Méditation Lc 11, 42-46

Lc 11, 42-46 -  Mercredi 15 / 10/ 25 = voir lecture biblique en bas de cette page

https://www.rcf.fr/vie-spirituelle/priere-rcf-bordeaux?episode=623017

Quelle Bonne Nouvelle peut-on entendre dans ce message ? 

Nous entendons d’abord une [triple] lamentation… 

A la manière des prophètes, Jésus fait résonner son indignation…  Au nom de Dieu, il déplore l’attitude et l’égarement de ceux qui avaient pour vocation d’être les guides de son peuple… 

Au lieu de rappeler les exigences morales majeures - comme la recherche de la justice et l’amour du prochain - le zèle des Pharisiens s’arrête à des choses mineures et sans réelle importance, comme le paiement de la dime sur les herbes potagères. 

[Un seconde lamentation est adressée à l’encontre de ceux qui recherchent l’admiration publique… et qui cherchent à se mettre en avant aux yeux des hommes, au lieu de vivre simplement, dans la confiance et le service, leur vocation d’enfants de Dieu. ]

Une autre interpellation assimile carrément les Pharisiens à des tombeaux… donc à la mort… à une réalité considérée comme impure…  capable de souiller ceux qui les fréquentent… et avoir sur eux une emprise mortifère !

La charge est forte ! Jésus est en train de dire que les Pharisiens ont une très mauvaise influence sur les croyants… qu’ils les contaminent avec leurs idées et leur zèle excessif. 

Une critique est aussi exprimée à l’égard des légistes, des docteurs de la loi : ils imposent aux autres des règles auxquelles ils ne se soumettent même pas eux-mêmes ! Ils disent mais ne font pas ! 

En bref, ils sont incohérents et inconséquents ! Ils imposent aux autres de pesants fardeaux, à cause d’une multitudes de règles religieuses lourdes et fastidieuses. 

Si on a en mémoire cette autre parole du Christ : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et je vous donnerez le repos… Mettez-vous à mon école… Mon joug est facile à porter et mon fardeau est léger… «  (cf. Mt 11, 28-30)

Alors… un Bonne Nouvelle (en contraste) apparait… Car Jésus appelle ses disciples à un changement complet de mentalité. 

Ce ne sont pas les règles, les rites et les traditions religieuses qui sont susceptibles de nous sauver… C’est l’amour de Dieu qui nous transforme… et nous appelle à aimer. 

[Dieu n’exige rien de nous… si ce n’est d’entrer dans sa confiance… de rechercher sa présence et sa justice (cf. Mt 6,33)… et donc d’aimer notre prochain, comme nous-mêmes… 

L’essentiel est là… avec le Christ notre vie trouve une véritable liberté d’expression… Quelle Bonne Nouvelle ! ]

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Texte biblique -  Lc 11, 42-46 

₄₂« Malheureux êtes-vous, Pharisiens, vous qui versez la dîme de la menthe, de la rue et de tout ce qui pousse dans le jardin, et qui laissez de côté la justice et l'amour de Dieu. C'est ceci qu'il fallait faire, sans négliger cela. ₄₃Malheureux êtes-vous, Pharisiens, vous qui aimez le premier siège dans les synagogues et les salutations sur les places publiques. ₄₄Malheureux, vous qui êtes comme ces tombes que rien ne signale et sur lesquelles on marche sans le savoir. »

₄₅Alors un des légistes dit à Jésus : « Maître, en parlant de la sorte, c'est nous aussi que tu insultes. » ₄₆Il répondit : « Vous aussi, légistes, vous êtes malheureux, vous qui chargez les hommes de fardeaux accablants, et qui ne touchez pas vous-mêmes d'un seul de vos doigts à ces fardeaux.