dimanche 4 décembre 2022

Dieu serait-il un influenceur ?

Lectures bibliques : Es 44, 1-5 ; Mt 3, 1-17 (voir ci-dessous, en bas de page)

Thématique : Dieu serait-il un influenceur ?

Prédication de Pascal LEFEBVRE / Temple du Hâ – Bordeaux, le 04/12/22


Nous sommes au début de l’évangile selon Matthieu qui annonce la naissance de Jésus et la visite des mages… et aussitôt après ces évènements, le lecteur de l’évangile reçoit cet appel : « Convertissez-vous ! » « Préparez-vous au changement ! »


En rappelant ce que faisait et disait Jean le Baptiste, l’évangéliste Matthieu nous presse déjà à changer quelque chose. 


Pour accueillir, ce que Dieu nous donne (avec la venue du Christ, le porteur de l’Esprit, du souffle de Dieu), il est nécessaire de se préparer intérieurement… de préparer nos cœurs… pour entamer un nouveau chemin, pour élargir nos horizons. 


« Convertissez-vous … changez de mentalité… le règne de Dieu… le monde nouveau de Dieu… s’est approché » disait Jean.


C’est le message du temps de l’Avent qui nous prépare à Noël !


Pour se préparer à accueillir quelque chose de nouveau en Jésus Christ… il est nécessaire de se laisser transformer intérieurement… d’adopter une nouvelle manière de voir les choses.


Et cela commence déjà par une prise de conscience du réel…  Conscience de ce que nous vivons, à la fois, de beau et de moche… conscience de ce qui est bon et aussi insatisfaisant dans notre vie et autour de nous… conscience de ce qu’il faudrait changer. 


A l’époque de Jean, il était question d’un baptême de repentance, de conversion… où chacun pouvait confesser ses péchés… reconnaitre ses fausses routes, ses errances, ses mauvais chemins ou ses impasses… et demander pardon au Seigneur… en abandonnant tout cela dans la rivière… et laissant le Jourdain et le Seigneur tout purifier. 


Seulement, pour Jean, il s’agissait là d’une première étape. 


Certes, le changement commence avec l’humilité et la lucidité : 

Il faut accepter de se regarder en face, accepter de voir ce qui ne va pas… nos chemins de traverses… ou ce qui nous fait tourner en rond (nos ressassements ou nos répétitions) … et se placer devant Dieu… Mais tout cela n’a de sens qui si cette attitude débouche sur un changement de mentalité et de comportement. 


C’est la raison pour laquelle Jean secouait ses interlocuteurs, notamment les bons croyants et religieux de l’époque : Pharisiens et Saducéens : « Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ! » disait-il. 


Cet appel au changement intérieur, doit être suivi d’effets concrets et extérieurs… 

Il est bon de se placer devant Dieu… de reconnaitre ses errances… d’accueillir son pardon… Mais c’est pour vivre désormais autrement… c’est pour une transformation… qui nous appelle à produire maintenant de bons fruits… à vivre de façon juste… à chercher le règne de Dieu et sa justice, en toute occasion (cf. Mt 6,33). 


Pour ce faire, Dieu nous en voie une aide : l’Esprit saint, le vent de Dieu, son Souffle saint.

C’est cet Esprit que Jésus a pleinement reçu… de sorte qu’il nous le transmet et peut nous baptiser « de feu et d’Esprit ». 


L’épisode que raconte Matthieu, ici, au début de l’évangile, est presque un récit de Pentecôte, dans le sens d’une manifestation de l’Esprit : 

Au moment où Jésus est baptisé par Jean, les cieux s’ouvrent et l’Esprit descend, à l’image d’une colombe qui vient sur lui. 


Matthieu vient ainsi nous dire qu’en Jésus Christ, nous avons l’exemple parfait d’une personne complètement renouvelée et transformée par Dieu. 


Dieu, le Père, nous manifeste ainsi le moyen de produire ces bons fruits, qui témoignent de notre conversion. 

Il nous offre une aide : son Esprit, son Souffle… afin que nous puissions nous laisser inspirer directement par Lui… et il nous donne un exemple : Jésus le Christ : celui qui s’est laissé pleinement conduire par le Souffle divin. 


Dans ce passage de l’Evangile, nous recevons donc une promesse (une Bonne nouvelle) : vous n’êtes pas seuls (nous dit l’évangéliste) … si vous vous mettez à l’écoute de Dieu… si vous écoutez et suivez le message de Jésus Christ… vous serez accompagnés sur votre route : « lui, vous baptisera dans l’Esprit saint et le feu ». 

C’est un cadeau qui nous est promis !


L’Esprit saint, c’est donc Dieu qui nous offre son assistance et son soutien, pour produire ces bons fruits attendus.

C’est Dieu qui exerce sur nous une influence, une insistante pression, dans l’espoir que nous entrions davantage dans son projet de propager sa lumière… et de sauver l’humanité de ses errances et ses mauvais démons. 


Autrement dit… nous apprenons dans ce récit, que Dieu nous propose un vent nouveau… qu’il nous offre un peu d’air frais… et de chaleur… pour nous conduire et nous orienter... dans le but de faire mieux, de faire autrement… d’expérimenter une nouvelle mentalité et de nouveaux comportements. 


Mais, alors – me direz-vous – si Dieu veut nous influencer… sommes-nous libres ?


J’imagine très bien que les personnes agnostiques ou athées, autour de nous… seraient scandalisées par ce propos : 

Déjà qu’il puisse y avoir un Dieu, beaucoup s’en étonnent et en doutent… mais si on commence à dire, maintenant, que ce Dieu pourrait vouloir nous influencer… ça serait insupportable : 

Dieu serait-il un influenceur ? 

Pourquoi ne respecterait-il pas notre liberté ? 


Enfin quand on parle de liberté… il ne faut tout de même pas nous faire trop d’illusions sur elle !


La réalité, c’est que de tous côtés, nous sommes déjà l’objet de tentatives constantes de manipulations, si adroites que nous n’y voyons le plus souvent que du feu. 


Soyez assurés, par exemple, que la publicité a minutieusement étudié les réactions psychologiques des acheteurs potentiels que nous sommes, et sait fort bien quelles ficelles tirer pour nous faire réagir et consommer dans le sens souhaité, surtout à l’approche des fêtes de Noël. 


Le discours politique, quant à lui – à supposer, pour une fois, qu’il fasse mieux que d’enfiler des mots, pour faire croire qu’il répond aux questions posées et aux préoccupations quotidiennes de la majorité des français (des plus pauvres jusqu’à la classe moyenne) – … ce discours politique ne fournit, pour ainsi dire, jamais les éléments du dossier, nous permettant de nous forger un véritable jugement personnel. Il dit… mais il cache… 


Avec les techniques de « communication » habituelles, on pratique le jeu des demi-vérités, on fait peur, on infantilise les français… ou on distrait, on monte en épingle tel évènement complètement secondaire, pour ne pas avoir à parler d’autres choses, qu’on veut précisément garder à l’abri des regards indiscrets. 


Et puis, dès que vous voulez réfléchir par vous-mêmes, et que vous remettez en cause le récit « officiel » à l’aide d’éléments et d’informations alternatives, que vous allez chercher vous-mêmes par le biais d’autres sources, vous courez alors le risque d’être catalogué de « complotistes » ou « conspirationnistes »… alors que, bien sûr, il n’y a aucun argument de fonds dans le fait de traiter les gens ainsi…  

Disons plutôt que la vérité officielle doit rester coûte que coûte « la vérité », sous peine de mettre à jour ou à nu le mensonge ou la corruption de certaines de nos « élites », et le fait qu’une minorité tire – en réalité – parti et profit d’une position dominante… pour toujours plus d’avoir ou de pouvoir. 


Les techniques médiatiques sont maintenant bien rodées : 

Ceux qui sont censés nous informer focalisent l’attention des lecteurs ou des téléspectateurs, par exemple, sur tel évènement anecdotique, sensationnel, ou sportif, sans doute brillant, mais sans lendemain et donc sans influence sur l’avenir du monde, de sorte qu’on aille pas s’intéresser de trop près à ce qui se passe sous la table, et aux sphères d’influence des grands groupes d’actifs et de mega-entreprises qui possèdent le monde et détiennent des monopoles : Vangard, Black Rock, State street corporation, JP Morgan chase, ou d’autres, la fondation de Bill Gates, George Soros, les Rothschild, les Rockefeller, … ou des investisseurs qui font partout du lobbying – y compris auprès de nos institutions européennes, nationales ou mondiales (comme l’OMS) - pour exercer leur contrôle et prendre part aux décisions (politiques et législatives).


Car il faut en être conscients : aujourd’hui la grande majorité de notre monde appartient aux mêmes personnes… C’est donc une faible minorité qui tire les ficelles, y compris dans les coulisses du pouvoir. 


Et d’ailleurs, les français s’en rendent de plus en plus compte... puisque ces grands groupes, qui possèdent – sous forme d’actions – l’industrie agro-alimentaire, l’industrie informatique, l’aéronautique et l’armement, les compagnies pétrolières et minières, les grandes entreprises agricoles, les marques de prêts à porter, l’industrie pharmaceutique, Big pharma et les grands laboratoires, … possèdent aussi la plupart des médias « main Stream », qui façonnent les courants de pensée dominants. 


C’est la raison pour laquelle l’indice de confiance des français dans les médias n’a jamais été aussi faible qu’aujourd’hui :

Moins de 49% (seulement) des français estiment désormais crédible l’information qui est racontée à la radio et dans la presse écrite. Et moins de 44% estime que la télévision donne des informations fiables. 

De plus en plus de nos concitoyens s’informent sur Internet et les réseaux sociaux, en particulier les jeunes. Ce qui fait que les jeunes et les seniors n’ont pas du tout le même type, ni le même niveau, d’informations. 


Et même là… sur réseaux sociaux… les plus puissants tentent d’exercer une forme de pouvoir, à travers la censure (sur You Tube, Face book ou ailleurs)… pour imposer une façon de penser unique… afin de museler les lanceurs d’alertes, les journalistes d’investigations, les scientifiques ou les gêneurs qui posent trop de questions. 


Alors, tout d’un coup, quand le nouveau propriétaire de Twitter dit qu’il va arrêter de censurer les contenus, les politiques aux ordres s’inquiètent. 

Mais ne devrait-on pas se réjouir d’un regain de liberté ?

... et considérer que les gens sont capables de réfléchir, par eux-mêmes, si on expose les faits, et faire la part des choses ?


Pendant ce temps-là, en Chine, toutes les vidéos des manifestations contre les mesures liberticides liées aux confinements et à la politique « zéro covid », sont directement effacées des téléphones portables des chinois, pour éviter qu’un vent de liberté et de rébellion ne se propage : Est-ce le modèle de société que nous voulons, ici aussi ? 


La triste réalité, c’est que ces grands groupes d’actifs financiers (qui possèdent le monde) se moquent bien du sort des gens… et que des centaines de millions de personnes sont en train de tomber dans la pauvreté partout sur notre planète, depuis la crise de 2020, à cause de mauvais choix politiques, influencés par la peur et par des intérêts privés, des investissements, des stratégies économiques et financières, qui ne sont pas au service des peuples.


Alors, face à ce contexte incroyable que nous traversons depuis 2 ans 1/2… qu’on ne parle pas trop facilement de notre liberté… toute relative… de cette liberté que Dieu pourrait éventuellement menacer, en faisant pression sur nous, par son Esprit saint. 


En fait, la pression que Dieu promet d’exercer sur nous par le Saint-Esprit ne vient pas s’ajouter à toutes celles qui, parfois insidieusement, pèsent déjà sur nous. 

Elle n’aggrave pas notre cas. 

Ces pressions-là sont déjà mortelles pour notre humanité ; elles font obstacle au plan de Dieu pour sauver notre monde. 


Au contraire, le Saint Esprit fait pression sur nous, pour que nous y résistions victorieusement ; il agit sur nous pour compenser ces pressions de toutes sortes. 

Il vient nous libérer !

C’est lui, qui loin de menacer notre liberté, nous rend, au contraire, la vraie liberté. 


Dieu a formé le plan de sauver notre monde de ses démons. 

Jésus le révèle dans les évangiles. 

Grâce à la pression qu’il a choisi d’exercer sur nous, par le Saint-Esprit, nous sommes enfin libres de ne plus nous laisser dissuader, ou décourager, ou empêcher de nous engager davantage et plus efficacement au service de ce plan de Dieu. 


Ce plan de Dieu, Jésus l’appelle parfois le monde nouveau de Dieu… le « règne de Dieu »… ou le « Royaume des cieux » : 

Cette expression ne désigne pas un espace géographique ou une notion abstraite.

Le Royaume est un évènement et une réalité : 


L’évènement, c’est l’irruption de Dieu dans la vie de celui qui entend et reçoit la parole de Jésus.

Une irruption qui provoque un changement de compréhension de soi-même et des autres : un nouveau regard sur l’existence et sur le monde. 


Le Royaume de Dieu procède d’une logique radicalement différente de la logique de ce monde. Il est souvent présenté par Jésus sous forme de paraboles. 


Et cet évènement fait réalité dans la vie du croyant : un espace s’ouvre de relations avec Dieu, dans lequel chacun est invité à entrer.  

Y entrer, c’est accepter d’adopter une nouvelle mentalité… c’est se laisser instruire par le Christ et guider par l’Esprit saint. 


Alors, si Dieu exerce sur nous une pression libératrice par son St Esprit, comment cela se manifeste-t-il ?


Je dirais – pour répondre simplement – que cela provoque un élargissement de notre conscience… qui nous incite à « chercher le règne de Dieu et sa justice »… et donc à dénoncer les injustices et parfois à remettre en question certaines règles, certaines traditions, certaines habitudes. 


Remarquez que c’est ce que Jésus fait partout dans l’évangile : 

Il vient contrarier le droit et bousculer les habitudes, pour plus de justice, de liberté et de fraternité : 

Il est celui qui guérit le jour interdit du Sabbat.

Celui qui mange avec les pécheurs, les collecteurs d’impôts ou les prostituées. 

Celui qui empêche la lapidation de la femme adultère. 

Celui qui côtoie les malades, les lépreux, les porteurs de handicap.

Celui qui chasse les marchands du temple, refusant tout marchandage avec Dieu. 

Celui qui opère des renversements et provoque par ses paraboles, où les premiers deviennent les derniers. 

Et bien sûr, celui qui chasse les mauvais démons, pour libérer les humains de leurs emprises. 


Aux yeux de la sagesse humaine, Jésus ne fait rien comme il faut. Il a tout faux : 

il sera crucifié comme provocateur, blasphémateur et agitateur. 

Aux yeux de Dieu, par contre, il est celui qui agit avec justice, sous l’impulsion de l’Esprit saint, pour contester les privilèges injustes, quand ils créent du malheur et de l’exclusion. 


Ce qui est sûr, c’est que Jésus a produit du fruit … 

En ce sens il était bien un disciple de Jean le baptiste… avant de devenir lui-même Maitre et Seigneur, par la puissance du St Esprit.  


Alors, bien sûr, se mettre à l’écoute de ce Saint Esprit, peut nous faire un peu peur. 

Car, à coup sûr, il nous faudra sortir de notre zone de confort, pour suivre l’exemple de Jésus. 


De ce point de vue, c’est certainement « fatigant » d’être chrétien… 

car quand on sait que Dieu nous appelle… on ne peut pas se contenter du monde tel qu’il est aujourd’hui !


Pour entrer dans un monde plus juste et plus fraternel… Dieu nous propose un vent de liberté : 

il nous offre son Souffle : un baptême d’Esprit et de feu !


Cette pression positive qu’il veut exercer sur nous, c’est – en réalité – Jésus qui s’en charge.

C’est en se mettant à l’écoute de l’Evangile – de ce message si neuf et si différent – qui exaspère les autorités et les tenants du pouvoir en place. Mais qui réjouit celles et ceux qui aspirent à plus de justice, plus de vérité et moins de violence, dans notre triste monde. 


En tant que Croyants et que Baptisés, le Seigneur nous associe à cette aventure de l’Evangile : réjouissons-nous !


Réjouissons-nous… car Dieu nous soutient par son Souffle ; 

il veut nous inspirer pour produire de bons fruits. 


Il n’a pas fini de faire pression sur les auditeurs de l’Evangile, pour sauver le monde de ses démons !


Alors… ouvrons nos cœurs…

Laissons-nous convertir… et influencer par l’Esprit saint !

Et adoptons cette nouvelle mentalité : ce vent de liberté et de justice que le Christ nous offre. 


Tenons-nous prêts pour l’accueillir et le suivre… 

Car il vient !...


Et le monde a un urgent besoin de ce Souffle nouveau !


Amen.  


Lectures bibliques 

Esaïe 44

1Mais maintenant, écoute, Jacob, mon serviteur,
Israël, que j’ai choisi :
2Ainsi parle le SEIGNEUR, qui t’a fait,
qui t’a formé dès le sein maternel et qui t’aide :
Ne crains pas, mon serviteur Jacob,
le Redressé, celui que j’ai choisi,
3car je répandrai des eaux sur l’assoiffé,
des ruissellements sur la desséchée ;
je répandrai mon Esprit sur ta descendance,
ma bénédiction sur tes rejetons ;
4ils croîtront comme en plein herbage,
tels des saules au bord des cours d’eau.
5L’un dira : « J’appartiens au SEIGNEUR »,
l’autre s’appellera du nom de Jacob,
un autre écrira sur sa main : « Je suis au SEIGNEUR »
et se qualifiera du nom d’Israël.

Matthieu 3

Jean le Baptiseur

1En ces jours-là parut Jean le Baptiseur ; il proclamait dans le désert de Judée : 
2Changez radicalement, car le règne des cieux s'est approché !

3C'est de lui qu'il a été dit, par l'entremise du prophète Esaïe : 

C'est celui qui crie dans le désert : 

Préparez le chemin du Seigneur, 

rendez droits ses sentiers !

4Jean avait un vêtement de poil de chameau et une ceinture de cuir autour des reins. Il se nourrissait de criquets et de miel sauvage.

5Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui 
6et recevaient de lui le baptême dans le Jourdain, en reconnaissant publiquement leurs péchés.


Le message de Jean le Baptiseur

7Comme il voyait beaucoup de pharisiens et de sadducéens venir au baptême, il leur dit : Vipères, qui vous a montré comment fuir la colère à venir ? 
8Produisez donc un fruit digne du changement radical ; 
9et ne pensez pas pouvoir dire : « Nous avons Abraham pour père ! » Car je vous dis que de ces pierres Dieu peut susciter des enfants à Abraham. 
10Déjà la hache est prête à attaquer les arbres à la racine : tout arbre donc qui ne produit pas de beau fruit est coupé et jeté au feu.


Celui qui vient

11Moi, je vous baptise dans l'eau, pour un changement radical ; mais celui qui vient derrière moi est plus puissant que moi, et ce serait encore trop d'honneur pour moi que de lui ôter ses sandales. Lui vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu. 
12Il a sa fourche à la main, il nettoiera son aire, il recueillera son blé dans la grange, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint pas.


Jésus reçoit le baptême

13Alors Jésus arrive de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour recevoir de lui le baptême. 
14Mais Jean s'y opposait en disant : C'est moi qui ai besoin de recevoir de toi le baptême, et c'est toi qui viens à moi ! 
15Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il convient qu'ainsi nous accomplissions toute justice. Alors il le laissa faire. 
16Aussitôt baptisé, Jésus remonta de l'eau. Alors les cieux s'ouvrirent pour lui, il vit l'Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 
17Et une voix retentit des cieux : Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; c'est en lui que j'ai pris plaisir.

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