de Nicodème, un des notables juifs. 

2 Il vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : « Rabbi, nous savons que tu es un maître qui vient de la part de Dieu, car personne ne peut opérer les signes que tu fais si Dieu n’est pas avec lui. » 

3 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis : à moins de naître de nouveau, nul ne peut voir le Royaume de Dieu. » 

4 Nicodème lui dit : « Comment un homme pourrait-il naître s’il est vieux ? Pourrait-il entrer une seconde fois dans le sein de sa mère et naître ? » 

5 Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité, je te le dis : nul, s’il ne naît d’eau et d’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. 

6 Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est esprit. 

7 Ne t’étonne pas si je t’ai dit : “Il vous faut naître d’en haut”. 

8 Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va.  Ainsi en est-il de quiconque est né de l’Esprit. » 

9 Nicodème lui dit : « Comment cela peut-il se faire ? » 

10 Jésus lui répondit : « Tu es maître en Israël et tu n’as pas la connaissance de ces choses ! 

11 En vérité, en vérité, je te le dis : nous parlons de ce que nous savons, nous témoignons de ce que nous avons vu, et, pourtant, vous ne recevez pas notre témoignage. 

12 Si vous ne croyez pas lorsque je vous dis les choses de la terre, comment croiriez-vous si je vous disais les choses du ciel ? 

13 Car nul n’est monté au ciel sinon celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme. 

14 Et comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’homme soit élevé

15 afin que quiconque croit ait, en lui, la vie éternelle. 

16 Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. 

17 Car Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. 

18 Qui croit en lui n’est pas jugé ; qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. 

19 Et le jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré l’obscurité à la lumière parce que leurs œuvres étaient mauvaises. 

20 En effet, quiconque fait le mal hait la lumière et ne vient pas à la lumière, de crainte que ses œuvres ne soient démasquées. 

21 Celui qui fait la vérité vient à la lumière pour que ses œuvres soient manifestées, elles qui ont été accomplies en Dieu. »


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